Grand oral du bac : LES MYCOSES - Médecine

« Les mycoses ment prélevé.

À la vue des résultats, la sensibilité du champignon est connue et l'on peut alors pres­ crire au patient des antifongiques spécifiques.

Les mycoses cutanées Certains champignons microscopiques parasites vivent sur notre peau et se nourrissent principale­ ment de kératine, une protéine constituant l'es­ sentiel de la surface cornée de la peau.

En raison de l'attirance des champignons pour les zones humides et tièdes, ces mycoses cutanées vont se développer de préférence dans les plis de la peau (cas de l'intertrigo), entre les doigts, sur le cuir chevelu (teigne) ou encore au niveau des muqueuses (bouche, vagin).

Un simple contact avec une peau lésée ou avec des vêtements infec­ tés suffit pour transmettre la mycose.

Le pied d'athlète Trichophyton, un champignon microscopique parasite de la peau, engendre le mal du "pied d'athlète», qui se caractérise par des crevasses et des fissures entre les orteils.

Proliférant dans des endroits humides, ce champignon se développe chez les personnes ayant des problèmes impor­ tants de transpiration ou portant de façon quasi permanente des bottes en plastique ou encore des chaussettes en nylon qui empêchent la peau de respirer.

Les sportifs et les pêcheurs sont notamment exposés à cette mycose.

Cependant, une hygiène stricte des pieds et le port de chaussettes en coton préviennent le risque de pied d'athlète.

Le traite­ ment de cette mycose repose sur l'application de crèmes antifongiques (contre les champignons) et sur des bains antiseptiques pour les pieds.

Le pityriasis Pityriasis est un terme général désignant une affection cutanée caractérisée par une desqua­ mation localisée, pour l'essentiel au niveau du tronc.

Tous les pityriasis ne sont pas d'origine mycosique.

Une de ces variétés est provoquée par l'attaque microscopique du Malassezia furfur.

Il s'agit, en l'occurrence, du pityriasis versicolor, une affection cutanée relativement fréquente qui se traduit, dans le cas du pityriasis versicolor hyperchrome, par l'apparition de petites taches ' Le nourrisson alimenté au biberon est particulièrement sensible au muguet.

Affectant la muqueuse buccale, le muguet peut également atteindre d'autres parties du tube digestif comme le rectum ou l'anus.

Certains champignons possèdent � des pouvoirs thérapeutiques, notamment antibiotiques, tels que ceux du genre Penicillium.

La pénicilline (en insert sous sa forme naturelle), dissoute dans de l'éthanol, révèle ci.{lessous sa structure cristalline.

brunâtres sur la poitrine et sur le dos.

Celles-ci se décolorent dans le cas du pityriasis versicolor achromiant, survenant généralement après expo­ sition prolongée au soleil.

Cette mycose se mani­ feste par une fine desquamation de la peau.

Les crèmes antifongiques traitant de façon efficace le pityriasis versicolor.

La teigne La teigne provoque soit de larges plaques sans cheveux (teigne microsporique), soit des petites plaques sur lesquelles les cheveux sains et malades s'emmêlent.

Au niveau de la dermatose, le cuir chevelu déprimé est parsemé de croûtes jaunâtres, puru­ lentes et malodorantes.

Les conséquences de la teigne à long terme sont la formation définitive d'une alopécie (chute de cheveux).

La teigne atteint l'homme par l'intermédiaire du chien por­ teur du champignon Microsporum canis.

Le caractère contagieux des mycoses interdit aux personnes affectées de prêter leur vêtement, serviette de toilette, brosse à cheveux ou peigne.

Le muguet Le muguet est une affection de la bouche provo­ quée par une levure appelée Candida albicans.

Il s'observe chez les nourrissons et les personnes âgées porteuses de prothèses dentaires.

Le muguet se manifeste par une irritation de la muqueuse de la bouche qui devient rouge et sèche.

Les parois internes des joues, la langue et le pharynx se couvrent d'un liquide blanchâtre, d'aspect laiteux, qui gêne la déglutition.

Des applications locales de médicaments antimyco­ siques suffisent en général à stopper l'infection.

Il est parfois nécessaire d'administrer un traitement général lorsque la mycose atteint l'œsoph age.

Chez les personnes en bonne santé, la levure Can- di da albicans siège naturellement au niveau de la bouche, du tube digestif et des voies génitales.

Cette parfaite "cohabitation» entre l'organisme et la levure peut s'arrêter et engendrer une mycose.

Ces perturbations de l'équilibre biologique se déclarent chez les personnes ayant des défenses immunitaires affaiblies ou après la prise de cer­ tains antibiotiques.

Le manque d'hygiène favorise également l'apparition des mycoses cutanées.

Les candidoses génitales Naturellement présentes dans la bouche, le tube digestif et les voies génitales, les levures de type Candida vivent en parfaite harmonie avec leur milieu.

Certaines modifications de celui-ci entrai­ nent un changement des levures, qui perdent alors leur caractère inoffensif.

C'est le cas par exemple de certains antibio­ tiques qui provoquent un déséquilibre de la flore intestinale.

Chez la femme, la grossesse modifie le taux des hormones.

Lors de ce changement natu­ rel, la levure Candida prolifère et peut déclencher une mycose vaginale.

Des maladies comme le dia­ bète exposent également les personnes à ce genre de problèmes mycosiques.

L'usage de savons, de gels douche ou même de déodorants qui irritent les muqueuses, est également incriminé dans l'ap­ parition des mycoses génitales.

Ces dernières se traduisent par des pertes blan­ châtres et des démangeaisons.

Les hommes ne sont pas épargnés par ce type de mycoses et souf­ frent de balanite, c'est-à.. »