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Grand oral du bac : LA THÉRAPIE PAR LES COULEURS - La chromothérapie

Publié le 04/02/2019

Extrait du document

Les couleurs et les humeurs

 

Il ne fait aucun doute que les couleurs ont un effet sur nos humeurs et nos comportements. On en voit la preuve dans le fait que chacun d’entre nous a une prédilection marquée pour une couleur. Des enquêtes ont révélé qu’un fort pourcen

 

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Pour déterminer la couleur qui fait défaut à son patient, le chromothérapeute promène lentement un pendule sur une représentation de celui-ci.

tage de personnes (environ 33%) préfère le bleu. Vient ensuite le rouge avec 17%; la couleur qui remporte le moins de suffrages est le jaune. Il reste toutefois que la perception des couleurs est un phénomène subjectif dans lequel les facteurs psychologiques jouent un rôle primordial.

 

Une série d’observations intéressantes confirment l’influence des couleurs de notre environnement sur notre comportement. Leur caractère anecdotique n’enlève rien à leur intérêt. On a remarqué par exemple que les conducteurs de voitures rouges avaient tendance à être plus agressifs que les propriétaires d’automobiles bleues ou blanches. Les couleurs exercent aussi des effets physiologiques certains. Des études ont permis de constater que la pression sanguine baissait dans des chambres peintes en bleu et qu’inversement elle augmentait dans des chambres de couleur rouge, mais ces modifications ne sont ni assez importantes ni assez durables pour que la «méthode» soit érigée au rang de traitement.

Les couleurs et leur influence

Une expérience faite en 1970 à Londres a connu

un certain retentissement. Plusieurs adultes volontaires ont été dirigés vers trois salles de jeux dont chacune avait un décor monochrome. Dans l’une d’elles, murs, sols et objets étaient noirs, dans l’autre, verts, dans la troisième, jaunes. Or il s’est avéré que dans la salle jaune, les objets étaient très fréquemment cassés ou volés, alors qu’aucun accident ou incident de ce genre n’était signalé dans les salles noire et verte.

 

Les psychologues ont distingué les couleurs chaudes et les couleurs froides. Les premières favorisent les processus d’adaptation et d’entrain (rouge, orange, jaune) : elles ont un pouvoir stimulant, excitant. Les secondes favorisent les processus d’opposition, de chute (bleu, indigo, violet) : elles ont un pouvoir sédatif, apaisant. De nombreuses applications de ces valeurs ont été

 

faites dans les appartements, les bureaux, les ateliers. Les couleurs suscitent ce qu’elles symbolisent. Il y a lieu également de tenir compte de leur tonalité, de leur éclat et de leur brillance. Claires et lumineuses, elles produisent un effet plus positif, mais qui peut être démesuré jusqu’à l’excitation. Mates, éteintes, leur effet est plus intériorisé, mais peut devenir assez négatif.

 

Dinshah Gadiali est actuellement le chromo-thérajjeute le plus réputé. Cet hindou, installé aux Etats-Unis, est l’auteur d’une Encyclopédie de spectrochrométrie (1933), qui est l’ouvrage auquel

 

se réfèrent les thérapeutes tant pour la théorie que pour la pratique de la chromothérapie, mais aussi les adeptes de cette discipline.

 

Gadiali y explique comment maintenir en permanence à l’intérieur du corps les sept couleurs du spectre solaire. Il indique que les déséquilibres peuvent être traités en absorbant les couleurs manquantes, comme on prend n’importe quel médicament. Il décrit par exemple comment le lait ou lactose est chargé en couleurs.

 

Les théories de Gadiali

 

Le Soleil étant à l’origine de la lumière terrestre et la lumière étant à l’origine des couleurs, il n’est pas étonnant que la lumière solaire tienne une grande place dans la chromothérapie. Les eaux

 

chargées en couleur, ou colorées, avant d’être administrées au patient, sont exposées aux rayons bienfaisants du soleil. Les chromothérapeutes utilisent souvent des réflecteurs pour concentrer les rayons solaires sur telle ou telle partie du corps. Certaines maladies sont soignées en massant le patient avec des sacs en étamine teints renfermant du sel et qui ont été préalablement exposés au soleil pendant une heure.

« La thérapie par les couleurs libre parfait entre toutes les couleurs du spectre.

La prédominance ou au contraire la déficience de l'une d'entre elles induit un déséquilibre dont le rétablissement nécessite une action thérapeutique.

Les couleurs et les humeurs Il ne fait aucun doute que les couleurs ont un effet sur nos humeurs et nos comportements.

On en voit la preuve dans le fait que chacun d'entre nous a une prédilection marquée pour une cou­ leur.

Des enquêtes ont révélé qu'un fort pourcen- tage de personnes (environ 33 %) préfère le bleu.

Vient ensuite le rouge avec 17%; la couleur qui remporte le moins de suffrages est le jaune.

Il reste toutefois que la perception des couleurs est un phénomène subjectif dans lequel les facteurs psychologiques jouent un rôle primordial.

Une série d'observations intéressantes confir­ ment l'influence des couleurs de notre environne­ ment sur notre comportement.

