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Immunologie

Publié le 31/12/2011

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1. Née du souci médical d'immuniser les individus contre toutes sortes de maladies infectieuses, l'immunologie (à l'origine plutôt science des vaccins et des sérums) est devenue rapidement une discipline biologique ayant de plus en plus de relations avec la physlco-chimie. Elle a fini par constituer un vaste ensemble de connaissances et de techniques centrées autour des concepts d'antigènes et d'anticorps. A côté de ses aspects purement médicaux, elle a pu engendrer des champs d'investigation qui ont fourni de précieuses techniques d'analyse à la recherche biologique fondamentale.

« LA PROTECTION nous défendre et fait partie du bénigne , la vaccine, étaient épargnés la participation de cellules à un pour la réalisation de ce « choc DE L'ORGANISME système immunitaire.

Ce dernier lors des épidémies périodiques mécanisme de protection .

anaphylactique » réside dans est un réseau complexe d'organes de variole .

• En 1890 , &11/VHIJrirltlg le délai entre la première et la L'immunologie est une branche et de cellules spécialisées , réalisant l'Anglais {1854 -1917) seconde injection, délai nécessaire de la biologie qui a gagné ses lettres une série de structures qui assurent Etlrnrd apporte la à l'organisme pour élaborer les 1901 de noblesse au xx• siècle , aprés le maintien de notre intégrité .

IHftr preuve que corps sécrétés par certaines cellules Emil von Behring s'être dissociée de la microbiologie • le système immunitaire possède (1749-1823 ) des cellules du système immunitaire .

Cet effet (antito xines) 1908 qui l'avait enfantée dans le courant à la fois une grande diversité a alors l'Idée spécifiques de « protection à rebours •.

dont Poul Ehrlich du XIX' siécle .

Cette discipline étudie et une spécificité : il est capable d'Inoculer -en l 'occur- a été victime le chien Neptune, (interaction la nature et le fonctionnement de reconnaître des millions de des extraits renee les est l'un des aspects du phénomène antigènes - d 'un système physiologique majeur molécules étrangères ainsi que de« pus- anticorps , d1lypersensibilité, dont l'asthme onucorps) de 111omme, le système immunitaire , d'élaborer des substances qui tules vac- qui consti - ou le rhume des foins offrent des 1913 Elie Metchnikoff qui joue un rôle essentiel dans la se lieront électivement à chacune cinales » à des sujets sains , ce qui tuent l'une exemples plus familiers et moins (phagocytose) protection de l'organisme contre d'entre elles pour les neutraliser.

a pour effet de leur conférer une des armes principales du système dramatiques : à trop vouloir bien et Charles Richet les agents extérieurs .

Pour ce faire, Il est aussi capable de conserver la immunité solide à l'égard de la variole .

immunitaire - , activées par la faire, le système immunitaire engage (anaphylaxie) il doit disposer de mécanismes mémoire d'expériences précèdentes • la raison de cette protection , vaccination , peuvent neutraliser des une réponse disproportionnée 1919 de reconnaissance élaborés qui et de réagir en conséquence .

qui sera découverte bien plus tard , toxines produites par le bacille de la contre une agression supposée, Jules Bordet (mècanismes lui permettent de distinguer ces • Non seulement ce système est que la variole et la vaccine sont diphtérie et éviter que s'expr iment qui affaiblit l'organisme au lieu de d e l'immunité) agents extérieurs des constituants coordonne la défense contre provoquées par deux virus voisins.

les effets pathologiques de celui-ci .

Il le protéger.

Ce travail fondamental 1930 de l'organisme- c'est ce que les agressions étrangères , mais Ceux-ci ont en commun des motifs met ainsi en évidence le phénomène de Richet et de Portier, qui révèle Karl Landsteiner les immunolog istes appellent il est la base de notre personnalité structurau x.

appelés • déterminants de réactivité défensive de l'organisme .

un phénomène de réactivité nocive (groupes la discrimination du • soi » immunologique .

