Grand oral du bac : LES PROBABILITÉS
Publié le 09/02/2019
Extrait du document
Les paris
Les jeux d’argent consistent généralement à parier sur la réalisation d’un événement. Peu de personnes gagnent véritablement de l’argent avec les jeux de hasard : les organisateurs de ces jeux fixent les règles de telle sorte qu’ils tirent des profits au détriment des joueurs.
Dans une course avec 6 chevaux engagés (dont nous supposerons identiques les probabilités de gagner), un cheval donné a 1 chance de gagner contre 5 de perdre. La cote proposée sera, par exemple, de 4 contre 1 (au lieu de 5 contre 1): cette différence permet à l’organisateur de faire un profit. En effet, si 6 personnes parient chacune 100F sur un cheval différent, l’organisateur encaisse 600 F Après la course, l’un des joueurs récupère sa mise ainsi que 4 fois le montant de celle-ci, soit 500 F Les joueurs malheureux, évidemment, ne récupèrent rien. L’orga-
nisateur, lui, gagne 100 F de manière certaine. La réalité s’avère évidemment plus complexe, mais le principe demeure le même : l’organisateur fait un profit s’il est capable de proposer des cotes adéquates en fonction des paris qu’il reçoit des joueurs. Dans le cas contraire, il perdra.
Les assurances
Nous sommes exposés à des risques tout au long de la journée, par exemple en traversant une rue ou en prenant notre voiture. Le risque peut bien sûr être réduit en faisant attention mais il sera toujours présent. Il est aussi possible de souscrire une assurance non pour éviter les risques mais pour ne pas trop pâtir des conséquences qu’ils pourraient engendrer. Ce faisant, et si l’événement fâcheux se réalise, l’assureur nous verse une somme d’argent en dédommagement : nous « gagnons » ainsi notre pari. Sinon, nous perdons notre mise, c’est-à-dire la cotisation d’assurance : comme dans le cas des chevaux, une partie des sommes perçues retourne aux «joueurs» (assurés), une partie reste à l’assureur pour couvrir ses frais et constituer ses bénéfices. Contrairement aux jeux d’argent, la rétention d’une partie des sommes versées par les compagnies d’assurances correspond au prix à payer par l’assuré pour être protégé d’un aléa, d’un risque.
Les accidents entraînent parfois des déboires financiers très importants, qui peuvent dépasser les capacités du ou des responsables. C’est parce qu’il rassemble des primes en grand nombre que l'assureur pourra néanmoins faire face et indemniser les victimes dans les limites qu’il a fixées par contrat.
«
Les
probabilités
nombre de rangements possibles de trois objets
est égal à 2x3 , soit 6.
Plus généralement, considé
rons un ensemble finiE de cardinal n.
Le nombre
de façons de ranger les n éléments, ou nombre de
permutations den éléments, est égal à: nx(n-1)
x(n- 2)x ...
x 1, nombre noté n'(« factorielle n»).
Arrangements et combinaisons
Le nombre de façons de choisir p éléments
parmi n éléments (pLn) en les ordonnant est
égal à:
' Lancer quatre pièces identiques donne seize
configurations que l'on peut ranger dans cinq
catégories correspondant au résultat obtenu.
Obtenir deux côtés faces et deux côtés piles est
le résultat le plus fréquent (6 chances sur 16).
n'
nx (n-I) x ...
x (n-p+ 1) = c-· -\
(n -p )1
noté (�).
ll s'agit du nombre d'arrangements de
p éléments dans un ensemble à n éléments.
Si
l'on ne considère pas d'ordre entre les différents
objets, on a affaire à une combinaison.
Le
nombre de combinaisons (ou choix) possibles
de p éléments parmi n éléments est donné par:
C?,=-- n-' -
= �
p! (n-p)' p!
Les probabilités
On dit qu'un événement est aléatoire lorsqu'on
ne peut le prévoir; il est dû au hasard.
Par défini
tion, la probabilité d'un événement, probabilité
pour que la situation coorrespondante se pro
duise, est le rapport du nombre de cas favo
rables (nombre de cas où l'événement se pro
duit) au nombre de cas possibles, à condition
que tous les cas soient équiprobables, c'est-à
dire aient le même nombre de chances de se
produire.
Par exemple, lorsqu'on lance une
pièce en l'air, il y a une probabilité de 50%
qu'elle tombe sur le côté «face», soit une chance
sur deux.
Cela signifie qu'en moyenne, et après
un assez grand nombre de lancers, environ la
moitié des pièces sera tombée sur le côté pile,
l'autre moitié sur le côté face.
