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Grand oral du bac : Médecine LES MÉDICAMENTS

Publié le 29/01/2019

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Le diabétique insulinodépendant doit recevoir une à trois injections d’insuline par jour. L’administration de l’insuline par voie nasale, moins contraignante, est à l’essai.

La prise des comprimés doit toujours être accompagnée d’un grand verre d'eau pour être sûr qu’ils ne restent pas coincés dans l'œsophage, au risque de provoquer des accidents.

équilibre fragile auquel s’applique la théorie météorologique du papillon: le battement d’ailes d’un papillon en Amazonie peut être le premier élément d’une tornade qui dévastera l’Europe des mois plus tard.

 

Les effets secondaires généraux portent sur les grands appareils. Parmi les plus fréquents, quel que soit le produit, on trouve les signes d’intolérance digestive: douleurs et brûlures d’estomac, nausées, vomissements, flatulence, diarrhée, constipation, modifications de l’appétit. Viennent ensuite les manifestations cutanées: démangeaisons, plaques rouges, photosensibilisation aux rayons solaires, allergies vraies avec œdème de la peau et des muqueuses.

 

Beaucoup de médicaments modifient la vigilance et entraînent la contre-indication de la conduite automobile ou du travail sur machine dangereuse, surtout en association avec une prise, même modérée, d’alcool.

 

Des effets secondaires plus spécifiques s’observent selon les substances actives. Ils concernent:

- l’appareil cardio-vasculaire avec des modifications de la tension artérielle, du rythme cardiaque ou du diamètre des artérioles et des capillaires;

 

- les cellules du sang par atteinte directe ou de la moelle osseuse où ils sont fabriqués;

 

- le comportement, le caractère et l’humeur (tristesse, euphorie, cauchemars) ou les facultés mentales par déséquilibre des médiateurs chimiques cérébraux;

 

- le système nerveux avec des troubles visuels ou de l’équilibre, une anomalie du tonus musculaire, des modifications du goût et de l’odorat;

 

- des troubles végétatifs avec une sécheresse de la bouche, une dépression respiratoire, une fatigue, des maux de tête, des insomnies, une diminution du désir sexuel, des sueurs;

 

- les fonctions du foie dont les altérations sont décelables par des dosages d’enzymes hépatiques ;

 

- les reins, le contrôle de la vessie surtout pendant le sommeil, le volume des urines.

 

Des effets secondaires très spécifiques à certaines classes thérapeutiques dépendent unique

 

ment de leur mode d’action. L’ensemble des risques est obligatoirement mentionné sur la notice qui accompagne le produit, même si l’incident n’est arrivé qu’une seule fois sur plusieurs millions de malades traités. Ce principe de prudence, qui peut inquiéter à tort les malades angoissés, a surtout pour but l’information et la transparence.

 

Les accidents de surdosage

 

Les accidents de surdosage ne sont pas des effets secondaires mais les conséquences d’une erreur de posologie, d’une absorption excessive accidentelle ou volontaire ou d’une sensibilité individuelle à une substance. Cinq organes sont concernés en priorité par le surdosage.

 

L’atteinte du cerveau se traduit par des troubles végétatifs ou sensoriels et surtout par des troubles de la conscience: simple obnubilation ou tendance à l’endormissement, coma léger avec préservation des réflexes de toux et de déglutition, coma profond avec perte de ces réflexes de sécurité.

 

L’atteinte du système nerveux végétatif explique les modifications de la respiration et de la circulation sanguine qui peuvent mener à la détresse respiratoire et circulatoire ou à l’arrêt de ces fonctions vitales. Le traitement des troubles de la conscience, de la respiration et de la circulation relève des services de réanimation médicale.

 

L’atteinte hépatique réalise une hépatite toxique, destruction des cellules du foie qui ne remplissent plus leur fonction d’épuration et de fabrication des facteurs sanguins de la coagulation. Si la destruction est importante ou totale, la seule solution est alors une greffe de foie.

