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En quoi l'infarctus du Myocarde dépend-il de notre hygiène de vie ?

Publié le 18/08/2012

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En ce qui concerne le tabac plus on fume, moins on absorbe d'oxygène, ce qui oblige le cœur à compenser en augmentant sa fréquence de contractions. C'est un facteur de risque avéré de l'infarctus du myocarde. Le tabac favorise l'athérosclérose des artères du cœur. Des plaques d'athérome se forment dans les artères, ces plaques peuvent grossir, ce qui oblige le cœur à forcer davantage. Elles peuvent aller jusqu'à bloquer le passage du sang. Et non seulement le tabac nuit a la santé des fumeurs, mais c'est aussi un facteur de risque pour l'entourage. La nicotine et le monoxyde de carbone, présents dans la cigarette, sont des éléments nocifs.  Comme plusieurs autres drogues connues, la cocaïne entraîne l'accélération du cœur, les pulsations augmentent en fréquence, et la tension artérielle s'élève. Le cœur réclame donc davantage d’oxygène pour travailler. Dans le même temps, les artères coronaires peuvent se contracter et la coagulation s’activer, et donc des caillots se former. Suites possibles: une sensation de construction thoracique (angine de poitrine), voire un infarctus du myocarde et des troubles du rythme capables de causer l’arrêt cardiaque. Les vaisseaux artériels tendent à se resserrer, ce qui constitue un facteur de risque d'infarctus, mais aussi de rupture hémorragique par augmentation de la pression artérielle. Selon les experts en stupéfiants, près d’un tiers des consommateurs de cocaïne souffrent d’angine de poitrine, et 6% d’entre eux connaissent tôt ou tard un infarctus du myocarde. Si l’on associe la cocaïne avec d’autres substances comme la nicotine ou l’alcool, on potentialise la nocivité de toutes ces addictions et le phénomène croît de manière exponentielle. On accumule les facteurs de risque.

« alors enregistrée sur le tracé)des dosages sanguins (certaines enzymes cardiaques sont relâchées dans le sang par le tissu cardiaque lorsqu'il souffre et ne sont donc détectables que dans ce cas)le doppler des artères du cou et des membres inférieurs (étude dynamique des flux sanguins)l'échographie cardiaque ( technique qui permet de visualiser les mouvements du muscle cardiaque, de chacune des cavités cardiaques et permet d'apprécier la qualitéde la contraction, en particulier)la coronarographie (technique d'imagerie utilisant un produit de contraste, qui révèle les obstacles présents dans les vaisseaux du cœur ou artères coronaires)le coroscanner (technique d'imagerie qui permet d'étudier les coronaires en réalisant des coupes transversale très rapprochées) 4) L'électrocardiogramme (doc2) L'électrocardiogramme (ECG), va permettre de confirmer ou de poser le diagnostic d'infarctus du myocarde.

En effet, les ondes décrites sur l'électrocardiogramme,caractéristiques d'un infarctus du myocarde, montreront une activité anormale du cœur.

L'électrocardiogramme est l'examen majeur en cardiologie.L'électrocardiogramme fonctionne par signaux périodiques : un phénomène périodique se reproduit identique à lui-même à intervalle de temps égaux.Exemple : le muscle cardiaque pompe et expulse régulièrement le sang dans l'organisme. Les caractéristiques d'un signal périodique sont la période et la fréquence.

La période T est la plus petite durée au bout de laquelle le phénomène périodique se répète.La fréquence f est le nombre de périodes par unité de temps.

F = 1/TLa fréquence cardiaque correspond au nombre de périodes qui peuvent s'inscrire pendant une durée par minute.

Elle s'exprime donc en pulsations par minute.La tension maximale Umax est la valeur la plus élevée prise pour une tension périodique au cours du temps.

La tension minimale Umin est sa valeur la plus faible.Les réglages de l'électrocardiogramme sont : la vitesse papier qui est de 25mm/seconde, l'amplitude de l'enregistrement qui est 10mm/mV et les filtres de fréquencequi sont de 0,05 à 75 ou 100Hertz. La stimulation électrique d'une cellule musculaire détermine l'apparition d'une activité électrique et mécanique.

Sous l'effet de la stimulation, la surface cellulaire sedépolarise rapidement, ce qui donne lieu à un courant électrique, qui entraîne la contraction.Puis survient la phase de repolarisation, plus lente, ramenant la membrane cellulaire dans son état électrique initial.L'onde d'activation naît dans l'oreillette droite, dans le nœud sinusal, situé au pied de la veine cave supérieure.

