Faire face à un accouchement inopiné: la mère.

« Faire face à un accouchement inopiné : la mère de raccourcir et de dilater le col de l'utérus.

A un mo­ ment indéterminé, la poche des eaux se rompt, une flaque de liquide est évacuée qu'il faut essuyer avec une serviette propre et repassée.

Peu à peu, la tête du bébé va s'engager dans le canal vaginal et apparaître à travers l'orifice de la vulve, d'abord sous forme d'une touffe de cheveux au moment des contractions.

Celles-ci sont d'autant plus efficaces que la respiration est bien coordonnée, comme la mère a dû l'apprendre lors de la préparation à l'accouche­ ment.

Mais la panique, l'émotion, la douleur peuvent lui faire oublier momentanément ce qu'elle a appris : il faut le lui rappeler sans cesse avec douceur et fermeté .

Les d ernières minutes Lors des trois ou quatre dernières contractions, la vulve se détend progressivement pour atteindre un diamètre suffisant et laisser passer la tête de l 'enfant.

Une dernière poussée franche de la mère permet le franchissement de la vulve .

C'est un moment capital, car le témoin doit vérifier en quelques secondes que le cordon ombilical du bébé n'est pas enroulé autour de son cou .

Si c'est le cas, il doit le faire basculer au-dessus de la tête en le soulevant à l'aide de deux doigts .

Cela permet à l'enfant de ne pas s'as­ phyxier dès la naissance.

Le reste du corps du bébé passe sans difficulté, et l'enfant recueilli est placé sur le ventre de sa mère, recouvert de linges chauffés .

La délivrance C'e st l'expulsion du pla­ centa.

Elle survient entre dix et vingt minutes après la naissance, sous l'effet des dernières contractions .

Elle ne doit jamais être provoquée par la moindre traction sur le cordon ombilical.

Le placenta est conservé pour être montré au médecin qui vérifiera qu ' il est complet.

Au-delà de trente minutes, on pe ut faciliter la délivrance par le massage utérin à travers la ,paroi abdominale .

Que craindre pour la mère? La de'chirure Il est difficile d'éviter la déchirure de la vulve que les médecins préviennent en pratiquant une incision, l'épisiotomie.

Cette déchirure est cepen­ dant moins à craindre chez les femmes qui ont déjà accouché .

Les risques sont ceux des plaies : l'hémorragie d'abord, puis l'infection .

L'hémorragie vulvaire est facilement contrôlée par une pression locale, effec­ tuée à l'aide de compresses stériles ou d'un mouchoir propre.

La compression est maintenue jusqu'à ce que le saignement cesse.

Si c'est nécessaire, une désinfection locale est ensuite pratiquée à l'aide d' un antiseptique non alcoolisé et incolore.

L'hémorragie Une hémorragie utérine, dans les minutes qui suivent l'accouchement, est la complication la plus redoutable .

Elle est favori­ sée par une délivrance incomplète du placenta .

On ne peut pas faire grand­ chose en l'absence d'un médecin.

Le seul geste qui aide l'utérus à se rétracter totalement, ce qui suffit parfois à faire cesser le saignement; est un massage doux de la masse utérine à travers la paroi abdominale.

IMPORTANT Gardez votre calme.

Si l'accouchement est très rapi de, il se passera souvent très bien.

S'il est long , vous avez le temps d e tout préparer et l'espoir que le médecin pourra arriver.. »