Grand oral du bac : LA GROSSESSE ET LA NAISSANCE
Publié le 30/01/2019
Extrait du document
Dans ce cas, les fesses n’écartent pas toujours suffisamment le col de l’utérus - le dégagement de la tête est alors plus long et plus difficile -, ce qui menace la vie de l’enfant. L’intervention du médecin doit permettre une expulsion rapide de cette «tête dernière». Il peut également, avant le début du travail, tenter une version pour remettre le fœtus tête en bas. C’est assez difficile et rarement concluant. La présentation par le siège représente souvent l’indication d’une césarienne.
Si l’enfant souffre, il faut le sortir rapidement à l’aide du forceps par exemple. Cela ne peut se faire que sous anesthésie, le plus souvent générale. La tête de l’enfant est saisie par les pinces du forceps, qui épousent la forme du crâne et permettent une traction efficace.
La césarienne
Quand l’enfant et sa mère se trouvent en difficulté, le médecin pratique une césarienne. Après une anesthésie générale ou épidurale, le ventre et l’utérus sont ouverts chirurgicale
La tétée
ment pour dégager le bébé. Après l’opération, qui dure environ quarante-cinq minutes, on recoud l’utérus et le ventre de la mère. Celle-ci se remet rapidement, la convalescence durant entre quatre et vingt jours.
Lorsque le médecin prévoit un accouchement difficile en raison d’une mauvaise présentation, parce que le bébé est trop gros ou le bassin de la mère trop étroit, il peut décider à l’avance de recourir à une césarienne. Cela est préférable à une césarienne pratiquée «en catastrophe».
A la naissance, le bébé est couvert d’une couche de vernix caseosa (matière grasse blanchâtre) et présente parfois un teint grisâtre. Il pousse un cri correspondant à sa première inspiration qui rassure la mère et l’entourage, puis sa peau prend une jolie couleur rosée.
Une césarienne au Moyen Âge.
Cette opération se pratiquait déjà dans la Rome antique, même si à l'époque les chances de survie étaient faibles.
Cette première respiration n’est pas toujours facile, car il reste souvent un peu de liquide amniotique dans les voies aériennes supérieures, qu’il faut dégager afin que chacune des millions d’alvéoles se remplisse d’air. La première inspiration du bébé lui demande un effort cinq fois supérieur à celui qu’il doit fournir lors des respirations suivantes. Les médecins et les infirmières disposent de différentes techniques destinées à stimuler la respiration, mais l’absence soudaine d’oxygène dans son organisme et le fait de se trouver à l’air libre, hors du ventre de sa mère, sont en général des stimulations suffisantes pour que le nouveau-né inspire sa première bouffée. A ce stade, le cordon ombilical demeure encore intact. Il continue de fonctionner jusqu’au moment précis où le bébé se met à respirer par ses propres
moyens. Le cordon est ligaturé puis coupé peu après, lorsque l’on ne perçoit plus aucune pulsation à l’intérieur de celui-ci. Tant que le cordon bat, il y a intérêt à faire inhaler de l’oxygène à la mère pour que celui-ci enrichisse le sang de l’enfant. On place parfois le bébé plus bas que la mère afin que tout le sang fœtal du placenta passe dans sa circulation sanguine avant de couper le cordon.
On peut placer le bébé sur le ventre de sa mère dès sa naissance. Il sait déjà téter, car il s’est entraîné en suçant son pouce pendant des semaines. Si on le guide vers le sein de sa mère, le réflexe de succion sera immédiat. La tétée stimule l’hypophyse de la mère, qui augmente sa production d’ocytocine. Celle-ci joue alors deux rôles : elle stimule de nouvelles contractions visant à évacuer le placenta et à arrêter tout saignement des vaisseaux arrachés lors du décollement de ce dernier ; elle agit
sur les seins en provoquant la libération de colostrum dans les canaux qui mènent aux mamelons.
Contrairement à la plupart des mammifères, les femmes n’ont pas immédiatement de lait. Les premiers jours succédant à l’accouchement, elles ne produisent que du colostrum, un liquide clair et jaunâtre riche en protéines et en anticorps. Le bébé se nourrit en partie de ce liquide et en partie du glycogène et des graisses qu’il a stockés avant sa naissance : il a donc tendance à perdre du poids.
Toutefois, la succion répétée des seins de la mère induit la production de lait dans les cinq jours qui suivent l’accouchement, et généralement, quand il atteint l’âge de dix jours, le bébé a déjà pratiquement retrouvé son poids de naissance.
«
La
grossesse et la naissance
sieurs repas légers répartis au cours de la journée
plutôt qu'un ou deux repas copieux.
Les premiers signes de la grossesse sont le résul
tat de l'action de deux hormones, l'œstrogène et la
progestérone, qui, au départ, sont sécrétées par les
ovaires de la femme puis, quelques mois après, par
le placenta.
Ce dernier est formé à partir de la com
binaison des tissus de la paroi utérine et de l'em
bryon.
Il permet aux systèmes sanguins de la mère
et de son bébé de communiquer sans être en
contact direct.
