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Grand oral du bac : LES MALADIES MENTALES

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

Les psychoses

 

L’origine d’une psychose peut être organique ou psychique. Les personnes qui souffrent de désordres psychotiques présentent parfois des comportements irrationnels, dits délirants sous leur forme la plus sérieuse. À la différence des névrosés, les psychotiques projettent leur dysfonctionnement sur le monde extérieur, perdant ainsi contact avec la réalité. La guérison de ces personnes nécessite un soutien psychologique et un traitement médical suivis.

 

La paranoïa est une forme de psychose qui conduit le malade à interpréter le monde comme menaçant à son égard. Cela se traduit par la méfiance, la susceptibilité, l’agressivité, et engendre un délire de persécution. Les patients victimes de troubles paranoïaques souffrent aussi parfois d’hallucinations. Le paranoïaque élabore son délire de persécution à partir d’intuitions, d’observations de la réalité qui, au début, peuvent avoir une apparence cohérente et être crédibles pour son entourage. Beu à peu, le malade perçoit d’innombrables signes de menace et les interprétations s’éloignent toujours plus de la réalité. Comme le patient croit fermement à tous ces phénomènes, toutes les tentatives de le rassurer et de le détromper ne font que renforcer sa conviction. Ce trouble psychotique peut déboucher sur des comportements agressifs dangereux.

BSIP/Girand

La schizophrénie

Le terme de schizophrénie vient du grec et signifie « pensée séparée, fendue ». Cette psychose consiste en une désagrégation de la personnalité, qui perd son unicité, sa cohérence. Elle s’illustre par un dérèglement des relations affectives et des comportements élémentaires. Elle apparaît par périodes et se manifeste généralement chez le jeune adulte, dont la personnalité, pas encore formée, est vulnérable.

 

Si les symptômes les plus importants apparaissent soudainement, le processus d’éloignement de la réalité se fait graduellement, par exemple sous la forme d’une démence précoce. L’individu

 

devient incapable de se concentrer et de communiquer. Sa vie intérieure prend le pas sur le monde extérieur. Il fait des réponses inadaptées aux sollicitations de son entourage.

 

Comment soigner?

 

En fonction de la nature du trouble et de sa gravité, les traitements sont divers et peuvent aller du simple soutien psychologique, d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse jusqu’à l’hospitalisation dans un établissement spécialisé (hôpital psychiatrique ou maison de santé).

 

En règle générale, pour traiter sinon guérir une telle maladie, il faut tout d’abord pouvoir l’identifier et tâcher d’en connaître la ou les causes probables. Pour cela, on fait appel à un psychothérapeute, un médecin spécialisé dans le traitement des troubles psychologiques. À travers les entretiens avec le malade, au cours desquels celui-ci décrit ses comportements, ses pensées et ses angoisses, le psychothérapeute cherche à cerner sa personnalité psychique et à déceler l’origine du trouble. Parfois, une névrose peut disparaître quand le patient prend conscience de la cause profonde de sa maladie.

 

Ce travail est souvent long et difficile. C’est pourquoi les traitements des troubles psychiques allient psychothérapie et médicaments. Le plus souvent et selon les cas, on prescrit des tranquillisants ou des stimulants. Mais ces médicaments,

« Les maladies mentales En effet, la normalité est définie par des conven­ tions propres à une communauté.

L'incar 2ité ou le simple désir de ne pas se con.Jr mer à celles-ci peuvent être considérés dans telle culture comme un comportement pathologique, et dans telle autre comme tout à fait normal.

Une personne peut présenter des signes d'ar­ riération mentale: il s'agit là d'un développement inachevé de l'esprit que l'on ne considère pas comme l'expression d'une maladie mentale.

En effet, la maladie mentale est généralement défi­ nie comme un trouble de l'exercice de la raison.

Il faut aussi distinguer les différents symptômes: la migraine ou l'épilepsie légère.

Ces maux sont provoqués par des dysfonctionnements céré­ braux, et ils n'affectent pas sérieusement l'usage de la raison, bien que, temporairement, ils puis­ sent altérer le comportement d'un individu.