Il sait faire la antigéniques • -on appelle • À la suite de Behring.

les savants de l'organisme , constitue le fondement sanguins) et du • non soi •.

distinction entre les constituants • antigène • une substance observent jusqu'au début du de toutes les connaissances actuelles 1951 Max Theiler de notre organisme -ce qu'on qui, introduite dans l'organisme, xx• siécle , de nombreux phénomènes dans le domaine de l'Immunité (vacdn contre Il SYSIÙIE IMMUNITAIB appelle le • soi » -et tout le reste provoque de la part de celui-ci la immunologiques illustrant le et de l'allergie .

la fièvre jaune) -le • non-soi » .

synthése d 'un anticorps spécifique-, mécanisme de défense de l'organisme .

1957 Dmasm n SNCIFICnt qui induisent des réponses Ils cherchent alors à immuniser IIIICIIIIIIII llr Daniel Bovet • À chaque instant nous sommes IMMUNISAnON n YACCINAnON immunitaires voisines , de telle l'organisme contre différents -- (antihistaminiques) l'objet d'agressions de micro - • la notion d 'immunité est connue sorte que l'immunisation contre agresseurs en procédant à des 1960 Madarlane e organismes , microbes, virus ou dés l'Antiquité , du fait de l'expérience l'un des virus induit une protection injections répétées de petites lA SUMIUANCE IMMUNOI.OGIQUE Bumet et Peter parasites, qui se trouvent dans l'air, des grandes épidémies .

Au v• siécle immunitaire contre l'autre .

doses d 'une substance toxique • le système immunitaire qui définit Medawar sur notre peau , dans nos aliments .

av.

J.-C. , Thucydide note que, lors • C'est à partir de cette observation qui permettent à l'organisme notre « soi • assure une fonction (tolérance Si nous restons la plupart du temps d'une épidémie de peste à Athènes , que les principales stratégies de de se • mithridatiser •.

de surveillance de notre organisme, immunologique) 1972 en bonne santé, c'est grace à notre les personnes qui ont contracté vaccination sont progressivement en s'appliquant à déceler la présence Gerald Ede/mon système de défense perfectionné , le la maladie et qui ont survécu sont établies.

le principe de base consiste _..

n atunvJrt TOXIQUE d 'éléments étrangers .

Il est aussi et Rodney Porter système immunitaire , qui fonctionne les seules à pouvoir approcher les à a~érer les molécules responsables • C'est ce qu'essaient de faire en chargé de rétablir l'ordre en (structure sans que nous en ayons conscience .

malades sans risque .

Il établit ainsi du pouvoir pathogène tout en 1902 deux déclenchant les mécanismes de lutte chimique des anticorps) • Sur les milliards de millions de que la guérison est suivie d'un état conservant leur intégrité aux chercheurs contre les agresseurs pathogènes .

1977 cellules de notre organisme, une d'Immunité lié au contact naturel structures antigéniques .

français , • Notre organisme est protégé Rosalyn Yalow cellule sur cent a pour fonction de avec l'agent infectieux .

De même, • Cette voie est ouverte par LNis CNt1ft par son enveloppe de peau et (radio- on dit du roi Prlsttllt' ltklr« de muqueuses .

Si la peau est immunologie) Mltlriltlte {1822 -1895), (185G-1935) relativement imperméable, les 1980 LA NOTION D1MMUNnt al'olll qui apparaît et Paul muqueuses , en revanche , sont plus Baruj Benacerraf, Jean Dauss~ ~t • Dans le domaine médical, le (132-62 comme le Portier fragiles.

Elles aussi sont directement GeargeSneU concept d'• immunité 1 a d'abord av.J.-C) père de la (1866 -1962), au contact du monde extérieur , (CMH) désigné un état privilégié permettant qu'il absor - «vaccina - dans leur qu'il s'agisse des muqueuses 1984 à certains individus d'échapper bail régu- logie • à laboratoire de Monaco .

ttudiant de l'appareil respiratoire et des George Klihler à la maladie malgré le contact lièrement travers une la toxicité d 'extrait de tentacules poussières en suspension dans (production des anticorps) éM!C un agt!l1l infedieux.

alors de petites série d'expé- d'anémones de mer, ou actinies , ils l'air inspiré , ou des muqueuses etNielsJeme que celui-ci déclenchait cles troubles quantités rien ces tentent d'Immuniser des chiens par digestives et des aliments ingérés .

