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Comment vivre avec le SIDA ?

Publié le 16/01/2012

Extrait du document

On ne voit pas assez , on ne sait pas assez ce que ressent un malade du sida, on ne voit que l'aspect médicale mais que vit il en vrai.

Le rapport avec la mort

 

les psychologues

il nous faut constater que le Sida et la séropositivité sont restés du domaine des biologistes, des médecins . Mais les médecins souligne le besoin d'aide psychologique individuelle et familiale ressenti par les sidéens aux différents stade de la maladie et par les séropositives tenaillées par l'angoisse de l'inconnu. Les psychothérapeutes ont du mal à assumer cette fonction d'écoute du renoncement à l'avenir, à la vie, d'écoute de la culpabilité, de la recherche de valeur spirituelles, morale, sociales ou philosophique qui puissent donner un sens à cet avenir limité et à la mort elle-même. Le corps médical se sent débordé par cette nouvelle tâche, nouvelle par la rapide et inéluctable évolution de la maladie, par la jeunesse de la population atteinte, par la culpabilité exprimée, et surtout par l'association du sexe ou de la drogue et de la mort.

c'est d'abord de toute évidence la souffrance psychique des personnes atteintes par la maladie ou affectées par les premiers symptômes du pré-sida qui mobilise le psychologue.

Le sidéen

On sait par de nombreux témoignages le conflit interne du malade : que l'issue de sa lutte sera probablement fatale malgré l'espoir. Ce face à face avec la mort, comme pour les cancéreux condamnés, nécessite un accompagnement psychothérapie intensif, d'autant plus important que l'environnement familial est souvent défaillant tant est vivace la condamnation de l'addiction toxicomaniaque ou sexuelle « il la bien cherché «les réaction des sidéens: réaction de déni, de refus suivies par la rage face à l'injustice ( pourquoi moi), suivie par un état de désespoir, qui dans les cas favorables, se transforme en résignation et une digne préparation à sa propre mort; cette évolution peut être fortement influencée par la réaction du milieu. En particulier, en ce qui concerne le Sida, il existe un syndrome de rejet, auquel ces patients sont encore soumis.

« les porteurs sains du virus, ce que les américains appellent le « waiting syndrome » (syndrome d'attente).

ils sont porteurs duvirus d'une maladie mortelle pour laquelle il n'existe aucune médiation réellement efficace.

Ils se considèrent comme otagesu virus.

En effet il est prisonnier d'un ennemi qui ne s'est pas encore déclaré, un ennemie prêt à tout instant à déclencherson attaque, imprévisible.

Ils sont en attente constante, attente anxieuse et passive du réveil du virus qui affecteprofondément les capacités de fonctionnement affectif et mental.

Le processus de l'attente se mue souvent chez lesséropositifs en un arrêt, un suspens, en une fixation hypocondriaque, et un arrêt de toutes sexualité pendant plusieurs moisà la suite de l'annonce de la séropositivité.La longueur de l'état de « dormance » ( entre 5 et 17 ans) paraît ne pas atténuer l'angoisse mais au contraire l'aviver.

Le sida et prison le rapport d'un être au temps est un des fondement de l'équilibre mental.

Tout comme dans une situationd'emprisonnement, le sida est à la source d'un présent, vécu comme souffrance due à la contrainte.

Le passé est bloqué dansune nostalgie improductive, le futur n'existe plus, interdisant les projets concret.

Le détenu vit ainsi dans un présentinsupportable que ne protège plus l'espérance.

L'emprisonnement perturbe l'équilibre psychologique.

Le sida vient briser cerecours à l'espérance lointaine en fixant des échéances précises au corps souffrant.

La notion de temps compté, si cruelle àvivre pour la plupart des malades, prend ici une résonance particulière, car la mort annoncée ne laisse même plus à celui quil'attend d'autre ressources que cette attente menaçante.

Ethique et moral Nouvelle calamité des temps modernes, le SIDA a ressuscité les peurs ancestrales tant connues au moyen âge.

Le caractèreinquiétant voire angoissant de cette maladie dû à l’impuissance de la recherche médicale a inspiré l’imaginairecollectif.

L’histoire a démontré jusqu’à présent à quel point la peur pouvait faire surgir la haine et le rejet, ledroit ayant adopté à l’époque de la peste, de la variole, de la syphilis, de la tuberculose ou du choléra, une attitudepeu digne du respect de la personne.

Le droit a fait de la médecine sa complice lors de ces événements.

Ni la médecine ni ledroit ne sont les mêmes aujourd’hui.

Inspiré par le passé, le droit doit éviter les erreurs déjà commises et ne pasoublier que nous vivons dans une société qui cherche à valoriser les droits de l’homme.le rapport des droits de l’homme et le sida Il existe un lien incontestable entre les droits de la personne et la santé.Les droits de la personne et la santé publique visent tous deux la promotion et la protection des droits de la personne et dubien-être des individus.

Dans le contexte de l’épidémie de VIH/SIDA, la promotion et la protection des droits de lapersonne sont essentielles à l’atteinte des objectifs en matière de santé publique, soit :· réduire la vulnérabilité à l’infection à VIH ; · réduire les méfaits du VIH/SIDA sur les personnes atteintes ; · habiliterles personnes et les communautés à lutter contre le VIH/SIDA.

réduire la vulnérabilité a contracter le VIH La prévention de latransmission du VIH se fonde sur l’accès à l’information et au soutien.

La protection des droits de la personnefavorise la création d’un environnement de soutien, nécessaire pour encourager les gens à se rapprocher, à bénéficierde l’éducation et des services en matière de VIH/SIDA et pour les habiliter à changer leur comportement.

Mais lesmesures coercitives (sous la contrainte) enfreignent les droits de la personne, et elles nuisent aussi à ce processus : elles fontfuir les autres personnes à risque.

Les gens ne chercheront pas à obtenir des conseils, des tests, des traitements ni du soutiens’ils s’exposent ainsi à la discrimination, à la divulgation non souhaitée de leur état ou d’autresconséquences négatives.

Les mesures de santé publique coercitives repoussent les gens qui ont le plus besoin de ces services; par conséquent, elles n’atteignent pas les objectifs de prévention par le changement de comportement, les soins etle soutien à la santé.

Plusieurs groupes de la société sont désavantagés en raison de leur statut social ou légal, ou de leurscaractéristiques ethniques ou raciales.

Cela se traduit souvent par un accès restreint à l’éducation et àl’information sur le VIH/SIDA, ou aux soins de santé, conduisant à une plus grande vulnérabilité à contracter le VIH.Dans ces groupes, on peut inclure, entre autres, les femmes, les enfants, les détenus, les réfugiés.Pour protéger la dignité de ceux qui ont besoin d’informations sur le VIH et pour prévenir la propagation del’infection, les droits suivant sont pertinents : - le droit à la non-discrimination : pour que les personnes soient. »

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