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Histoire de la psychiatrie

Publié le 01/09/2012

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1 – la psychiatrie institutionnelle a) l’hôpital de Saint Alban lire essai sur l’histoire de la psychothérapie institutionnelle, article en ligne. Elle est née en France dans les années 40, pendant les années d’occupation dans l’hôpital psychiatrique de Saint Alban. Elle a pour origine un contexte, la lutte pour la survie. Il faut faire face à la pénurie d’aliments, les médecins, les malades, le personnel s’organisent avec la complicité de la population. Ça induit des changements sur le plan relationnel et produit des modifications symptomatologiques chez les patients et chez les soignants. Il y’a un catalyseur, François Tosquelles. C’est un réfugié républicain espagnol, psychiatre et psychanalyste, arrive à Saint Alban en 41. Il arrive avec deux ouvrages, une thérapeutique plus active à l’hôpital psychiatrique. Ce livre à été rédigé par Herman Simon (psychiatre allemand) cet ouvrage date de 1929. Celui-ci préconise qu’il faut soigner l’établissement avant de soigner le malade : il faut désaliéner l’hôpital, le déhiérarchiser, le décloisonner. L’autre ouvrage est la thèse de Lacan sur la paranoïa. De cet ouvrage il empreinte la démarche de l’auteur. Le discours psychotique à un sens mais il faut lui donner le lieu et le temps pour l’écouter. Pour Tosquelles cela constitue une trame psychothérapique pour aider au soin. Il compare les services de psychiatrie aux services de chirurgie ou l’aseptisation sera une idée force. Il faut faciliter les échanges entre les malades et les soignants. Chaque composante de l’hopital est soignante. Selon Tosquelles ce mouvement repose sur deux jambes, une jambe marxiste et une jambe analytique (freudienne ou lacanienne). B) Fleury les aubrais C’est l’autre point de départ de la psychothérapie institutionnelle. Lieu près d’Orléans et dirigé par George Daumezon. La psychothérapie institutionnelle ne s’inspire par de la psychanalyse mais du scoutisme. Il met en place des réunions où sont dégagées des stratégies thérapeutiques. Il lie le traitement biologique et psychothérapie. George Daumezon porte un grand intérêt au travail des infirmiers. En 1949 il crée les centres d’entrainement aux méthodes d’éducation actives. La psychothérapie institutionnelle s’est propagée à partir de Laborde de Jean Oury. (voir le film la moindre des choses et entretien avec l’invisible). Elle apparait à Saintes Gemmes en 1965 par l’intermédiaire de Jean Colman qui a été formé à Saint Alban. 2 – humanisation des hôpitaux psychiatriques. George Daumezon est secrétaire général du syndicat des médecins des hopitaux psychiatriques. Ce syndicat est animé d’une volonté de transformer le dispositif asilaire dans deux directions. La première, transformer l’hp en un instrument de soin. La seconde est de mettre fin à l’isolement des patients en favorisant un traitement au plus près du milieu de vie. c’est la psychothérapie institutionnelle et la sectorisation qui s’annoncent. Le syndicat grace à ses aliés dans le milieu de la santé va transofrmer la psychiatrie par le biais d’un certain nombre de textes :

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« 2 L'expertise psychiatrique En 1825 un membre du cercle d'Esquirol, Etienne Jean Georget propose la monomanie homicide comme le socle d'une défense de la folie dans les procès criminelsinstallant par le fait même la psychiatrie dans une place centrale au tribunal au cœur d'une fonction d'expert qu'envisage Esquirol en premier lieu.

Ce qui se joue icic'est la création d'une spécialité. 3 parricide de Pierre Rivière en 1835 Ici parricide veut dire père, mère ou ascendant.

Les médecins s'emparent de l'affaire.

Le docteur Bouchard affirme que Pierre n'est pas malade, un autre médecin n'estpas de cet avis.

Le 15 novembre 1835 il est condamné à mort.

Puis le Roi Louis Philippe change sa peine en prison à perpétuité et se suicidera en 1840. C – l'émergence du mythe Pinelien Gladys Swoin fait remarquer que vers 1835 le traitement moral commence à perdre du crédit auprès des aliénistes.

La figure de Pinel se brouille, son fils va luidonner son image actuelle et devient l'homme du geste et son livre se perd un peu. En 1843 création de la revue annales medico psychologique 1852 création de la SMP, société médico psychologique Chapitre 2 : La loi du 30 juin 1838 et le système asilaire 1 – la loi de 1838 : un contexte, une stratégie A – l'alliance des Doctrinaires et des Aliénistes La question de l'internement des insensés s'est posée dès le XIXe siècle.

La révolution est un temps clé, en 1790 la révolution met fin aux lettres de cachet.

Leproblème c'est que les lettres de cachet était le mode d'internement des insensés.

Avec cette abolition tous les gens enfermés par ce moyen étaient libérés, sauf lesfous.

Mais on a plus de méthode d'internement.

Tout cela est aggravé par la suppression congrégations religieuses. Au début du XIXe siècle il y'a une ambigüité : comment empêcher le fou de nuire tout en le soignant.

Ce problème est à resituer dans cette frontière entre le judiciaireet de la naissance de la psychiatrie.

Pourquoi avoir attendu 1938 ? il y'a des changements successifs de pouvoir, un problème entre le judiciaire et la psychiatrie.

Lavolonté des aliénistes des créer un système asilaire se fait comprendre.

