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Vous avez été témoin par la presse et la télévision de graves catastrophes. Vous ferez part de vos réactions à ces diffusions puis en vous appuyant sur des exemples précis, vous vous demanderez si seul le souci d'informer incite les journalistes à diffuser largement ce type d'informations.

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Le thème : la presse d'information. — Définition : parmi les différents types de presse (presse politique, religieuse, cinématographique, musicale, d'entreprise, à scandales, etc.), la presse d'information s'intéresse uniquement aux événements touchant l'actualité. Elle se décline en différentes rubriques : politique, économie, société, faits divers, médias, culture. — La presse d'information revêt deux formes : la presse écrite (journalière, hebdomadaire ou mensuelle) et la presse audiovisuelle (radio, télévision). — Les sources d'information de la presse sont diverses : – Les agences de presse : elles concentrent les informations et les revendent aux différents journaux. – Les correspondants permanents : les journaux les plus riches ont parfois des bureaux à l'étranger qui leur envoient directement des informations. – Les envoyés spéciaux : lors d'un événement majeur, un journal peut envoyer exceptionnellement sur place un de ses journalistes.

« parce que les catastrophes font vendre et qu'un journal est avant tout une entreprise qui, pour subsister, doit fairedes bénéfices.

Un quotidien qui se contenterait de dire que tout va bien, que des gens normaux ont réalisé desactions dignes d( louanges, ne recueillerait sans doute qu'un succès moyen On pourrait déduire de ces choix depresse que les lecteurs dans leur grande majorité, ont besoin de leur ration de sang à Rome, le peuple réclamait àson empereur « du pain et des jeux », c'est-à-dire les jeux cruels du cirque ; aujourd'hui on demanderait à la presse« de l'information et des catastrophes ». Est-ce si sûr? Ne risque-t-on pas à court terme de détourner le public de l'information, un public qui ne croira plusce qu'on lui montre? Comment en effet justifier l'attitude d'un journaliste très connu de télévision qui, pour faire un scoop et sans doutepour gagner beaucoup d'argent, n'a pas hésité à inventer grâce à un montage une interview de Fidel Castro,l'homme fort de Cuba ?Il est temps que la presse réagisse vigoureusement contre les pratiques de certains de ses collaborateurs si elleveut conserver ses publics.

Avant tout, un journaliste devrait se rappeler la Charte qui gouverne sa profession : «Un journaliste, digne de ce nom, prend la responsabilité de tous ses écrits, même anonymes; tient la calomnie, lesaccusations sans preuves, l'altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus gravesfautes professionnelles...

»Tout est dit dans ce document qui alerte l'opinion contre un danger très grave de notre temps : la désinformation etla propagande qui furent, entre autres, deux éléments déterminants de la construction du nazisme et de tous lesrégimes totalitaires (ancienne Union soviétique, Chine, etc.).

Hitler s'appuya en effet sur les médias (la télévision,les journaux, les affiches) pour diffuser sa propagande et dominer une bonne partie de l'Europe.

Mao-Tsé-Toung fitde même en Chine après la Révolution populaire.La presse est un enjeu capital dans la recherche du pouvoir.

Les journalistes doivent donc se montrer très vigilantslorsqu'ils diffusent des informations.

Ils sont en effet parmi les garants de nos libertés. La presse est une réalité de notre monde contemporain.

Elle a un rôle important à jouer; elle a un pouvoir réel dansla mesure où elle choisit dans l'information ce que les gens vont voir et commenter.

Elle oriente donc l'opinionpublique.Le danger est cependant grand lorsque la presse croit détenir un pouvoir incontrôlable et que les journalistespensent avoir la science infuse.

A ce jeu-là, la presse risque de perdre sa crédibilité.D'ailleurs dans un récent sondage, et pour la première fois dans l'histoire de la presse, 54 % des personnesinterrogées ont déclaré ne plus croire les médias.

Tous les journalistes sans exception devraient donc en finir avecleur goût du vedettariat et du scoop à tout prix.

Ils devraient se contenter de donner toute l'information, en ladéformant le moins possible.

En cela, ils feraient leur métier.. »

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