Voltaire, vers 1740, définissait le roman : « La production d'un esprit faible, décrivant avec facilité des choses indignes d'être lues par un esprit sérieux. »
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
Nous voulons attirer votre attention sur la date :
précisons qu'en écrivant Zadig, Candide, etc. après 1745, Voltaire n'a pas changé d'avis, puisqu'il s'agit de « contes » (« Contes philosophiques », c'est-à-dire fiction avec prétentions philosophiques);
Liens utiles
- Voltaire, vers 1740, définissait le roman « la production d'un esprit faible décrivant avec facilité des choses indignes d'être lues par un esprit sérieux ». — Comment expliquez-vous ce jugement sévère? Montrez, par des exemples, de quelle manière le roman a évolué depuis Prévost jusqu'à Balzac, au point de devenir le genre littéraire le plus compréhensif qui embrasse les diverses formes de la pensée et de la vie humaine.
- Voltaire, vers 1740, définissait le roman « la production d'un esprit faible décrivant avec facilité des choses indignes d'être lues par un esprit sérieux ». Comment expliquez-vous ce jugement sévère ? Montrez, par des exemples, de quelle manière le roman a évolué depuis Prévost jusqu'à Balzac, au point de devenir le genre littéraire le plus compréhensif qui embrasse les diverses formes de la pensée et de la vie humaines.
- Les Goncourt ont écrit dans leur journal : Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi ? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle. Expliquez, discutez, commentez ce jugement. ?
- Voltaire écrit dans « Le Siècle de Louis XIV », à propos des « Caractères »: « Le livre baissa dans l'esprit des hommes quand une génération entière, attaquée dans l'ouvrage, fut passée. Cependant, comme il y a des choses de tous les temps et de tous les lieux, il est à croire qu'il ne sera jamais oublié ». Étudiez ce jugement.
- » L'esprit du roman est l'esprit de complexité. Chaque roman dit au lecteur : les choses sont plus compliquées que tu ne le penses. Vous commenterez et au besoin discuterez ces lignes de Milan Kundera (L'Art du roman, 1986).