Sigmund Freud Sigmund Freud (1856-1939), médecin autrichien, fit avancer considérablement les études sur les maladies mentales et le psychisme, s'intéressant plus particulièrement au fonctionnement du cer­ veau humain.

Il fut le premier médecin à étudier non seulement les manifestations conscientes du cerveau mais aussi !'«inconscient", qui fait resur­ gir, à certains moments de l'existence, des souve­ nirs profondément enfouis.

Il mit au point une forme de thérapie, la psychanalyse, dont l'objec­ tif a pour but de dévoiler les mécanismes de l'in-! Les grands a malades sont logés dans des chambres aux fenêtres scellées pour éviter qu'ils s'enfuient.

� La guérison des patients passe parfois par des exercices réalisés sous surveillance médicale.

conscient afin de révéler les causes cachées de la maladie mentale.

Freud pensait que les conflits vécus par un individu durant son enfance étaient à la base des troubles mentaux.

Il observa égale­ ment que nombre de ses patients ne pouvaient parler de certains aspects de leur vie intime: ils semblaient ainsi vouloir oublier certains désirs ou expériences.

Freud souligna également le pouvoir de l'esprit sur le corps.

Des symptômes physiques visibles, comme le fait de trembler ou d'avoir mal aux membres, peuvent avoir leur ori­ gine dans le rejet profond de certains souvenirs.

On distingue principalement trois types de maladies mentales: les maladies névrotiques, ou névroses, les maladies psychotiques, ou psy­ choses, et les troubles de la personnalité.

Névroses et phobies Les troubles névrotiques sont relativement répan­ dus.

Les personnes qui en sont atteintes éprou­ vent des difficultés à assumer leurs émotions - joies, colères, peurs ...

-et, en général, les événe­ ments de la vie courante.

Le patient névrosé adopte des modes de comportement dits d'évite­ ment, qui sont une manière toute personnelle de ne pas affronter les problèmes.

Des conditions psychologiques particulières telles qu'un état dépressif ou un sentiment de culpabilité exacerbé favorisent l'apparition de problèmes somatiques.

Le malade est considéré par les autres comme «dérangé" et se sent incapable d'assumer la vie quotidienne.

Conscientde son état, il en souffre mais ne peut y remédier tout seul.

Les types de névrose sont nombreux: ils vont de l'angoisse à la névrose obsessionnelle grave.

La simple anxiété que l'on ressent dans une période de stress ne leur est en rien compa­ rable.

En revanche, la crise d'anxiété est grave quand la personne est prise de bouffées d'angoisse, sans cause apparente, et qui persis­ tent pendant une longue période.

Une crise d'angoisse s'accompagne de suées, de palpi­ tations cardiaques, de difficultés respiratoires et de douleurs musculaires.

Les personnes atteintes de névroses obsession­ nelles mettent en place des rituels quotidiens qu'elles accomplissent de façon irrépressible.

Les personnes qui souffrent de névroses compul­ sives ont une tendance irrésistible à accomplir des actions qu'elles désapprouvent moralement et contre lesquelles elles luttent douloureu­ sement.

Ces névroses altèrent gravement les facultés de concentration.

Ces désordres psy­ chiques sont parfois provoqués par des désirs inconscients réprimés ou par des sentiments de culpabilité intenses.

Les hypocondriaques, obsé­ dés par leur état de santé, s'inventent en perma­ nence des maladies.

Les névroses hystériques se manifestent par des symptômes tels que lestrem­ blements et, plus grave, la perte de la vision, de la parole ou de l'usage d'un membre.

Ces dou­ leurs ou ces incapacités sont très réelles; elles n'ont toutefois aucune cause physique mais sont d'origine psychique.

Le terme de phobie désigne une peur irration­ nelle ressentie devant un objet ou une situation particulière.

C'est une peur panique dont les effets négatifs se répercutent sur la vie quoti­ dienne.

Si l'on peut facilement éviter de croiser des araignées et des serpents, il est plus difficile d'éviter les lieux publics (agoraphobie) ou les endroits clos (claustrophobie).

Les états dépressifs Les états dépressifs réactionnels surviennent à la suite d'un choc émotionnel violent comme. »

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