C ONDUCTION D E L 'INFLUX N ERVEUX P lan du cours: I

« On obtient deux réponses.

La seconde réponse est, bien sur, du à l'influx antidromique.

CD correspond au temps pour parcourir la distance cathode----.

muscle= c'est l'onde M @ correspond à un trajet beaucoup plus long, cathode----.

moelle épinière----.

muscle= c'est l'onde Fou onde tardive antidromique.

Ces 2 ondes servent à mesurer le temps de conduction proximal (TCP) et le temps de conduction distal (TCD).

~-T-C_P_=_F_-_M_2 -_l_m_s~~ ~ 1 ms= c'est le temps de passage de l'influx par le soma.

r Cathode F-M-1 TCP F,atio = 2M = TCD = 1,1 C'est, en fait, le rapport entre la conduction proximale ~ et la conduction distale.

La valeur normale dec ce rapport est de 1, 1.

Grâce à la connaissance du F,.,j"' on peut connaître l'origine d'un ralentissement de la conduction.

Si le ralentissement a une origine proximale, le F,.,io est supérieur à 1, 1.

Si le ralentissememnt a une origine distale, le F,.,io est inférieur à 1,1.

Il.

NATURE ET ANALYSE DES COURANTS.

On analyse les courants à l'aide du montage suivant On constate que les courants injectés se propagent en se réduisant en intensité.

De plus, ils ont tendance à s'échapper= ce sont les courants de fuite.

Il y a 2 aspects qui interviennent : - les résistances axoplasmiques.

- le cararctère isolant de la membrane.

DDP Valeur seuil Distance de l'axone (en mm) Le point 0 correspond au point ou l'on injecte le courant.

La partie hachurée correspond à une polarisation normale de la cellule.

La partie en pointillée correspond à la valeur seuil d'ouverture des protéines canaux.

La zone limitée par les traits rouges correspond à la zone d'efficacité de la membrane.

C'est la zone où le potentiel est supérieur à la valeur seuil c'est-à-dire une zone où se régénèrent les PA.

Plus on augmente la taille de cette zone, plus on augment le vitesse de la conduction.

Pour augmenter la vitese de conduction, il faut se faire propager au loin les courants.

Pour cela, il faut diminuer les résistances axoplasmiques et donc augmenter le diamètre.

On peut donc conclure que le calibre conditionne la vitesse.

Le second facteur qui intervient est la myélinisation de la fibre nerveuse.

La myeline bloque les courants de fuites, c'est un isolant, et oblige la production de courants saltatoires.

Les courants saltatoires sont forcés par la présence des noeuds de Ranvier qui sont les seuls endroits où il y a des protéines canaux sodiques voltage dépendant.

L'avantage des courants saltatoire est qu'ils provoquent un gain energétique certain car ils ne font fonctionner qu'une partie de la membrane.

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