Grand oral du bac : LA CIRCULATION SANGUINE (histoire)
Publié le 02/02/2019
Extrait du document
«
La
circulation sanguine
siège d'incessants échanges métaboliques grâce
à leurs parois fines et perméables: les cellules
puisent du sang, les nutriments et l'oxygène, et
rejettent leurs résidus.
Passé le cap cellulaire, le sang artériel devient
un sang veineux, noirâtre et dense: le retour au
cœur est amorcé et se fait par des canaux
convergeant vers d'autres, de calibre croissant:
veinules, veines puis troncs veineux (les veines
caves, supérieure et inférieure) qui s'abouchent
dans le cœur droit.
Les veines, très extensibles,
constituent un réservoir de sang (60 % du sang
total) mobilisable selon les besoins.
La plupart
d'entre elles et surtout les veines des membres
inférieurs ont une paroi interne qui forme des
replis en nid de pigeon: les valvules.
Ces disposi
tifs antireflux n'autorisent qu'un sens à la circula
tion des organes vers le cœur.
En traversant le cœur droit, le sang quitte la
grande circulation pour la petite circulation.
Il emprunte successivement les artères, les arté
rioles, et les capillaires pulmonaires.
Là, le sang
veineux redevient artériel, grâce aux échanges
gazeux qui ont lieu avec l'air inspiré dans les
bronches: le sang rejette le gaz naturel et se char
ge d'oxygène.
Finalement, le sang artériel revient
dans le cœur gauche par les veines pulmonaires
pour repartir dans la grande circulation.
La distribution du sang
La répartition dans l'organisme du volume san
guin varie selon les besoins des tissus.
La vitesse
de perfusion la plus lente est celle des tissus
graisseux (0,5cm3 par minute), la plus rapide,
celle du glomus carotidien (2000cm3 par minu
te), peloton vasculaire situé à la bifurcation de la
carotide primitive.
La vitesse de perfusion s'adap
te pour maintenir à tout instant la pression arté
rielle grâce au cœur , qui ajuste son débit (volu
me sanguin éjecté dans l'aorte par minute) et sa
fréquence (nombre de contractions cardiaques
par minute), et grâce aux vaisseaux (surtout les
artères et artérioles), qui ajustent leur calibre.
Cette dernière modification s'appelle vasomotri
cité et résulte de la contraction (vasoconstric
tion) ou du relâchement (vasodilatation) de la
musculature de la paroi des vaisseaux.
Le contrôle des vaisseaux est assuré par le sys
tème nerveux autonome, indépendant de la
volonté, qui réagit à partir d'informations
variées: barométriques, biochimiques (varia
tions du taux sanguin de certaines substances
comme l'oxygène, le gaz carbonique, le potas
sium, l'acide lactique, etc.) et neurohormonales.
Par ailleurs, chaque organe dispose de son Le
cœur ......
LE SYSTÈME ARTÉRIEL
propulse un flux
puissant de sang dans
les artères parcourant
le corps.
Le ventricule
artère carotide
If"!=----- primitive
gauche
gauche,
chambre
d'éjection du cœur
gauche, expulse
le sang artériel
(oxygéné) dans
l'aorte, artère
principale et point de
départ de la grande
circulation.
L'aorte est
une sorte
de tube de 2,5 cm
de diamètre prenant
origine dans
le ventricule gauche.
artère mésentérique artère
coronaire gauche
Elle donne naissance à
toutes les artères.
En
particulier les artères
coronaires qui
vascularisent
le muscle cardiaque.
supérieure
aorte abdominale
En se contractant,
le cœur imprime
une formidable
impulsion au sang;
pour résister
à cette pression,
les artères sont
dotées d'épaisses
parois.
En contact
avec le sang,
la tunique interne,
ou intima, est
constituée
de cellules plates,
les cellules
endothéliales qui
assurent l'étanchéité
des parois
et empêchent la
coagulation sanguine
dans les vaisseaux.
propre système de régulation vasculaire.
Au
cours d'un effort physique, nos muscles ont
besoin de dix à douze fois plus d'oxygène qu'au
repos.
Sous l'influence des contractions muscu
laires, de la baisse des réserves d'oxygène au
début de l'effort, ainsi que de la production de potassium,
d'acide lactique et de gaz carbo
nique, les muscles autorégulent leur circulation.
Ils déclenchent une vasodilatation artérielle et
capillaire, créant un afflux massif de sang dans
les muscles (trois à cinq fois le volume sanguin
contenu dans le muscle au repos), augmentant
......
C'est l'Anglais
William Harvey
qui a découvert
le mécanisme de
la circulation sanguine
(1628).
Il parvint
à démontrer que
le sang s'écoulait
toujours dans la même
direction dans le bras,
du fait de la présence
de valves dans
la veine..
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