zola lison

« tranche et traverse.

Le labyrinthe ou l'on se perd arrive toujours à l'entrée du tunnel d'où sortent, à intervalles réguliers, ces redoutables monstres que sont les trains, modernes Minotaure. Tout d'abord, la Lison est considérée comme une personne ayant sa propre personnalité: 
"courageuse, docile, gourmande de graisse", ceci de part l'âme qui lui a été attribuée involontairement lors de sa construction: "il y avait l'âme, le mystère de la fabrication, ce quelque chose que le hasard du martelage ajoute au métal, que le tour de main de l'ouvrier donne aux pièces: la personnalité de la machine, la vie.

" Ensuite Jacques la dit malade, puis Zola morte: "elle prenait l'affreuse tristesse d'un cadavre humain" et ce sont bien ceux qui ont connu la vie qui meurent. En plus d'être vivante, elle est femme, le substitut de femme de Jacques.

En effet, il se réfugie auprès de cette femme idéale selon lui pour éviter toute autre relation.

C'est bien sûr rassurant une relation avec une machine qu'il peut posséder à sa guise (hallucination de l'esprit = croyance fatale). Mais celle qu'il croyait posséder lui échappe (comme tout pour Jacques), attirée fatalement par la faille, dans l'accident.

En effet, lors de la tempête de neige, elle s'engage sur la voie comme dans une fêlure, d'où elle ressort elle-même fêlée; et la possession de Jacques.

s'en trouve altérée, puis détruite à sa mort. -passage du train qui redonne un élan au récit; symbole de la vie qui continue fatalement.. »