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Examiner un nourrisson.

Publié le 07/10/2012

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Examiner un nourrisson. Il ne faut pas hésiter à consulter un pédiatre dès qu'un signe inquiétant est repéré. Examiner un nourrisson, victime d'une maladie ou d'un accident, est un temps capital pour alerter à temps et à bon escient. L'examen est un peu plus difficile que chez le grand enfant ou l'adulte car la communication verbale n'existe pas. Le rôle des parents, qui connaissent parfaitement leur enfant, est primordial. Examiner les fonctions vitales Les paramètres de la normalité sont différents chez le nourrisson. La conscience Il n'est pas trop difficile d'affirmer le coma chez un enfant inerte, sans réaction aux stimulations, impossible à réveiller. Il est beaucoup plus difficile de constater des états intermédiaires si on ne connaît pas parfaitement toutes les réactions habituelles de l'enfant. La respiration Une fréquence élevée, autour de trente cycles par minute, est tout à fait normale. L'accél&...

« Examiner un nourrisson signe équivalen t à une perte légère de conscience.

Il es t touj ours anormal.

Des yeux révulsés so nt fréquents au cours de convulsions, mais peuvent en être un signe isolé.

L'œil enfoncé dans les orbites, un peu mou au toucher , est un signe majeur de déshydratation .

Résumé 0 Les fonctions vitales sont altérées : il faut appeler d'urgence les secours méd icalisés qui donneront par téléphone les mesures d'attente (surveillance de la respiration, refroidissement.

..

) 0 Il existe plusieurs signes subjectifs ou objectifs anormaux : l'enfant doit être montré au médecin ou au pédiatre sans attendre .

Aucun traitement n'est donné en attendant.

0 Les parents sont inquiétés par la présence de modifications de comportement , sans signes objectifs : une surve illance étroite de quelques heures est instituée.

Toute évolution et tout prolongement des anomalies au-delà de ce délai justifient une consultation .

Le nez peut être dilaté à la recherche de l'air, ou se creuser à chaque inspiration.

Sa coloration rose peut virer au bleuâtre, comme les lèvres, en cas de détresse respiratoire.

Les oreilles sont le siège d'une cyanose, coloration bleutée, ou d'un écoulement : sang, liquide clair, pus.

La peau Normalement douce et lisse, la peau est le siège de nombreuses modifications .

Elle devient terne, plissée, peu élastique quand le nourrisson est déshydraté .

Facilement très rouge en cas de fièvre, la pâleur est marquée en cas de saignement, surtout interne.

Toute éruption est anormale et justifie une consultation, mais il est rare que ce soit un signe de menace vitale.

Les troubles du comportement Un jeune enfant en danger présente souvent des troubles du sommei l: agité, pleurant, il refuse de s'endormir aux heures normales.

D' une manière générale, les pleurs d'un enfant sont toujours un signe anormal qui doit attirer l'attention des parents sans les irriter, surtout la nuit.

Ailleurs, ce sont les moments de jeu comme le change ou le bain qui sont modifiés : l'enfant est apa thiqu e, il gein t, il ne joue plus avec ses mains ou ses objets habituels, il répond mal aux stimulations.

S'il pleure, les gestes qui avaient l'habitude de le calmer ne suffisent pas : un câlin, un biberon d'eau sucrée sont sans effet.

Les signes objectifs La difficulté de communi­ quer avec un nourrisson rend très importante la mesure de signes objectifs.

Il y en a deux essentiels : la température et le poids .

La pri se de température doit être le premier réflexe des parents devant un nourrisson d'aspect ou de comportement inhabituel.

Les risques liés à une hyperthermie (convulsions et leurs complications) ne souffrent aucune exception.

La pesée indique une perte éventuelle par rapport au poids précédent connu.

C'est un signe majeur de déshydratation.

L'existence de diarrhée ou de vomissements est un autre signe capital.. »

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