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[Étude des effets des drogues psychédéliques]

Publié le 16/05/2021

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? [ismail qailech1] [frederick pagé2] [Étude des effets des drogues psychédéliques] Présenté à :ismail qailech et frederick pagé Julie-Anne Risler Professeur Département de psychologie Initiation pratique à la méthodologie des Sciences humaines Groupe : [00002] Cégep du Vieux-Montréal Table des matières Liste des figures et des tableaux v Sommaire vi 1. Problématique 1 1.1. Définition du problème 1 Importance du problème 2 État de la question 2 Objectif ou hypothèse de recherche 5 Méthodologie 6 Méthode de recherche 6 Choix de la méthode 6 Technique de recherche 7 1.2. Population étudiée 9 Technique d?échantillonnage et échantillon 9 Définition de l?échantillon  9 Explication de la méthode d?échantillonnage 10 J>Une telle méthode d?échantillonnage était le choix préférable pour nos entrevues en lien à notre recherche, car ces dernières consistent à avoir des témoignages francs, personnels, sur des expériences en lien avec les drogues psychédéliques, soit des substances illégales. Utiliser un appel à tous pour recevoir des candidats volontaires aurait surement été plus difficile et long pour avoir le nombre de sujets voulu. De plus, nous permettant de choisir des personnes de connaissance, la confiance mutuelle entre le chercheur et le sujet augmente, améliorant alors la véracité de nos résultats. Aussi, puisque l?étude se portait sur la population de Montréal, nous avons pu contacter que des individus y faisant partie, et de l?intervalle d?âge ciblé. 10 Protocole expérimental 11 Références bibliographiques 14 Annexe 16 Annexe A : Copie de l?outil de collecte de données 20 Liste des figures et des tableaux [La liste des figures et tableaux est présentée de la même façon que la table des matières ; la page où se trouve chacun de ces éléments est indiquée afin qu?on puisse le repérer rapidement dans le rapport (voir la liste des figures et tableaux de ce manuel, p.xviii).] Sommaire [Le sommaire doit compter au maximum 300 mots et tenir en une seule page. Il reprend en une ou deux phrases les éléments-clés de chacune des sections suivantes : PROBLÉMATIQUE, MÉTHODOLOGIE, RÉSULTATS et ANALYSE ET INTERPRÉTATION. Le sommaire est fréquemment présenté en français et en anglais. Pour ce cours : je vous demande de faire un sommaire en français seulement.] Mots-clés : [Généralement, quatre ou cinq mots-clés apparaissent sous le sommaire. Ces mots doivent être ceux qui sont le plus utilisés dans la littérature pour désigner le sujet d?étude.] 1. Problématique 1.1. Définition du problème Des drogues psychédéliques telles que le diacétamide d'acide lysergique (LSD), la 4-méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), la N-diméthyltryptamine (DMT) ont été utilisées par l'homme depuis des siècles. (Prochazkova, Lippelt, Colzato, Kuchar, Sjoerds & Hommel, 2018). L?encyclopédie Britannica définit les psychédéliques comme étant « des substances dites expansionnistes de l'esprit, qui sont capables d'induire des états de perception et de pensée altérés, souvent avec une conscience accrue de l'apport sensoriel mais avec un contrôle diminué sur ce qui est vécu ». (Britannica, 2007) D?autres termes tel que psycholytique, psychodysleptique, psychomimétique, délirogène, entactogène, etc., sont utilisés et se réfèrent à un angle particulier d?observation des effets des substances psychédéliques. (Sueur, 2017) Dans certaines cultures, ce sont des outils importants pour l'expérience spirituelle, tandis que dans d'autres cultures elles sont étiquetées comme des drogues dangereuses qui causent des addictions. (Garcia-Romeu & Richards, 2018). Dans les années 60, les drogues psychédéliques étaient souvent utilisées dans des recherches expérimentales. Ces dernières sont très rapidement devenues illégales dans de nombreux pays. Le débat sur les dangers de