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Vous commenterez le poème de Joachim Du Bellay, Sonnet XII, in Les Regrets.

Publié le 30/08/2014

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Une ancienne musique «. On sait que dans l'Antiquité, la poésie était chantée par le poète, qui s'accompagnait d'une lyre. La musique est donc traditionnel­lement associée à la poésie. Une « ancienne musique « pourrait donc être une forme de poésie traditionnelle. Cette hypothèse est confirmée par l'asso­ciation des « voix de femmes « et des « merveilleuses rencontres « à la musique du passé : l'amour est en effet un thème traditionnel en poésie.

 

La prise à parti du lecteur. Le poète évoque à propos de la poésie traditionnelle « le regret « et « le dédain « : regret pour une poésie très codifiée qui n'est plus, dédain pour les innovations ? Mais attention, il invite son interlocuteur (le lec­teur?) à écouter « s'il pleut«, c'est-à-dire son poème, au lieu de pleurer sur la poésie du passé (pointe satirique dans «ô gouttelette «) : le poète se moque de l'emphase de la poésie lyrique traditionnelle. Dans la dernière « ligne «, nou­velle adresse au lecteur : invitation à se laisser déstabiliser, à remettre en cause ses habitudes littéraires, ce que réalise le calligramme.

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« I.D.e commentaire Le mal-être du poète Exposé des tourments du poète (premier quatrain).

Évocation va du plus impersonnel, lié à ses fonctions de secrétaire ( « soin ménager», v.

1) au plus personnel, lié au mal du pays(« regrets», v.

3).

Hyperboles* qui soulignent ce mal (v.

2-3).

Assimilation de ce mal-être à d'autres formes de souffrance (sizain) : souf­ france physique (v.

9, 10, 13) et souffrance morale (v.

ll, 12, 14).

Du lyrisme personnel à un lyrisme universel.

Tous ceux qui souffrent sont invités à se reconnaître dans cette énumération.

Transition.

Pour Du Bellay, il ne s'agit pas seulement de chanter ses ennuis, mais aussi de les enchanter.

2) Le poème comme charme Enchanter ses ennuis Jeu sur les rimes.

Dans les quatrains, grâce à la rime centrale, assimilation de «tourmente» et «lamente» à «chante» et «enchante».

Jeu sur les sonorités.

Assimilation renforcée par la répétition des mêmes sono­ rités dans le premier quatrain, consacré à l'exposé des difficultés du poète, et dans le second, consacré à l'écriture poétique : allitération* en dentales ( [dl et [t]), assonances* en nasales.

Un envoûtement musical La poésie comme une musique.

Lexique de la musique tout au long du poème.

Jeu de mots sur. »

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