Devoir de Philosophie

Vous avez étudié à la fois des textes isolés figurant dans vos manuels scolaires et quelques œuvres intégrales. De ces deux façons d’aborder la littérature, laquelle vous a paru la plus intéressante et vous semble devoir être privilégiée? Vous justifierez votre point de vue en vous référant à des exemples précis.

Publié le 04/11/2016

Extrait du document

Comment conclure?

 

Il s’agit avant tout de pénétrer l’œuvre entière et de ne s’attendre à aucun enrichissement soudain, afin de la mieux sonder, donc de la voir comme un but plus que comme un moyen. « Ce que dit l’œuvre, écrivait Alain, dans ses Propos sur l’Esthétique, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... Dès que l’on a remarqué cela on ne veut plus lire d’extraits ni de morceaux choisis. » En tenant compte d’une certaine outrance de la pensée du philosophe qui désirait prendre position contre l’envahissement de son époque par des digests ou par les résumés et autres extraits ajustés bout à bout et présentés ainsi à la Radio ou TV, il est certain que l’œuvre originale est essentielle. Car la lecture de l’intégrale s’empare peu à peu de notre esprit et c’est au dernier mot du livre que le lecteur comprend pleinement la signification de l’œuvre. Il sait au plus profond de lui-même reconnaître ce qu’elle lui apporte. Un lien s’est formé, forgeant une interprétation précise ou bien le goût du lecteur a rejeté l’œuvre. La condition la meilleure serait la découverte spontanée du lecteur qui, envoûté par un texte, cherche à approfondir sa connaissance en poursuivant la lecture de l’œuvre entière, mais à condition de faire preuve toujours d’esprit critique, de ne pas être seulement grisé comme E. Bovary - et Flaubert jeune - à travers par ex. les « méandres lamartiniens ». La paresse est souvent forte, et sous ses 2 formes : celle qui consiste à ne lire qu’extraits, celle qui pousse tel autre lecteur à une confiance si béate qu’elle risque de conduire à de graves malentendus. Cependant n’y a-t-il pas meilleur contact avec l’œuvre qu’une vision pleine et dimensionnelle parallèle à celle d’un vaste tableau où l’œil contemplateur se recule insensiblement afin de jauger les perspectives?

« II.

Antithèse : Intérêt de la lecture des œuvres intégrales.

• Un seul passage ne peut livrer toutes les facettes de l'œuvre.

• Dérisoire approche ou même non-sens.

• Danger dans la lecture d'extraits de ne plus savoir ou vouloir aborder l'intégrale.

• Il ne faut pas se contenter d'un aspect.

• Valeur et nécessité d'une lecture complète.

• Il faut communion lecteur/ensemble de l'œuvre.

III.

Synthèse.

• Certains avantages dans chacune des deux approches.

• Éviter paresse d'esprit ou éclectisme de la lecture des extraits.

• Éviter pédantisme que la lecture d'œuvres complètes provo­ que.

• Valeur de spontanéité de la rencontre avec un passage.

• Prise de conscience, ou même révélation de celle avec l'inté­ grale.

• Nécessité d'être un« suffisant lecteur,.

(M ontaign e).

Conclusion • De toute façon, pénétration lente et souh aitable.

• Toute suppression fausse l'œuvre.

• Pas de meilleur et de plus sûr cont act que celui de l'œuvre entière ...

• ...

quelles qu'en puissent être les conséquences.

De voir rédigé " Le but du roma n, selon Hytier, n'est pas de reconnaître le monde mais de le recréer, ni de définir la vie, mais d'en donner l' illusio n.» La littérature a une vérité qui n'est jamais autre chose qu'un accroissement de son pouvoir d'illusion.

Elle forme. »

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