CLASSIFICATION DES ARTICULATIONS

« 1/ Les synchondroses.

Les synchondroses sont essentiellement des articulations intermédiaires des os qui n’ont pas terminé leur ossification.

Chez le fœtus, il existe 350 os tandis que chez l’adulte, les cartilages étant soudés, il y en a 172.

L’articulation entre le sphénoïde et l’occipital est une synchondrose typique.

Chez l’adulte, les synchondroses évoluent vers des synostose, c’est à dire que les os se soudent.

2/ Les symphyses.

Il en existe deux chez l’homme : - la symphyse mandibulaire, qui évolue vers une synostose, - la symphyses pubienne, qui elle reste une articulation, avec la présence d’un fibro-cartilage.

Les mouvements de la symphyse pubienne sont très limités; il existe de petits mouvements d’écartement lors de la grossesse sous l’influence de l’imprégnation hormonale.

3/ Les articulation inter-somatiques vertébrales.

Les vertèbres sont associées les unes aux autres à deux niveaux : - Au niveau des corps vertébraux, grâce à un disque vertébral, qui est un fibro-cartilage.

Ce fibro-cartilage présente une organisation bien particulière, ses fibres se répartissent en effet comme les couches d’un oignon, la couche superficielle ayant des fibres verticales alors que les couches sous-jacentes sont obliques et perpendiculaires les unes aux autres.

- Une articulation postérieure au niveaux des apophyses articulaires, comparable aux bras que l’on met derrière une chaise.

C.

Les jointures synoviales.

Les jointures synoviales présentent une cavité articulaire dans laquelle on trouve un tissus séreux, la synoviale, permet le glissement des surfaces l’une sur l’autre.

1/ Les jointures planes (ou arthrodies).

L’articulation acromio-claviculaire est une arthrodie, les surfaces articulaires sont planes et présentent des petits mouvements de glissement.

Il est important de connaître la direction d’une surface articulaire qui est définie par la perpendiculaire élevée de la surface.

Par exemple, pour l’articulation acromio-claviculaire, la surface acromiale regarde vers le haut, le dedans et l’avant, la surface articulaire de la clavicule étant inversement conformée.

2/ Les gimglymes (ou trochlées).

Elle est représentée par une poulie : on a une poulie pleine qui s’articule avec un crochet, comme dans l’articulation huméro-ulnaire.

La ginglyme ne présente qu’un seul degré de liberté, ne permettant que les mouvements de flexion et d’extension.

Elle fonctionne comme une charnière.

Pour décrire la poulie, on parle de la gorge et des deux joues de cette poulie.

Le crochet présente également une joue médiale et une joue latérale.

3/ Les articulations toroïdes (ou articulations en selle ou par emboîtement réciproque).

C’est une articulation qui présente une concavité et une convexité qui sont perpendiculaire l’une à l’autre.

Les articulations trapézo-métacarpienne du pouce et sterno-chondro-sterno-claviculaire sont des articulations en selle.

Les articulations toroïdes présentent deux degrés de mobilités qui sont successifs et qui ne sont pas combinables.

4/ Les articulations trochoïdes.

L’articulation trochoïde est constituée par un cylindre plein dans un cylindre creux.

L’articulation entre le radius et l’ulna et une articulation trochoïde.

Les mouvements peuvent être des mouvements de rotation ou d’enfoncement, mais ce mouvement d’enfoncement n’est pratiquement pas possible.

L’articulation de l’atlas et de l’axis au niveau de la base du crâne est une articulation trochoïde.

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