Vous connaissez les vers célèbres de Musset (Nuit d'Octobre) : « L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert ». Dégagez-en la partie humaine et montrez dans quelle mesure ils s'appliquent à l'oeuvre de Musset lui-même.
Publié le 16/02/2011
Extrait du document
I. Portée humaine : Rôle complexe, et parfois contradictoire de la douleur : — Contribue à la connaissance de soi : l'homme ne donne pas sa mesure dans le bonheur ; l'épreuve révèle les ressources de la sensibilité, de la volonté, en détermine les limites : le héros cornélien, les deuils de Hugo, de Lamartine.
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- Musset a dit : L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. Quels sont donc, dans tous les genres, les effets féconds de l'éducation par la douleur dont parle le poète ?
- Alfred de Musset a écrit : L'homme est un apprenti, la douleur est son maître Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert... Peut-on appliquer ces deux vers au poète lui-même, et doit-il à la douleur ce qu'il y a de plus beau dans son œuvre ?
- Alfred de Musset :« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître ».
- Discuter cette pensée d'Alfred de Musset :« L'homme est un apprenti, la douleur est son maître ». ?
- L'écrivain Paul Nizan a écrit de Céline que dans Voyage au bout de la nuit « il arrache tous les masques, tous les camouflages, il abat les décors des illusions, il accroît la conscience de la déchéance actuelle de l'homme ». Dans quelle mesure cette réflexion éclaire-t-elle l'oeuvre ?