Devoir de Philosophie

Fracture de la colonne vertébrale.

Publié le 07/10/2012

Extrait du document

Fracture de la colonne vertébrale. Le dégagement et le maintien de la victime s'effectuent sous traction constante dans l'axe tête-cou-tronc. Les fractures du cou et de la colonne vertébrale sont parmi les plus dangereuses car elles risquent d'entraîner une paralysie irréversible. Les vertèbres enserrent et protègent la fragile moelle épinière, tissu nerveux qui prolonge le cerveau et assure la transmission des messages nerveux entre les organes périphériques et le cerveau central. Si la moelle est écrasée ou comprimée, les informations ne passent plus dans les deux sens. Il y a alors une paralysie sensitive et motrice pour toutes les régions du corps situées en dessous de la lésion. Cette paralysie peut régresser lentement en cas de compression partielle de la moelle épinière, mais est définitive en cas de section. Comment suspecter une fracture de la colonne vertébrale ? Les signes sont parfois évidents : — position inhabituel...

« Fracture de la colonne vertébrale possible en maintenant la tête dans l'axe du tronc et du cou ; 3.

empêc her une victime consciente de se lever, de se déplacer s'il y a le moindre doute sur l'intégralité de sa colonne vertébrale .

Pour bloquer l'axe tête-cou­ tronc, le sauveteur utilise d'abord ses propres mains .

Si la victime est allongée au sol, le sauveteur se place à sa tête .

Une main est glissée sous la nuque pour la soutenir, l'autre posée sur le fron t empêche les mouvements intempestifs.

Si la victime est assise dans un véhicule, le sauve­ teur se glisse derrière elle et la plaque doucement contre le siège ou contre lui-m ême.

Les deux mains maintiennent la tête en exerçant une très discrète traction dans l'axe tête-cou­ t ronc, comme si l'on vo ulait faire grandir la personne.

Cette traction modérée limite les risques de déplacement d'une ver tèbre fracturée instable .

Ces positions sont maintenues jusqu'à l'arrivée des seco urs publics qui prendront le relais.

Que faire si on est isolé ? L'isolement peut provenir de circons t ances climati­ ques, comme une tempête Le transport d'une victime suspecte de fracture de la colonne vertébrale s'effectue dans un matelas à dépression .

Le matelas épouse la forme du blessé et se rigidifie , empêchant tout mouvement.

de neige, ou géographique (randonnée en montagne, promenade en mer, expédi­ tion en milieu hostile, etc.).

On ne peut alors se conten­ ter d'attendre des secours hypoth étiques .

Deux techniques sont utilisables .

1.

La minerve improvisée Une servie tte épaisse, une pièce de tissu assez grande et roulée sur ell e­ même est passée sous la nuque et enroulée autour du cou .

Si l'épaisseur est suffisante , la tête est correctement maintenue pour évi t er les mouve­ ments dangereux , notamment la flexion du menton sur la poitrine.

2.

L'immobilisation improvisée Une planche es t g lissée sous le dos de la victime, une serviette mince est glissée sous la nuque pour la soutenir, et des liens larges sont posés pour attac her la vi ctime sur cette planche.

On utilise les moyens disponibles sur place : planche, porte, volet, v ê tements découpés ou non, etc.

On peut ainsi attendre plus longtemps les secours ou tenter de rejoindre un lieu habité , avec d'infinies précau­ tions pour ne pas secouer l a victime.

Que font les secours médicalisés ? Pour transporter une victime suspecte de fracture vertébrale, les secours utilisent un matelas­ coqui lle, ou matelas à dépression, qui moule parfaitement le corps du blessé et interdit tout mouvement involontaire.

Malgré la gravi té potentielle des blessures, l'ambulance roule à très petite vitesse pour éviter les secousses et les chaos de la route .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles