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Fausse couche

Publié le 18/02/2012

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Plus de 10 p. 100 des grossesses s'interrompent spontanément pendant les premiers mois de leur évolution. Pourtant le nombre des fausses couches est sans doute sous-estlmé : les avortements sont fréquemment si précoces qu'ils passent inaperçus (simple retard de régies). Mais si l'avortement spontané est souvent accidentel et banal, il prend chez certaines femmes un caractère habituel et se répète à chaque grossesse, réalisant une véritable stérilité permanente. Après deux avortements spontanés consécutifs, les chances d'évolution normale d'une grossesse ultérieure ne sont plus que de 50 p. 100.

« 5 Diverses atteintes d'origine exterieure menacent rceuf. D'innombrables substances teratogenes peuvent alterer Ia sequence des acides nucleiques ou celle des proteines qui constituent desenzymes. Lesaffections virales contractees au debut de la grossesse peuvent provoquer Ia mort de l'embryon.

Ainsi le virus de Ia rubliole atteint- il le genome au moment de Ia division cellulaire, et Ia destruction des cellules touchees entraine des lesions d'autant plus graves que Ia differenciationest moans avancee. 6 II reste beaucoup de points obscurs dans le domaine de I'avortement spontane.

L'age de Ia mere (le taux d'avortemeht augmente avec rage), celui de I'ovocyte (les ceufs abortifs sont plus frequents quand ('ovulation est tardive) ont une influence certaihe sur le developpe- ment de Ia grossesse.

On tend 6 considerer l'oruf nide comme un corps Changer dans ('uterus, qui constituerait une veritable homogreffe, et Ia nidation comme une excep- tion aux resales regissant le rejet des greffes.

On pense qu'une defaillance de cet a Mat de grace immunologique pourrait provoquer un certain nombre d'avortements soon- tanes.

Les progres de I'immunologie doivent permettre d'eclaircir ces mecanismes encore inconnus. 7 L'avortement provoque volontairement est un acte qui presente certains dangers graves pour la femme qui le subit s'iI n'est 'pas pratique dans de bonnes conditions de technique et d'hygiene.

Longtemps sanctionne seve- rement par Ia legislation francaise, it est desormais auto- rise au debut de Ia grossesse. 5 Diverses atteintes d'origine extérieure menacent l'œuf.

D'innombrables substances tératogènes peuvent altérer la séquence des acides nucléiques ou celle des protéines qui constituent des enzymes.

Les affections virales contractées au début de la grossesse peuvent provoquer la mort de l'embryon.

Ainsi le virus de la rubéole atteint- il le génome au moment de la division cellulaire, et la destruction des cellules touchées entraîne des lésions d'autant plus graves que la différenciation est moins avancée.

6 II reste beaucoup de points obscurs dans le domaine de l'avortement spontané. L'âge de la mère (le taux d'avortement augmente avec l'âge), celui de l'ovocyte (les œufs abortifs sont plus fréquents quand l'ovulation est tardive) ont une influence certaine sur le développe­ ment de la grossesse. On tend à considérer l'œuf nidé comme un corps étranger dans l'utérus, qui constituerait une véritable homogreffe, et la nidation comme une excep­ tion aux règles régissant le rejet des greffes.

On pense qu'une défaillance de cet « état de grâce Immunologique » pourrait provoquer un certain nombre d'avortements spon­ tanés. Les progrès de l'immunologie doivent permettre d'éclaircir ces mécanismes encore inconnus.

7 L'avortement provoqué volontairement est un acte qui présente certains dangers graves pour la femme qui le subit s'il n'est pas pratiqué dans de bonnes conditions de technique et d'hygiène. Longtemps sanctionné sévè­ rement par la législation française, il est désormais auto­ risé au début de la grossesse.. »

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