Cette onde diffuse ensuite à travers les deux oreillettes,atteint le nœud auriculo-ventriculaire d'ASCHOFF-TAWARA.L'onde de dépolarisation subit un ralentissement à ce niveau, puis parcourt le système HIS-PURKINJE.

Le tronc du faisceau de His se bifurque en deux branchesdroite et gauche :la branche droite parcourt la bandelette anciforme du ventricule droit.

Puis la branche gauche se divise presque immédiatement en deux faisceaux antérieur etpostérieur enfin le réseau de Purkinje s'étend en toile d'araignée sous l'endocarde des deux ventricules.

L'onde de dépolarisation atteint enfin le myocardeindifférencié, qui se dépolarise de l'endocarde vers l'épicarde.Le ralentissement de l'onde de dépolarisation, au niveau du nœud auriculo-ventriculaire, permet aux ventricules d'être stimulés avec un certain retard par rapport auxoreillettes, ce qui favorise le remplissage ventriculaire, passif complété en fin de diastole par la contraction auriculaire.L'activation électrique auriculaire à une durée d'environ 0,10 seconde en moyenne.

Le ralentissement auriculo-ventriculaire dure en moyenne de 0,12 à 0,20 seconde,et l'activation des ventricules se fait habituellement de 0,06 à 0,08 seconde.Lorsque l'onde de dépolarisation à quitté les voies de conduction spécialisées, il se propage dans le myocarde indifférencié.

Pendant les deux premiers centièmes deseconde, c'est la région moyenne du septum qui est dépolarisée, de gauche à droite.

Puis la partie restante du septum et des ventricules est à son tour activée, àl'exception de la région basale.

La dépolarisation se fait à ce niveau de l'endocarde vers l'épicarde.

Durant les deux derniers centièmes de seconde, c'est la partiebasale des deux ventricules et du septum qui sont activées. II/Les Facteur dont dépend l'infarctus du myocarde Tout d'abord, il faut savoir que des facteurs de risque ne sont pas les causes des maladies.

En effet, on peut avoir une maladie sans avoir aucun facteur de risquecomme on peut avoir des facteurs de risque sans jamais déclencher de maladies.

Par contre, les conditions ainsi que les habitudes de vie peuvent augmenter le risquede présenter certaines maladies.Les personnes les plus susceptibles de développer un infarctus du myocarde sont : les hommes, les personnes âgées et les personnes dont la famille a déjà vu unmembre souffrir d'un infarctus du myocarde avant l'âge de 60 ans.

on appelle cela les facteurs de risques non modifiables de l'infarctus du myocarde.

Il s'agit de l'âge,du sexe et de l'hérédité.

Il existe également des facteurs modifiables influençant l'apparition d'un infarctus du myocarde.

Ces différents facteurs sont la sédentarité,l'alimentation, le tabagisme, le stress et l'alcool. A/ A travers l'effort 1)les dangers de la sédentarité La sédentarité est le fait de ne pas pratiquer d'exercice physique régulièrement il favorise le surpoids qui peut participer à la survenue d'un infarctus du myocarde.L'absence totale d'exercice physique nuit au cœur.

Il perd l'habitude de fonctionner à un rythme élevé, et dès qu'on lui demande le moindre effort inhabituel, ils'affole, bat trop vite et n'alimente plus correctement les muscles en sang oxygéné, il n'est pas efficace et les tissus souffrent.

De nos jour la quantité et l'intensité denotre exercice musculaire est beaucoup moins importante que celle qu'avaient l'habitude de fournir nos ancêtre comme avec la posture assise qui a tendance à segénéraliser au travail.

Le manque d'activité physique augmente considérablement le risque de déclencher un infarctus du myocarde.

Il peut être multiplié par 2 et cerisque s'accroît avec l'âge, surtout après 45 ans. 2)En quoi le sport est-il bon pour le cœur? L'activité physique permet non seulement de réduire le sur poids, mais a aussi un effet bénéfique sur l'activité cardiaque et sur l'humeur en général, grâce à lalibération des endorphines. Comme toute bonne chose, il ne faut jamais pratiquer une activité physique en excès, mais plutôt favoriser la régularité.

Ainsi, effectuer une activité physique àraison de 30 minutes 3 fois par semaine sera plus bénéfique qu'une activité de 2 heures 1 fois par semaine. Les efforts dynamiques sont bénéfiques mais doivent être progressifs, l'esprit de compétition doit être évité.

Les sports d'endurance sont les meilleurs, ils permettentd'améliorer les capacités cardiovasculaires sans imposer d'effort trop violent au cœur.

Un cœur entraîné assurera une circulation du sang correcte en cas d'effortinhabituel, il est mieux armée contre un infarctus du myocarde, et de même il récupérera plus vite après un infarctus du myocarde. »

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