Les artères utérines de la mère
conduisent au placenta les éléments nutritifs conte
nus dans le sang.
Les aliments et l'oxygène passent
continuellement du sang maternel dans celui du
fœtus.
Les déchets font le trajet inverse en emprun
tant les veines utérines.
Le placenta fabrique égale
ment lui-même sa propre hormone de grossesse, la
gonadotrophine chorionique, ou «prolan».
Les tests de grossesse
Dès que la femme pense être enceinte, elle doit
se faire ausculter par son médecin.
Il vérifie le
poids, la taille, la tension artérielle de la femme
et examine ses seins.
Le test de grossesse consiste
à détecter- dans un échantillon d'urine-la pré
sence, ou l'absence, de gonadotrophine chorio
nique.
Ce test dure seulement quelques minutes
et est presque totalement fiable.
La femme peut
également faire un test chez elle, en se procurant
un des nombreux produits disponibles chez le
pharmacien.
Le médecin fait en outre un exa
men interne (gynécologique) pour détecter toute
infection ou anomalie éventuelles : rétroversion
de l'utérus ou kyste ovarien.
La seconde étape
Après treize semaines de grossesse, les nausées
matinales cessent généralement.
L'utérus alourdi
appuie sur la vessie et l'intestin, entraînant une
envie fréquente d'uriner et une tendance à la
constipation.
Ces phénomènes sont également
liés aux changements hormonaux qui affectent
les muscles de l'estomac, les intestins et les reins.
Aux changements hormonaux s'ajoute une
prise de poids.
En moyenne, à la treizième semai
ne, la femme devrait avoir pris 500 grammes, puis
4 kg à dix-huit semaines, 9 kg à trente semaines et
13 kg à terme.
Sur ces 13 kg, 3,3 kg sont le fait du
poids du bébé; 1,3 kg est dû aux seins qui ont
grossi et à l'utérus; 1,25 kg au sang supplémentai
re en circulation; 1,2 kg au liquide qui entoure et
baigne les tissus; 0,8 kg au liquide amniotique et
0,65 kg au placenta.
Les 4,5 kg restants correspon
dent aux graisses accumulées dans le corps de la
mère et au lait présent dans ses seins.
L'embryon est maintenant devenu un fœtus.
La
mère arrive à sentir le contour de l'utérus au-des
sus de son bassin.
Ses cheveux deviennent plus
épais et brillants tandis que sa peau semble plus
douce et son teint plus frais, ce sont les consé
quences de l'intensification du flux sanguin.
À la
quatorzième semaine de grossesse, la couleur de
sa peau fonce sensiblement, en particulier autour
des mamelons, sur son front et ses joues, c'est le
"masque de la grossesse''· Une ligne sombre peut
aussi apparaître depuis le nombril jusqu'aux poils
pubiens.
Toutes ces pigmentations de la peau dis
paraissent après l'accouchement.
Des examens réguliers
Une femme enceinte doit consulter régulièrement
son médecin pour s'assurer du bon déroulement LE
PLACENTA
artère utérine
de la mère
veine utérine
de la mère
vaisseaux
sanguins du fœtus
Le placenta .....
est la masse qui
se trouve entre
la paroi de l'utérus
et la cavité
amniotique, et qui
permet à l'embryon
de respirer, de se
nourrir et d'évacuer
ses déchets.
C'est par le placenta
que l'oxygène
et les éléments
nutritifs passent
du sang de la mère
au système sanguin
du fœtus.
Le dioxyde
de carbone et les
autres déchets font
le chemin inverse.
de sa grossesse et pour contrôler l'évolution du
fœtus.
En France, quatre visites prénatales sont
obligatoires.
Au bout du septième mois, la femme
doit s'inscrire dans une maternité pour s'y réserver
une place disponible pour l'accouchement.
Elle doit effectuer des analyses sanguines à
intervalles réguliers pour déterminer son groupe
sanguin dans l'éventualité d'une transfusion.
Ces
analyses détectent également la présence d'anti
corps contre la rubéole.
Si la femme ne possède
pas ces anticorps et qu'elle est affectée par la
maladie pendant les douze premières semaines
de sa grossesse, le cœur , la vue et l'ouïe du fœtus
peuvent être affectés.
En outre, les tests vérifient
que la future mère n'a pas de carences en vita
mines et en sels minéraux, en particulier le fer endomètre
paroi de l'utérus
sang de la mère
veine du fœtus
cordon ombilical
liquide amniotique
qui est indispensable au renouvellement des cel
lules sanguines et le calcium qui sert à fortifier les
os du fœtus.
Enfin, les tests sanguins détectent
certaines anomalies du fœtus comme la spina
bifida, une malformation de la moelle épinière
dans la partie terminale de la colonne vertébrale.
Quand il ne subsiste plus aucun doute sur la
santé de la mère et celle du fœtus, la clinique ou
le médecin arrêtent les tests jusqu'au dernier
mois.
Si un problème grave est détecté lors de ces
premiers tests, l'avortement peut être envisagé.
Une grossesse épanouie
Une femme enceinte doit prendre soin d'elle
même et de son bébé afin que tout se passe bien.
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