(théorie dono/e) chez d'autres individus placés de poison , afin de se protéger exemplaires .

C'est d 'abord , en 1879 , des injections successives du poison • Les muqueuses respiratoires 1987 dans les mêmes conditions.

d'un possible empoisonnement l'observation portant sur le choléra qu'ils ont extrait des anémones.

le sont équipées, tout le long des Susumu Tonegawo • le terme • immunité 1 provient • l'étape suivante est celle de aviaire, maladie contagieuse mortelle chien Neptune reçoit une première voies aériennes , de nombreuses (dive~é du latin immunis qui, dans l'Empire l'Inoculation délibérée de la maladie des volailles .

Pasteur inocule à des injection intraveineuse d'une petite structures lymphoïdes disposées génétique romain, désignait une exemption à des fins préventives : la variolisation poules des vieux germes du choléra dose de ce poison et ne présente stratégiquement pour intercepter des anticorps) de charges .

Elle doit son nom, par est pratiquée en Chine dés avant ayant perdu leur virulence .

li constate aucun trouble .

Interrompue par le les éventuels • agresseurs •.

Ce tissu 1996 analogie, au fait que les premiers notre ère.

la méthode cons iste à que les volailles ne présentent pas retour à Paris des chercheurs , lymphoïde, qui est anatomiquement Peter Daherty ~ Rolflink~ phénomènes immunitaires ont été administrer par voie nasale à des de troubles graves .

C'est à cette l'expérience est reprise un mois plus le fondement du système immunitaire, (défense observés par des bactériologiste sujets sains des croates prélevées occasion que Pasteur propose le tard sur le même chien , auquel est est constitué d'une part de cellules immunitaire qui constataient cles effets de sur des malades , en espérant terme de • vacdnation •.

en hommage injectée une dose dix fois plus faible circulant dans le sang et la lymphe, cellulaire) protection contre les infections.

que la maladie reste bénigne, à Jenner .

En 1881, Pasteur met au que la première, afin d 'éviter tout d'autre part d'organes qui président • Cette immunité peut être ne se manifestant que par un point le vaccin contre le charbon accident : le chien meurt en moins à l'élaboration et à la maturation Edward naturelle -elle est alors le fait de développement local des lésions bactéridien du mouton.

En 1885 , d'une heure .

les chercheurs en de ces celllules .

Jenner certains sujets résistant à un germe de variole .

les risques d 'une telle il est le premier à inoculer un vaccin concluent que la première injection • les organes lymphoïdes centraux précis.

Elle peut aussi être acquise, pratique demeurent élevés .

antirabique à un jeune berger de poison à l'animal, au lieu de englobent le thymus et la moelle soit à la suite d'une maladie • Cette méthode , importée en alsacien mordu par un chien enragé , contribuer à l 'accoutumer à cette osseuse .

le thymus est une glande e infectieuse laissant derrière elle, Europe en 1n1 par la femme d'un Joseph Meister -la rage était substance et de créer une protection, située dans le thorax.

juste derrière après guérison, un état réfractaire ambassadeur britannique à Istanbul , jusque-là une affection mortelle .

l 'a au contraire rendu plus sensible le sternum .

s'opposant à une nouvelle infection lady Mary Wortley Montagu {1689- à ce poison .

• les organes lymphoïdes par le même germe, soit à la suite 1762), est remplacée en 1798 par la RL\CTMTt DtflNSM ...

• Pour désigner ce phénomène , périphériques ou secondaires d'une vacànation qui aboutit au vaccination de Jenner .

Cette pratique • Un lien est rapidement établi entre Richet et Portier créent le terme comprennent la rate, les ganglions , même résultat sans que l'organisme repose à l 'origine sur l'observation la réaction immunitaire et l'apparition d'« anaphylaxie» qui signifie les amygdales et les tissus 1749· ait à subir les conséquences de que des vachers ayant contracté, dans la circulation du sang de • le contraire d'une protection » .

lymphoïdes associés aux muqueuses 1823 l'Infection pathogène.

au contact des bovins , une maladie « substances contraires • montrant Ils déterminent que la condition digestives et bronchiques.. »

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