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Grand oral du bac : Médecine LES MALADIES TROPICALES

Publié le 04/02/2019

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L'Institut Pasteur, à Paris, fut fondé par souscription nationale en 1888. Cet établissement reconnu d’utilité publique s’est spécialisé dans les recherches en microbiologie.

 

croûteuses et ulcérées sur la peau. L’autre forme de la leishmaniose est viscérale et sévit dans le bassin méditerranéen et en Inde. Elle se manifeste par une fièvre prolongée, l’augmentation de la taille du foie et de la rate. Si elle n’est pas traitée, elle peut être mortelle. Cependant, des traitements efficaces existent à base de diamidine.

 

Le tourisme dans les pays tropicaux

 

Malgré les progrès considérables de la médecine, de nombreuses personnes, en particulier dans les pays en voie de développement, meurent des maladies tropicales. Mais ces populations ne sont pas les seules victimes. Avant de partir en voyage dans les pays tropicaux, notamment dans ceux où sévissent ces maladies, il est indispensable de se faire vacciner contre tous leurs agents. Ce qui est chose aisée dans les grands hôpitaux. Par ailleurs, l’autorisation d’accès dans certains pays rend les vaccins obligatoires contre la fièvre jaune, le choléra, l’hépatite B, la typhoïde et la variole. On est en droit de vous interdire l’entrée sur le territoire d’un de ces pays si votre carnet de vaccination n’est pas à jour. À l’arrivée comme au retour, un contrôle médical et une mise en quarantaine peuvent être légalement pratiqués.

LES PRÉCAUTIONS À PRENDRE AVANT DE PARTIR EN VOYAGE

Avant de partir dans les pays où sévissent les maladies tropicales, les voyageurs doivent aller consulter leur médecin, au moins trois mois avant leur départ, pour laisser le temps aux vaccins d’être efficaces. Les maladies ci-dessous requièrent des précautions particulières:

Maladies Propagation de la maladie Manifestations Mesures de prévention

sida Rapports sexuels avec une personne séropositive. Le sang contaminé pénètre dans l’organisme. La déficience du système immunitaire provoque des infections secondaires et des tumeurs cutanées. Utilisation de préservatifs. Pour les toxicomanes, ne pas utiliser de seringue usagée. Test de dépistage régulier.

bilharziose Le parasite de la bilharziose pénètre dans la peau lorsque la personne est dans l'eau. Les œufs des parasites entrent dans le réseau veineux et se propagent dans les tissus et les organes, réduisant considérablement l’énergie du malade. Éviter de se baigner dans de l’eau stagnante. Boire de l’eau bouillie et manger des aliments cuits.

choléra Contact avec des aliments, de l'eau stagnante et avec la personne atteinte. Diarrhées particulièrement sévères.  Vomissements et déshydratation. Immunisation préalable et hygiène.

hépatite A Contact avec des malades. Manipuler des aliments et boire de l’eau souillés par des déjections. Fièvre et infection du foie. Immunisation préalable ou injection de gammaglobulines pour une protection temporaire.

paludisme Piqûres d'anophèle femelle. Fièvres, ictère et frissons. Médicaments. Bombe insecticide, serpentin parfumé, moustiquaire.

poliomyélite Manipuler des aliments non lavés et boire de l’eau souillée. Paralysie. Vaccin. Hygiène. Immunisation.

tétanos Plaies souillées. Graves spasmes musculaires et rigidité. Vaccin. Hygiène. Immunisation.

tuberculose Bacille de Koch. Contact avec des malades. Maladie des poumons. Crachements de sang. Peut affecter d’autres organes. Immunisation par le BCG. Repos, vie en air pur, alimentation saine.

typhoïde Manipuler des aliments non lavés et boire de l'eau souillée. Forte fièvre. Infection intestinale. Immunisation et hygiène.

« Les maladies tropicales choléra est, parmi ces maladies induites par le manque d'hygiène, le plus répandu.

Ces mala­ dies parasitaires provoquent en général une ané­ mie et un affaiblissement considérable.

Les maladies de la nutrition Ces maladies, comme le scorbut ou le béribéri, sont aujourd'hui en nette régression.

Il est en effet plus facile de remédier aux carences en vitamines que d'enrayer les épidémies qui se propagent par l'eau, les aliments, les malades ou les parasites.

En revanche, les maladies qui sont dues à des carences en protéines sont plus difficiles à éradi­ quer, car la famine et la malnutrition sévissent encore sévèrement.

Les récoltes sont souvent détruites par la sécheresse, notamment en Afrique, ou par les inondations, comme au Ban­ gladesh.

Elles s'avèrent régulièrement insuffi­ santes pour nourrir un village.

La lutte contre les maladies tropicales Seule la variole a été enrayée de façon efficace.

Une campagne de lutte contre la variole a débuté en 1967, mais il a fallu attendre dix ans pour constater son succès.

L'OMS l'a officiellement déclaré vaincue en 1978.

Les pays en voie de développement n'ont pas les fonds suffisants pour endiguer seuls de telles épidémies.

Les aides .......

L'anophèle (du grec anôphelês, "nuisible") est un moustique dont il existe cinq espèces qui propagent toutes le paludisme.

Aussi appelé fièvre des marais, car la larve de l'insecte vit dans les eaux stagnantes.

C'est la piqûre de la femelle qui contamine.

Cette maladie sévit en Amérique, en Asie, en Afrique tropicale et du Nord ainsi qu'en Europe.

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La bilharziose est véhiculée par un ver parasite qui s'installe dans le système veineux de l'homme.

Il migre et se multiplie dans les veines et les lèse irrémédiablement.

' Le choléra est une maladie infectieuse et épidémique, originaire d'Inde.

Le vibrion cholérique a déferlé sur le monde en sept grandes épidémies entre 1827 et 1975.

! La cécité des A rivières est répandue dans les pays tropicaux et affecte environ un million de personnes dans la seule Afrique de l'Ouest.

' Enlnde, les douches publiques ont été instaurées afin d'apprendre l'hygiène aux enfants et de lutter contre les maladies.

humanitaires leur sont donc très précieuses.

L0r­ ganisation mondiale de la santé (OMS) a été créée en 1948 par l'Organisation des Nations unies (ONU) afin de coordonner les aides sani­ taires de par le monde.

Cette lutte est toutefois très onéreuse.

Aussi, l'OMS a-t-elle décidé de consa­ crer ses efforts à la lutte contre six maladies : le paludis me, la bilharziose, la maladie du sommeil, la lèpre, la filariose et la leishmaniose.

Il s'agit d'une part de soigner et de vacciner, d'autre part d'éduquer et d'informer les populations.

Le paludisme Le paludisme touche environ 200 millions de per­ sonnes et en tue encore 1 million par an.

On peut. »

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