Vous commenterez la conception du tragique que nous propose Jean Anouilh dans la préface de ses œuvre : « Finalement, c'est reposant la tragédie parce qu'il n'y a plus d'espoir, de sales espoirs… D'une manière ou d'une autre les jeux sont faits ». Vous commenterez la définition tu tragique en vous inspirant de vos lectures personnelles.
Publié le 20/08/2012
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Comme nous l'avons vu, la tragédie reste toujours d'actualité. Quel sens peut-on donner à ce destin tragique par rapport à la vie, à la mort ? Anouilh nous donne donc la vison réduite du tragique. Avec l'omniprésence du destin dans laquelle le héro est condamné, mort obligatoire, aucune échappatoire, c'est le héros tragique. Anouilh se fit beaucoup aussi à son œuvre Antigone dans laquelle il introduit la dimension politique en référence au contexte extérieur (fin de la deuxième guerre mondiale, l'après guerre). Le spectateur devient passif, il condamne la vie. Anouilh utilise la péjoration pour faire appel à la simplification et la facilité. L'intrigue est reposante, contrairement à l'atmosphère qui elle, est pesante. En effet, le héros ou l'héroïne, de toute manière se dirigera vers la mort. Les personnages vivent une forte émotion, ainsi le destin de ces derniers est héroïque. On peut retrouver la simplicité, qui elle rappel la tragédie antique.
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- Vous commenterez la conception du tragique que nous propose Jean Anouilh dans la préface de ses œuvre : « Finalement, c'est reposant la tragédie parce qu'il n'y a plus d'espoir, de sales espoirs… D'une manière ou d'une autre les jeux sont faits ». Vous commenterez la définition tu tragique en vous inspirant de vos lectures personnelles.
- « C'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu’il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; [...] et qu'on n'a plus qu'à crier [...] à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on n'avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soi. Dans le drame, on se débat parce qu'on espère en sortir. C'est ignoble, c'est utilitaire. Là, c'est gratuit. C'est pour les rois. » Jean Anouilh, Antigone, le Choeur. (1942). Dans quelle mesure cette célèbre déf
- « La poésie montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement [...] Mettez un lieu commun en place, nettoyez-le, frottez-le, éclairez-le de telle sorte qu'il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu'il avait à sa source, vous ferez œuvre de poète. » Jean COCTEAU, Le secret professionnel. Éclairez par des exemples précis tirés de vos lectures ou par révocation d'expérien
- Bernard Pingaud, dans la préface de l'Expérience romanesque écrit : «Le bon lecteur n'est pas seulement celui qui se laisse entraîner. C'est aussi celui qui discute, qui, à chaque page, à chaque phrase, trouve des raisons de s'interrompre et de questionner, qui va et vient dans l'oeuvre sans respect pour sa belle ordonnance, y relève des similitudes et des contradictions, des obscurités et des échos, et ne cesse finalement de trouver à cette étrange machine des usages nouveaux que l'au
- Dans Antigone Anouilh fait dire à l'un de ces personnage : « et puis surtout, se reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il y a plus d'espoir ; qu'on est pris, enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu'on a plus qu'à crier – pas à gémir, non, pas à se plaindre – à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait même pas encore, et pour rien, pour se le dire à soi, pour apprendre . » Cette définition de la tragédie peut-elle