 

L’atteinte rénale conduit à l’insuffisance rénale, altération des fonctions d’épuration du sang et de concentration de l’urine. Le rein défaillant peut être compensé par les techniques de dialyse ou remplacé au cours d’une greffe.

« Les médicaments procédure d'évaluation obligatoire, appelée phase de recherche clinique et thérapeutique: la nouvelle molécule est testée, d'abord expéri­ mentalement sur des cultures cellulaires, puis chez l'animal et enfin chez l'homme (avec son accord).

Le but est de garantir l'efficacité du principe actif dans le traitement de la maladie pour laquelle il a été conçu, associée à une bonne sécurité d'emploi.

On étudie ainsi le devenir de la molécule dans l'organisme, les tis­ sus cibles sur lesquels elle agit, les doses, les horaires et les modalités les plus efficaces de son absorption.

Chaque étape, longue et coûteuse, suit une réglementation stricte.

Après dix à quinze ans de mises au point, l'utili­ sation du nouveau médicament dans les hôpitaux puis sa mise en vente dans les pharmacies sont soumises à la délivrance d'une autorisation offi­ cielle par le ministère de la Santé: l'autorisation de mise sur le marché (AMM).

Les tests en double aveugle Pour être considérée comme un médicament, une molécule doit faire la preuve de son efficacité, de 1 Chaque année, a la composition du vaccin antigrippal est modifiée pour s'adapter au mieux aux virus susceptibles de provoquer l'épidémie.

Il appartient � au médecin de prescrire les médicaments.

Certains médicaments ne peuvent être délivrés au public par le pharmacien que sur présentation d'une ordonnance.

C'est une garantie du suivi du traitement par le médecin.

la bonne tolérance de l'organisme à son contact et présenter un rapport bénéfice/risque très positif.

En effet aucun produit actif ne peut être présenté comme dénué d'effets secondaires, mais ils doi- vent être mineurs et négligeables par rapport au service rendu.

Après la batterie d'expérimenta­ tions réalisées dans ce but, le nouveau produit doit subir une épreuve obligatoire depuis les années 1975: le test en double aveugle.

Dans un groupe de malades volontaires, des numéros sont tirés au sort, certains recevant le produit actif, d'autres un placebo -substance totalement inactive qui se présente exactement sous la même forme pharma ceutique.

Ni le médecin ni les malades ne savent qui reçoit quoi, d'où le nom de double aveugle donné à ce test.

En cas d'anomalies évidentes, le test peut être interrompu à tout moment par le médecin, le fabricant ou le ministère de la Santé.

À intervalles réguliers variables selon la nature du produit, l'efficacité et la tolérance du produit sont évaluées pour chaque patient.

C'est seule­ ment lors du dépouillement final des résultats que le responsable du test chez le fabricant fait le lien entre les observations médicales et la nature, active ou placebo, du produit.

Il peut ainsi éva­ luer la différence d'efficacité et de tolérance exprimée par le malade entre le vrai et le faux médicament, ce qui élimine à la fois les succès dus à la nature ou aux qualités de persuasion du médecin et les échecs dus à la nature psycholo­ gique des patients.

On a vu ainsi des placebos donner plus de douleurs d'estomac ou de démangeaisons que le produit testé, ou soulager aussi bien une angoisse ou des jambes lourdes.

Mais en regroupant plus de 120 expérimentations, c'est aussi la méthode du double aveugle qui a relevé une différence significative entre certains médicaments homéo­ pathiques et les placebos auxquels ils sont sou­ vent assimilés.

Les non-médicaments Quand un produit ne satisfait pas aux tests d'effi­ cacité et de tolérance ou quand il n'apporte aucun bénéfice réel, il ne reçoit pas d'autorisa­ tion de mise sur le marché pharmaceutique, ce � Dans les laboratoires pharmaceutiques, la découverte de nouveaux médicaments se fait à partir de substances naturelles (plantes, minéraux) dont on Isole la molécule active par synthèse chimique ou encore par les techniques du génie génétique (fabrication de molécules spécifiques par des micro-organismes conditionnés par manipulation génétique).. »

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