Faire face à un malaise à la suite d'un accident.

« Faire face à un malaise à la suite d'un accident L'émotion provoquant une accélération de la respiration, il n'es t pas rare de voir des signes de tétanie avec fourmillements dans les extrémités, crampes dans les avant-bras, les mollets et la mâchoire .

Quelles sont les causes de ces malaises ? Les uns sont la conséquence directe d'un traumatisme passé inaperçu : choc sur la tête, contusion du thorax ou surtout de l'abdomen, sans lésions apparentes, mais où le malaise révèle des lésions internes graves qui méritent une évacuation en extrême urgence.

Il s'agit parfois d 'une fracture du crâne, d'une hémorragie intra­ crânienne, d'une rupture de foie, de rate ou de rein.

Les autres sont des conséquences indirectes, plutôt en rapport avec le stress de l 'acc ident.

La sécrétion d'hormones de stress favorise la consom­ mation du sucre sanguin, et A TT ENT I ON Certaines hémorragies intra-crâniennes, et parfois abdominales, peuvent survenir jusqu 'à deux mois après un accident passé inaperçu ou déjà oublié.

Tout signe anormal doit être véfifié par un médecin.

peut entraîner une hypoglycémie.

L'hyper­ ventilation est un facteur déclenchant connu de la tétanie.

Certains malades, comme les diabétiques, les asthmatiques , le s épileptiques peuvent voir leur fragile état se déséqui­ librer sous l'effet du stress.

Il y a enfin le problème des réactions émotionnelles à la vue des blessés, des dégâts matériels et parfois du décè s d' un proche dans l'accident, ou de la peur de cette situation.

Que peut-on faire ? La première précaution est d'examiner rapidement toutes les victimes d'un accident, même si tout va bien en apparence.

Devant des troubles du comporte­ ment ou de type tétanie , l'isolement au calme, les efforts pour rassurer, réconforter , apaiser le s angoisses sont justifiés jusqu 'à ce qu 'un médecin puis se examiner la victime.

Devant des troubles de type hypoglycémie, l'absorption de sucre, parfaitement inoffensive, donne des rés ultats spectaculaires : la récupération est presque instantanée.

Devant des troubles qui évoq uent une chute de ten s ion, il faut allonger la victime à plat dos, la recouvrir pour lutter contre le refroidi sse me nt et la surveiller de près en attendant les secours.

Devant des troubles de la conscience, la mise en position latérale de sécurité est le seul geste d'attente efficace.

Les malaises retardés Les malaises retardés surviennent quelques heures ou quelques jours après l'accident.

Ils se présentent avec les mêmes signes que les malaises d'apparition rapide .

Quelles sont les causes ? Les unes sont l'apparition de complications d'un état passé inaperçu : hématome intracrânien compliquant un traumatisme non décelé, rupture tardive mais dramatique d'un organe abdominal, fausse couche provoquée par l'accident.

Les autres sont liées au phénomène de décompen­ sation du stress.

Après une tension vive et prolongée, une période de contrecoup est normale et se traduit par des malaises de formes très diverses .

Que peut-on faire ? Il faut agir comme si l'accident venait de se produire et pratiquer les m êmes gestes.

Mais comme on n'est plus sur les lieux, il ne faut pa s oublier de prévenir le médecin de garde ou les services d'urgences .. »