Les deux événements "la pièce tombe sur le
côté pile'' et "la pièce tombe sur le côté face»
sont donc équiprobables: ils ont la même proba
bilité de se produire.
Si la pièce n'est pas équili
brée, elle aura davantage de chances de tomber
sur un côté plutôt que sur l'autre; la probabilité
de l'événement correspondant au premier côté
sera alors supérieure à celle de l'autre événe
ment.
Dans tous les cas, la probabilité d'un évé
nement est toujours comprise entre 0 (l'événe
ment ne se produit jamais) ou 1 (l'événement se
produit toujours; on dit qu'il est certain).
Dans les courses hippiques, on parle de cote.
On dit qu'un cheval a une faible cote (il ne rap
portera pas beaucoup d'argent) s'il a des
chances importantes d'arriver en tête de la course.
La cote est la mesure de la probabilité que le che
val soit perdant par rapport à la probabilité qu'il
gagne la course.
Ainsi, dans le lancer d'une pièce, deux cas
sont possibles : la pièce tombe soit côté face, soit
côté pile.
Supposons que le côté face soit
gagnant; un cas sur deux est gagnant, l'autre est
perdant : la cote est de 1 contre !.
Lançons main
tenant un dé et supposons que lorsque le 6 est
obtenu, on gagne un lot.
Parmi les six cas pos
sibles, un seul est gagnant (correspondant au 6),
les cinq autres étant perdants : la cote du 6 est
donc de 5 contre 1.
Revenons aux pièces, mais
lançons cette fois deux pièces simultanément.
- événement A: "les deux pièces tombent sur
le côté face»;
- événement B: "les deux pièces tombent sur
le côté pile»;
- événement C: "les deux pièces tombent sur
des faces différentes >>.
On pourrait penser que la probabilité d'obtenir
chaque événement est égale à 1/3 (environ
33 %).
Mais l'expérience montre que pour 100
Le propriétaire des machines à sous gagne .....
tou jours, car une partie de l'argent n'est pas
redistribuée et est retirée de la machine.
Quant aux joueurs, ils perdent sur le long terme,
sauf pour l'heureux gagnant, à condition
qu'il sache s'arrêter au bon moment.
lancers,
l'événement A et l'événement B se pro
duisent chacun 25 fois, et que l'événement C se
produit 50 fois.
Considérons deux pièces différenciables: l'une
blanche, l'autre jaune.
On peut observer quatre
événements différents:
- D: "les deux pièces tombent sur le côté
face»;
-E: "la pièce blanche tombe sur le côté face
et la pièce jaune sur le côté pile'' ;
- F: "la pièce blanche tombe sur le côté pile et
la pièce jaune sur le côté face»;
- G: «les deux pièces tombent sur le côté
pile>> .
On constate que les événements E et F seraient
confondus si les deux pièces étaient identiques
(cas d'étude précédent), c'est ce qui explique
que la probabilité de l'événement «les deux
pièces tombent sur deux faces différentes'' (situa
tion C dans le cas précédent) soit alors deux fois
plus importante que celles des événements A et
B rencontrés précédemment.
On se propose à présent de déterminer la pro
babilité, en lançant deux dés, d'obtenir un total
de 7.
Calculons d'abord le nombre de combinai
sons possibles de deux chiffres choisis parmi six.
Considérons que l'on a obtenu 1 avec le premier
dé.
Sur le second dé, on peut obtenir 6 chiffres
différents (de 1 à 6), soit 6 combinaisons pos
sibles avec le premier dé.
Comme le premier dé
peut marquer 6 chiffres possibles, le nombre de
cas possibles est donc 6x6, soit 36.
Les cas favo
rables à l'événement considéré sont les combi
naisons suivantes pour les deux chiffres apparais
sant sur les deux dés: 1-6; 2-5; 3-4; 4- 3; 5- 2
et 6- 1.
Le nombre de cas favorables est donc
égal à 6.
Ainsi, la probabilité d'obtenir un total de
7 avec les deux dés est de 6/36, ou 116.
De même,
on pourrait montrer que la probabilité d'obtenir
un double 6 avec les deux dés est de 1/36.
Comme 1136 est très petit devant 116, on a beau
coup plus de chances d'obtenir un total de 7
qu'un double 6 (ou qu'un double chiffre plus
généralement).
Événements indépendants
• Calcul par dénombrement
Au Monopoly , jeu qui se joue avec deux dés, la
règle stipule qu'il est «interdit» d'obtenir les
mêmes chiffres sur les deux dés pour trois lancers.
»
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