ces substances est lié aux considérations politiques organisées autour du maintien de la politique prohibitionniste qui a été mise en place depuis 1961. (Carhart-Harris, Kaelen, Bolstridge, Williams, Williams, Underwood, Nutt, 2016) Par conséquent, plusieurs recherches sur les hallucinogènes ont été freinées. Aujourd'hui, après des décennies de mépris, les drogues psychédéliques commencent à réapparaître et à devenir un champ de recherche réel et prometteur dans les domaines de la psychiatrie et la psychologie expérimentale et clinique. « De plus, certains psychédéliques ont retrouvé leur statut juridique aux Pays-Bas, ce qui permet aux chercheurs une opportunité particulièrement intéressante de mener des recherches plus approfondies sur eux. » (Prochazkova, Lippelt, Colzato, Kuchar, Sjoerds & Hommel, p. 3402, 2018) Bien que la plupart des hallucinogènes soient actuellement très restreints, la consommation de ceux-ci reste toujours populaire. Les hallucinogènes sont utilisés depuis longtemps par les humains en raison de leur capacité à provoquer des changements profonds dans la perception, les émotions et la cognition. (Bouso, Palhano-Fontes, Rodríguez-Fornells, Ribeiro, Sanches, Crippa, Hallak, de Araujo & Riba, 2015) Importance du problème L?importance de la recherche sur ceux-ci est donc très haute. La recherche qualitative basée sur des autodéclarations souffre de problèmes de validité dus à une mémoire inexacte des participants, à des différences de vocabulaire et de capacités d'expression orale et à des distorsions involontaires ou délibérées de l'expérience subjective (Prochazkova, Lippelt, Colzato, Kuchar, Sjoerds & Hommel, 2018). En effet, des doses élevées de drogues psychédéliques provoquent souvent de la confusion chez les utilisateurs, ce qui rend difficile l'évaluation fiable après l'expérience psychédélique. (Prochazkova, Lippelt, Colzato, Kuchar, Sjoerds & Hommel, 2018). Le besoin de prendre en compte certaines variables est donc dû à l?expérience subjective de chaque consommateur. En effet, chaque personne réagit différemment au psychédélique dépendamment de plusieurs facteurs, tels que le poids, l?environnement dans lequel la substance est consommée, l?état psychologique de la personne, etc. Ces facteurs doivent être pris en compte lors de la recherche. État de la question La première étude consultée est écrite par Carhart-Harris, Kaelen, Bolstridge, Williams, Williams, Underwood et Nutt en 2016 et s?intitule The paradoxical psychological effects of lysergic acid diethylamide (LSD) . Le but principal de cette étude est d'étudier les effets psychologiques aigus et « moyens » du LSD (c'est-à-dire 2 semaines après l'expérience) dans une étude contrôlée par placebo sur des volontaires sains. Des mesures valides de la personnalité, de l'optimisme et des symptômes psychotiques ont été collectées au départ et 2 semaines après le traitement par LSD / placebo, et des mesures de l'humeur, de la cognition et de l'état pseudo-mental ont été collectées à la fin de chaque jour d'administration. Leur hypothèse était que le LSD provoquerait une instabilité émotionnelle et des symptômes de type psychose, mais à long terme, il augmentera la santé mentale et l'ouverture. Cette étude prenait lieu à Londres. 20 volontaires en bonne santé, tous âgés de plus de 21 ans, ont participé à l'étude interne du sujet. Seuls des candidats ayant des expériences passées avec des drogues psychédéliques ont été utilisés pour l?étude. Les participants ont reçu du LSD (75 ?g par injection) de manière équilibrée une fois et un placebo (solution saline par injection) à au moins 2 semaines d'intervalle. (Carhart-Harris, Kaelen, Bolstridge, Williams, Williams, Underwood, Nutt, 2016) L'effet subjectif aigu a été mesuré à l'aide du questionnaire sur le changement de conscience et de l'échelle d'état pseudo-mental (PSI). Au cours de la période de référence et deux semaines a...

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