En 1938 la réceptivité du gouvernement est différente.

Sont au pouvoir les doctrinaires, semiconservateurs, semi libéraux.

Ils sont inquiets de l'ordre social.

Et en même temps ils veulent promouvoir une politique humaniste, chrétienne mais non dogmatique,en d'autre terme une politique sociale d'état.

Le rapport d'Esquirol de 1818 provoque une sensibilité différente aux yeux de l'état.

En 1834, guillaume Ferrus, médecinchef, publie un rapport sur la condition des fous en France, en 1835 il devient inspecteur général des maisons d'aliénés.

En 1837 une loi est prête.

Cette loi articuledeux aspects : le premier humaniste (venir au secours du malheur et soulager la plus affligeante des affections humaines) et un mode de contrôle, une technique demaintient de l'ordre (préserver la société du désordre que la folie peut permettre).

Cette date est décisive dans la psychiatrie française.

Les psychiatres seront desmédecins fonctionnaires qui seront nommés par le ministère de l'intérieur à qui on confie le traitement institutionnel de la maladie mentale mais aussi l'impulsion pourla création d'un réseaux d'asiles, établissements spéciaux comme autant de territoires pour la psychiatrie. B – la société disciplinaire de Michel Foucault Selon Foucault, l'asile représente au même titre que la prison, l'atelier d'entreprise et l'école, un dispositif de la société disciplinaire qui se met progressivement enplace à la fin du XIXe siècle.

Ces dispositifs conjuguent philanthropie et police et qui ont comme objectif d'assujettir en neutraliser les dangers fixer les populationsinutiles et agités mais aussi de jouer un rôle positif en faisant croitre les possibilités des individus.

Selon lui, l'asile n'est pas qu'un lieu d'assujettissement mais un lieuoù nait un savoir (la psychiatrie, la psychologie, la pédagogie, la criminologie…).

La formalisation de ce dispositif c'est le panoptique.

Le panoptique c'est un livre.Ce livre écrit par Bentham.

Le panoptique serait voir sans être vu.

Le panoptique c'est d'abord une architecture une tour centrale avec un bâtiment circulaire autour decelle-ci avec un surveillant dans la tour et des cellules dans le bâtiment périphérique.

C'est la formation du dispositif.

Le but c'est de mettre en place des microspourvoir pour surveiller le peuple. C – une stratégie, l'internement Jusqu'à la loi de 1838, la procédure juridique qui permet la prise de possession du fou c'est l'interdiction, mesure judiciaire longue et couteuse et décidée par un jugeà la demande de la famille.

Cette mesure était demandée par la famille pour protéger la famille de l'irresponsabilité de l'héritier.

Elle avait pour effet de faire tomberl'aliéné dans un régime de curatelle.

L'internement pouvait intervenir soit après la procédure d'interdiction soit indépendamment, mais toujours à la demande de lafamille.

Pour les aliénistes, cela constitue une dépendance à la justice.

En 1838 Esquirol fait passer l'internement thérapeutique au premier plan.

C'est un tournantthéorique, une réponse aux exigences professionnelles.

On parlait d'isolement avant, pas d'internement.

Par ce biais, la psychiatrie s'intègre dans l'appareil d'état etcontourne le judiciaire. D – une loi d'assistance et de protection La loi du 30 juin 1838 est une loi d'assistance puisque chaque département doit disposer d'un établissement de soin aux aliénés.

Si un département ne dispose pasd'un établissement il peut envoyer ses fous dans un autre département.

Elle laisse en suspens la querelle qu'il y aurait pu avoir entre le religieux et la psychiatrie.

Lapsychiatrie découpe son territoire dans celui du judiciaire et du religieux.

C'est aussi une loi de protection du malade vis-à-vis de lui-même, et de la société. Cette loi prévoit deux types d'internement, tout d'abord le placement d'office (HO) et le placement volontaire.

Le premier est l'article 18 de la loi et s'applique auxaliénés dangereux qui menacent l'ordre public et la sécurité des personnes.

Le placement volontaire quand à lui est réservé à un malade qui n'est pas dangereux, uncertificat médical et une demande écrite de la famille suffit.

Le patient interné ne décide ni de son admission ni de sa sortie.

Il y'a des commissions de surveillancesqui sont constituées de juristes, médecins, avocats et qui sont chargés d'avoir un œil sur le fonctionnement de l'asile.

Cette loi restera en place jusque 1990. 2 – la naissance d'un instrument thérapeutique, l'asile. A – réflexions et premières réalisations asilaires La loi 1838 incite les départements à se munir d'un service d'internement.

Sous l'ancien régime, il n'y a pas de lieu spécifique.

La réflexion sur l'architecture asilairecommence avec le rapport d'Esquirol.

Dans ce rapport il annonce un point général d'un établissement qu'il baptise du nom d'asile.

L'asile dans ce rapport est à prendreau premier sens, c'est un lieu de refuge.

Selon Esquirol les nouveaux établissements sont des instruments thérapeutiques.

Le site de l'asile doit être hors de la cité pourl'air pur, la bonne vision.

D'un point de vue architectural un bâtiment principal et des pavillons.

Les hommes sont à droite et les femmes à gauche.

Chaque pavillonconstitue un asile dans l'asile.

Se situe à côté des patients calmes l'infirmerie, le lieu où arrivent en observation les patients.

Une enquête gouvernementale de 1874. »

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