Grand oral du bac : LES BRÛLURES

« Les brûlures vité de la brûlure dépend des couches de peau atteintes.

Les brûlures se distinguent par leur pro­ fondeur et leur étendue.

On classe les brûlures en trois catégories.

En cas de brûlure superficielle (premier degré), la blessure se limite à l'épider­ me.

La partie touchée devient rouge, gonflée et tendue; la douleur est immédiate.

Les brûlés au premier degré guérissent rapidement.

En cas de brûlure moyenne (deuxième degré), la douleur est très vive, la couche cornée de la peau et la couche de Malpighi se décollent, ce qui forme des cloques.

Celles-ci sont pleines d'une sérosité • En cas de brûlure superficielle : placez la zone concernée sous l'eau froide.

Si les vête­ ments sont en feu, étendez la personne et étei­ gnez les flammes avec de l'eau ou un quel­ conque liquide ininflammable.

Vous pouvez éga­ lement étouffer les flammes en enveloppant le corps de la personne dans une couverture, ce qui empêche l'arrivée d'air.

En revanche, n'enrou­ lez surtout pas la personne et appelez une ambulance.

• En cas d'une grande brûlure causée par exemple par de l'eau boullante, placez la zone endommagée sous l'eau froide, ou plongez-la dans une bassine d'eau froide.

Si vous n'avez pas de quoi faire un pansement stérilisé, cou­ vrez la blessure d'un mouchoir ou d'un torchon propre.

Entourez ce bandage d'un sac plastique propre et appelez � ambulance.

claire.

Après quelques jours, le corps papillaire d'un rouge vif, très sensible, apparaît.

S'il s'agit d'une brûlure profonde (troisième degré), on parle d'escarre cutané.

Toute la peau, qui devient grisâtre et insensible, est touchée.

Même les brûlures superficielles sont doulou­ reuses, car la peau est un tissu très sensible.

Toute brûlure couvrant une importante partie du corps doit être traitée attentivement et sérieusement, même si la personne blessée se plaint à peine, car les terminaisons nerveuses ont pu être endomma­ gées.

Il faut consulter tout de suite un médecin.

Les brûlures .....

chimiques sont dues à une très grande variété de substances.

Ce pied a été brûlé par de la chaux caustique, lors d'un accident survenu sur un chantier de construction.

Les substances chimiques traversent généralement les vêtements.

......

La surexposition au soleil est dangereuse.

Les cellules de la couche supérieure de la peau sont vulnérables et se détachent, exposant au soleil/es couches inférieures sensibles.

Dans les cas graves, une intervention médicale est nécessaire.

Les objets apparemment inoffensifs doivent être manipulés avec soin, car ils sont dangereux.

La semelle du fer à repasser, par exemple, provoque de vilaines brûlures, tout comme une casserole ou la vapeur brûlante d'une bouilloire.

Les radia­ teurs constituent des sources de danger, à moins qu'ils ne soient protégés.

Beaucoup de produits domestiques (soude caustique, eau de Javel, décapants ...

) doivent être conservés à l'abri pour ne pas risquer de causer une brûlure en éclabous­ sant les yeux ou la peau lorsqu'on les renverse.

Il faut faire très attention en manipulant une batte­ rie de voiture, car elle contient une substance très acide et très inflammable.

Si vous donnez les pre­ miers secours à une personne brûlée par un pro­ duit chimique, prenez garde à ne pas entrer en contact avec la substance qui a causé la blessure.

Les enfants Lorsqu'on a des enfants, il est indispensable de tenir tout produit facilement inflammable sous clef, en particulier l'alcool à brûler, la paraffine, les détergents, les produits nettoyants pour le four, les diluants pour peintures et tous les insecticides, fertilisants et désherbants, car tous ces produits causent de graves brûlures chimiques.

LE SAVIEZ-VOUS? • Les phlyctènes -c'est-à-dire des cloques ou des petites poches pleines de sérosité -ne doi­ vent en aucun cas être percées.

Si l'une de ces cloques éclate, la substance rouge qu'elle ren­ ferme s'écoule.

Pour éviter une infection, il convient donc de recouvrir la plaie d'un panse­ ment stérilisé qu'il faut changer autant de fois que nécessaire.

• On dit d'une brûlure qu'elle est bénigne lors­ qu'elle couvre moins de 15% de la surface du corps.

De 15 à 60%, on parle de brûlure grave.

Quant aux brûlures qui couvrent 60% ou plus de la surface du corps, elles ne relèvent pas des méthodes thérapeutiques actuelles.

Les brûlures chimiques provoquent une douleur cuisante et tachent la peau, la rendant très rouge avec des boursouflures et une desquamation.

Les brûlures sur la bouche ou sur la gorge -dues à l'absorption d'un produit corrosif ou d'un liquide bouillant -provoquent généralement des difficultés respiratoires.

Ne tentez pas d'évacuer la substance ingurgitée par vomissement, cela ne ferait qu'empirer les choses.

Appelez immédiate­ ment un médecin.

Une brûlure oculaire nécessite une intervention médicale immédiate.

Les brûlures par liquide chaud sont souvent bénignes, alors que celles provoquées par les flammes sont graves, car en brûlant les vêtements elles prolongent le contact avec le feu.

Le nylon est particulièrement dangereux, car il s'enflamme très vite et s'incruste dans les plaies.

L'électricité peut engendrer une électrocution mais aussi une brûlure grave.

Les acides (ou les bases fortes) sont responsables de brûlures profondes.

Les brûlures par rayons X sont sournoises, car aucun effet par­ ticulier ne se déclenche avant au moins une semaine.

Les tissus se réparent mal et une greffe s'impose.

Les brûlures internes sont très difficiles à soigner.

Les brûlures des voies respiratoires sont hors de portée des soins médicaux et provoquent la mort par asphyxie ou broncho-pneumonie.. »