Exposé en logicomathématiques
Publié le 15/05/2023
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«
Activité : logicomathématique
Plan
Introduction
Définition de quelques concepts :
a)
b)
c)
d)
La classification :
L’inclusion de classe :
La sériation :
Le nombre :
1 OBJECTIFS GENERAUX :
2 Principes psychopédagogiques
3 Démarche
4 Conclusion
Introduction :
La logique selon Larousse signifie : raisonner juste avec
méthode et cohérence d’idée, étude de l’ensemble des
procédures
cognitives.
Les
logicomathématiques
prennent en charge les activités qui développent l’esprit
logique et relationnel chez l’enfant par le biais de la
manipulation, de la verbalisation et de la représentation
graphique.
Elles
étudient
par
le
moyen
du
raisonnement déductif les propretés des êtres, des
objets (nombre, figures géométrique) ainsi que les
relations qui existent entre eux.
Au préscolaire,
l’initiation aux logicomathématiques invite l’enfant à
l’exploration du réel, de la reconnaissance des formes
et leur mise en relation, de la manipulation des notions
d’espace et de temps, tout ceci à travers un langage
simple et naturel.
Définition de quelques concepts :
Pour acquérir le nombre, l’enfant doit maitriser la
classification, l’inclusion de classes et la sériation.
a)
La classification :
C’est le fait de regrouper des objets selon une propriété
commune : tous les rouges, tous les ronds, tous les
stylos, tous les crayons...
On Fait une classification à
chaque fois que l'on regroupe tout ce qui va ensemble.
La classification permet d'acquérir le nombre.
Par
exemple, le nombre 4 est le nom de tout ce qui est
composé de 4 éléments.
Quand elle n'est pas maîtrisée,
on constate des difficultés avec les tableaux à double
entrée ou avec la négation.
b)
L’inclusion de classe :
Deux classes peuvent être incluses l'une dans l'autre.
Par exemple, la classe des éléphants est incluse dans la
classe des animaux.
On peut
ainsi dire qu'un éléphant est toujours un animal, mais
qu'un animal n'est pas toujours un éléphant.
Maîtriser
l'inclusion de classe c'est « avoir la certitude que la
partie ne saurait contenir plus d'éléments que le tout ».
Exemple : on place 5 dessins d'éléphants et 3 de lions.
De quoi y va-t-il le plus ? Des éléphants ou des
animaux ?
c)
La sériation :
d)
Chiffre :
e)
Le nombre :
Cette opération logique consiste à ranger des objets
selon un critère
d’ordre.
Par exemple, ranger « du plus grand au plus
petit ».
Quand on est face à des activités de
comparaison de longueurs, de tailles, de Contenances :
utiliser des gommettes, des barrettes découpées, des
billes, des verres d'eau...
Quand on est face à des activités de comparaison de
poids : utiliser
des objets lourds et des objets légers.
Il existe 10 chiffres : 0-1-2-3-4-5-6-7-8-9
Ces signes ou symboles servent à écrire tous les
nombres comme les 26 lettres de l’alphabet servent à
écrire tous les mots.
Par analogie avec les mots, on
peut dire que les chiffres constituent l’alphabet des
nombres.
Le nombre représente une quantité / une valeur et peut
être écrit avec un ou plusieurs chiffres.
Un nombre est un concept permettant d’évaluer et de
comparer des quantités ou des rapports de grandeurs,
mais aussi d’ordonner des éléments par une
numérotation.
Souvent écrits à l’aide d’un ou plusieurs
chiffres, les nombres interagissent par le biais
d’opérations qui sont résumées par des règles de
calcul.
Notion qui permet de compter, de dénombrer les
choses ou les êtres, de classer les objets, de mesurer
les grandeurs : Apprendre la suite des nombres.
(Source : encyclopédie Larousse).
LES ASPECTS DU NOMBRE :
Le nombre présente cinq aspects :
- L’aspect cardinal lié à la notion quantité
dénombrée, comptée des collections : "il y a trois
poires" ;
- L’aspect ordinal lié à la notion de numérotage, de
rang dans une série ; l’aspect ordinal des nombres
c'est le fait que les nombres permettent de donner
la place d'un élément dans une liste ordonnée :
"Astou est quatrième" ;
- L’aspect groupement ou base qui détermine la
valeur de chaque chiffre dans un nombre
(numération décimale)
- L’aspect symbolique lié à l’écriture en chiffres ;
- L’aspect lecture lié à l’écriture en lettre du nombre.
L’étude
des
opérations
doit
articuler
la
compréhension du sens et la technique.
Travailler sur
le sens revient à réfléchir sur la situation.
Travailler
sur la technique équivaut à étudier les propriétés, les
transformations et les calculs.
CONSTELLATIONS CONFIGURATIONS DIGITALES
CHIFFRES
C’est une manière symbolique de représenter les
nombres ou quantités.
1)
OBJECTIFS GENERAUX :
L’objectif des logicomathématiques à l’école maternelle
n’est pas de former des mathématiciens.
Il s’agit plutôt
de contribuer au développement de la personnalité de
l’enfant, de le préparer aux apprentissages ultérieurs.
Les logicomathématiques visent à :
- Développer la pensée logique et conceptuelle de
l’enfant ;
- Développer la mémoire et la pensée symbolique de
l’enfant ;
- Développer le langage verbal, l’intelligence et
l’éveil ;
- Développer toutes les fonctions psychologiques
comme
l’attention,
l’imagination,
la
compréhension, la concentration, l’extrapolation ;
- D’initier l’enfant au langage mathématique dans sa
forme comptine ;
- Développer le raisonnement par le désir de
comprendre, le gout de l’objectivité et de la
preuve, de la confiance en soi, la formation de
l’esprit
logique,
l’exercice
des
fonctions
symboliques, la prise de conscience de l’espace et
du
temps,
la
découverte
des
grandeurs,
l’acquisition globale du nombre.
2)
Principes psychopédagogiques :
Ces considérations d’ordre psychologiques justifient la
nécessité de s’appuyer sur certains principes parmi tant
d’autres pour atteindre les objectifs de l’enseignement
de la pédagogie des activités de logicomathématiques,
de perceptivo motricité et des initiations scientifiques et
technologiques.
- Le principe d’intérêt :
Aucun objectif ne peut être atteint sans que
l’enfant ne soit motivé et intéressé.
Le principe
d’intérêt constitue la base sur laquelle s’édifie toute
pratique visant à faire réfléchir l’enfant sur ses
propres expériences.
- Le principe dynamique:
C’est un principe qui fait appel à l’activité manuelle
et intellectuelle, ainsi qu’à une participation réelle
de l’enfant à la séance.
Il est le moteur de la
véritable expérience.
C’est par l’action que la
connaissance s’élabore et se déploie au niveau de
la réflexion pour être bien maitrisée et bien
assimilée par l’enfant.
- Le principe d’interdisciplinaire :
Il se charge de l’unité de la connaissance.
Si on
tient compte de la perception globale du
développement de l’enfant, le cloisonnement
parcellise et appauvrit la connaissance.
- Le principe de progression :
Il faut aller du connu vers l’inconnu, de ce que l’on
sait vers ce que l’on ne sait pas encore, du concret
vers....
»
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