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Anthropologie Identification 12/01 I - Principe Le principe de l'identification est de vérifier une hypothèse , c'est dire qu'il présente une méthode scientifique « rigoureuse ».

Publié le 03/10/2014

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Anthropologie Identification 12/01 I - Principe Le principe de l'identification est de vérifier une hypothèse , c'est dire qu'il présente une méthode scientifique « rigoureuse ». Par exemple on retrouve un corps dont on ne connaît pas l'identité et il existe une liste de personnes disparues. -> L'hypothèse peut être : La personne correspond à une personne sur la liste. On va d'abord faire une radiographie puis on va analyser le dossier médical ou dentaire de la personne et dans une 3ème étape on va établir une compatibilité ou un incompatibilité entre les observations faites et les documents. Ceux qui pratiquent les identifications sont des médecins légiste, des odontologistes ou un anthropologue qui est généralement un médecin légiste. -> Pour confirmer l'hypothèse il faut avoir au préalable une petite idée de la personne dont il pourrait s'agir, on appelle cela la présomption d'identité, dans ce cas la démarche est comparative. Quelques fois on retrouve des corps dans des circonstances où on ne peut pas faire de présomption d'identification, on va alors apporter aux enquêteurs tous les éléments qui permettent de donner des estimations de la taille, de l'âge, du sexe, des infos sur le mode de vie ou des habitudes professionnels sur la personne. Avec toutes ces informations on aura une forme de profil de la personne et les enquêteurs vont essayer de voir si ils peuvent faire correspondre cette personne avec une personne disparue. Dans un deuxième temps on fait une démarche comparative. II - Indications d'identification Lorsqu'il y a un grand nombre de personne décédées dans un même lieu et dans un même temps il nécessaire de faire une identification rapidement. On peut avoir des corps non identifié, des corps qui sont abimés et qu'on ne peut pas présenter a une famille comme les corps carbonisés, les suicides sur des voies ferrés, les corps décomposés, les noyés et les corps que l'on retrouve a l'état de squelette. III - Intervenants Les premiers impliqués sont les forces de l'ordre qui s'occupent de récupérer avec l'aide du médecin légiste les papiers, les bijoux, la taille des vêtements, la couleur des vêtements. Dans un deuxième temps ils ont le rôle de faire un relevé d'empreintes digitales, c'est très utile dans le cas où la personne est connue des services de police ce qui rend l'identification immédiate. Leur autre rôle est la constitution des scellés, les médecins légistes vont faire des prélèvements, pour les exploiter il faut qu'ils aient été classés sous scellé, un scellé correspond à mettre le prélèvement dans un conditionnement sur lequel les policiers viennent apposer un sceau de cire.<...
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« Anthropologie Identification 12/01 assez précise sauf dans le cas de la carbonisation où l'on a une destruction partielle des os. L'anthropologue détermine le sexe du squelette si on dispose des os du bassin ou du crane. Il peut également donner une estimation de l'âge par l'étude des surfaces articulaires car elles s'usent au fur et a mesure que l'on vieillit. L'odontologiste qui est chirurgien dentiste de formation est spécialisé en identification. Il compare les maxillaires et l'environnement buccodentaire au dossier dentaire de la personne. Le biologiste est celui qui travaille dans les laboratoires agrées qui explique parfois le délai d'attente pour les resultats. IV – Nécessité de l'identification La nécessité de l'identification est de rendre le corps à une famille plus rapidement possible pour qu'elle puisse entamer un processus de deuil, quand on perd un proche on a toujours un espoir qui existe et il est important de mettre un terme a cet espoir. L'identification a un intérêt public pour des raisons économiques, un médecin constate le décès, il recherche les signes négatifs de la vie et les signes positifs de la mort, ensuite un certificat de décès est rédigé par le même médecin et il indique l'identité du mort. → Il va alors rédiger un acte civil de décès. Si on a pas de corps on ne pourra pas procéder a cet acte civil de décès et on supposera que la personne est toujours vivante, c'est ce qu'on appelle une situation d’absence. Quand on retrouve un corps et que l'on ne connait pas son identité on rédige un certificat de décès sous X. On peut réduire le délai d’absence de 20 ans à 10 ans suite à l'accord d'un juge. Si on présume qu'une personne est décédée et que l'on en a pas la preuve comme par exemple dans un crash d'avion (la personne est sur la liste des passagers mais les corps sont tellement fragmentés qu'on ne peut pas les identifier) on fait alors une déclaration judiciaire qui se produit dans les 3-4 mois qui suivent l'accident. V - Méthodologie L'expert est assermenté et va devoir se présenter un jour devant le président d'un jury et expliquer les conclusions qu'il a établit dans son rapport, il aura en face de lui des avocats aux aguets pour trouver les failles de cette conclusion.

Un avocat a l'avantage de contester l'identification d'une victime pour protéger son client car contester l'identification de la victime permet de dédouaner l'agresseur. → L'expert est nommé par un magistrat, on ne peut pas se saisir soit même d'une mission d'identification, on la reçoit d'un juge d'instruction ou d'un procureur. • Etape post-mortelle : On travaille sur le corps retrouvé on va observer, analyser, photographier, radiographier ce corps et on va établir un rapport écrit que l'on communiquera au magistrat. → On met la formation médicale au service de la justice et on devient auxiliaire de justice. • Travail en laboratoire : Il permet d'analyser plus précisément des pièces osseuses,. »

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