Leur caractère anecdotique n'enlève rien à leur intérêt.

On a remarqué par exemple que les conducteurs de voitures rouges avaient tendance à être plus agres­ sifs que les propriétaires d'automobiles bleues ou blanches.

Les couleurs exercent aussi des effets physiologiques certains.

Des études ont permis de constater que la pression sanguine baissait dans des chambres peintes en bleu et qu'inversement elle augmentait dans des chambres de couleur rouge, mais ces modifications ne sont ni assez importantes ni assez durables pour que la «méthode •• soit érigée au rang de traitement.

Les couleurs et leur influence Une expérience faite en 1970 à Londres a connu un certain retentissement.

Plusieurs adultes volontaires ont été dirigés vers trois salles de jeux dont chacune avait un décor monochrome.

Dans l'une d'elles, murs, sols et objets étaient noirs, dans l'autre, verts, dans la troisième, jaunes.

Or il s'est avéré que dans la salle jaune, les objets étaient très fréquemment cassés ou volés, alors qu'aucun accident ou incident de ce genre n'était signalé dans les salles noire et verte.

Les psychologues ont distingué les couleurs chaudes et les couleurs froides.

Les premières favorisent les processus d'adaptation et d'entrain (rouge, orange, jaune): elles ont un pouvoir sti­ mulant, excitant.

Les secondes favorisent les pro­ cessus d'opposition, de chute (bleu, indigo, vio­ let): elles ont un pouvoir sédatif, apaisant.

De nombreuses applications de ces valeurs ont été faites dans les appartements, les bureaux, les ate­ liers.

Les couleurs suscitent ce qu'elles symboli­ sent.

Il y a lieu également de tenir compte de leur tonalité, de leur éclat et de leur brillance.

Claires et lumineuses, elles produisent un effet plus posi­ tif, mais qui peut être démesuré jusqu'à l'excita­ tion.

Mates, éteintes, leur effet est plus intériorisé, mais peut devenir assez négatif.

Dinshah Gadiali est actuellement le chromo­ thérapeute le plus réputé.

Cet hindou, installé aux Etats-Unis, est l'auteur d'une Encyclopédie de spectrochrométrie (1933), qui est l'ouvrage auquel Mère et enfant au .....

bord de la mer.

Cette toile de Pablo Picasso (1871-1973) appartient à la • période bleue • du peintre.

Au cours de celle-ci (1901-1904), Picasso rechercha des équivalences expressives entre couleur et sentiment.

Le bleu traduit la mélancolie mais aussi la misère morale et physique des sujets peints.

Il symbolise aussi la période de dénuement matériel et moral que traversa l'artiste durant ces quatre années.

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Pour déterminer la couleur qui fait défaut à son patient, le chromothérapeute promène lentement un pendule sur une représentation de celui-ci.

se réfèrent les thérapeutes tant pour la théorie que pour la pratique de la chromothérapie, mais aussi les adeptes de cette discipline.

Gadiali y explique comment maintenir en per­ manence à l'intérieur du corps les sept couleurs du spectre solaire.

Il indique que les déséqui­ libres peuvent être traités en absorbant les cou­ leurs manquantes, comme on prend n'importe quel médicament.

Il décrit par exemple com­ ment le lait ou lactose est chargé en couleurs.

Les théories de Gadiali Le Soleil étant à l'origine de la lumière terrestre et la lumière étant à l'origine des couleurs, il n'est pas étonnant que la lumière solaire tienne une grande place dans la chromothérapie.

Les eaux chargées en couleur , ou colorées, avant d'être administrées au patient, sont exposées aux rayons bienfaisants du soleil.

Les chromothéra­ peutes utilisent souvent des réflecteurs pour concentrer les rayons solaires sur telle ou telle partie du corps.

Certaines maladies sont soignées en massant le patient avec des sacs en étamine teints renfermant du sel et qui ont été préalable­ ment exposés au soleil pendant une heure.

La chromothérapie La chromothérapie utilise également l'exposition à des radiations colorées.

La couleur qui manque au patient est associée à sa couleur complémen­ taire en vue d'une plus grande efficacité du traite­ ment.

L'énergie irradiée par la lampe est censée passer dans le corps du patient et guérir sa mala­ die.

L'efficacité de ce traitement est contestée par les scientifiques.

Les adeptes de la chromothérapie rétorquent que les effets sur le corps des rayons infrarouges et ultraviolets sont reconnus et admis comme utiles.

Il n'y a donc aucune raison pour que la lumière de la partie visible du spectre ne possède pas, elle aussi, des vertus thérapeutiques.

Les couleurs du spectre Les sept couleurs visibles du spectre soignent des affections spécifiques.

La lumière rouge combat l'anémie; la lumière orange agit sur les bronches, dissout les calculs vésiculaires et rénaux; la lumière jaune soigne la constipation et fait bais­ ser le taux de sucre chez les diabétiques; le vert a des effets sur la grippe et les ulcères; le bleu est efficace en cas de dysenterie, d'ictère, de cou­ pure ou de brûlure; l'indigo soulage les crises d'asthme et l'indigestion; le violet combat les rhumatismes et la méningite.. »

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