Vous exposerez, à grands traits, comment il faut procéder dans l'enseignement grammatical, avec les enfants d'une école primaire

« 3.

La grammaire par la langue et non la langu~ pa1• la gram- maire.

' ·- 4.

Peu de règle,, beaucoup d'exeJ•cices.

Développement.

Les commençants comprennent lem· langue maternelle; ils la parlent; mais, loin d'en savoir clas~rr les mots, ils ne les distinguent pas même toujours, et encore moins les diYers a:;semblages qu'ils forment avec eux.

pom· rendre leurs diverses pensées.

Veut-un répandre du jour sm· cette obscure région, afin de pouvoir régulariser leur langage'? Il faut les initier aux études grammaticales et les conduire de la pt•atique oit ib sont, il la th(•orie qui leur est encore absolument étrangère ..

Mais cette théorie peut s'élever ct s'étendre plus ou moius; elle peut même deYenir tJ·t•s subtile; il s'agit ici de fixer la limite qu'elle ne doit pas dépasser dans une école de l'enfance.

Or, c'est la pratique qui trace ici la frontière.

Aller au delà, ce serait une chose superflue, onéreuse pour les élèves, décourageante, et en conséquence nuisible ü lem·s progrèii.

tout comme au bonheur de leur vil'.

Il faut donc éliminer de leurs leçons tout ce luxe mé­ taphysique dans les détlnitions et les divisions inventées par la subtilitô de l'école, luxe qui dépasse en même temps la portée des enfants et leurs besoins.

Il entraîne d'ailleurs une nuée de termes qui ont un son barbare à leur oreille, bien que d'autres pensent faire preuve de science en les prononçant ou en les écrivant.

Il y a encore d'autres subtilités beaucoup plus mode mes dans la théol'ie de la langue, et que nous n'aimerions pas à porter à la connaissance des enfants parce que la pratique n'en a que faire.

Pour en donner un exemple, nous citerons le verbe être.

L'&lève comprend bien sûrement mieux, par. »