Voltaire: L'ÉCRIVAIN UNIVERSEL
Publié le 10/11/2018
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• En 1756, il prend fait et cause pour l'amiral anglais John Byng. exécuté pour avoir perdu une bataille.
• De 1762 à 1764, il défend Jean Calas, un huguenot accusé d'avoir tué son fils et condamné sans preuves.
• De toute part. on le sollicite. Dès qu'il estime que la justice est bafouée, il répond, exigeant des explications et menant des enquêtes. En 1766, il fait délivrer un protestant condamné aux galères pour avoir entendu un prêche clandestin. Il œuvre à la réhabilitation de Lally-Tollendal, un officier français décapité parce que tenu responsable
L'AFFAIRE CALAS
• À la suite de la condamnation en 1761de Jean Calas, accusé indûment d'avoir tué son fils, Voltaire mène une campagne d'opinion à l'échelle européenne, mobilise des dizaines de correspondante français et étrangers, lait paraître des requêtes et des mémoires, puis publie le Traité sur Jo tolérance à l'occasion de Jo mort de Jean Calas (1763) qui dresse de façon exemplaire le portrait d'une justice féodale soumise par fanatisme à la rumeur et à la haine. Ce texte aura une influence décisive sur la révision du procès et la réhabilitation de Calas, en 1765.
L'ÉCRIVAIN UNIVERSEL
Considéré comme \" l'homme universel \" et le champion de la tolérance, Voltaire a abordé tous les genres et tous les sujets avec l'esprit d'un philosophe, celui d'un homme qui s'interroge sur la destinée et sur la société. Son écriture est une arme mise au service des causes qu'il défend ; chez lui, les qualités du style - promptitude du trait, clarté, vivacité -, comme son tempérament - enjoué et sarcastique -, si elles illustrent à merveille l'esprit français, sont toujours subordonnées au désir de diffuser ses idées et de convaincre. Aussi son rayonnement n'est-il pas seulement d'ordre littéraire. Polémiste de génie et moraliste pratique, Voltaire est sans doute la première figure de l'intellectuel moderne : un écrivain \"engagé\" dans les combats de son temps. La diversité de l'œuvre de Voltaire - théâtre, poésie, contes, ouvrages scientifiques et philosophiques - et son étendue dans le temps - plus de cinquante ans - font de lui le symbole même de son siècle.
D'AROUET À VOLTAIRE
• François-Marie Arouet - le futur Voltaire - naît à Paris, le 21 novembre 1694, dans une famille de commerçants jansénistes, aisés et austères, enrichis par l'acquisition d'une charge de receveur à la Cour des comptes - son père est notaire.
• De ses origines, il gardera le sens des affaires et son ambition d'égaler les nobles. Bien des années plus tard, Voltaire se revendiquera bâtard d'un \"gentilhomme poète et militaire\", M. de Rochebrune, déclarant que le notaire Arouet n'était que son père putatif.
• A partir de 1704, François-Marie reçoit une éducation classique et mondaine chez les jésuites du collège Louis-le-Crand, à Paris. Il y fait \"du latin à outrance\", se familiarise avec les auteurs classiques, s'initie au théâtre et à la poésie. L'influence exercée par les membres de la Compagnie de Jésus sur son esprit se manifeste dans sa maîtrise de la rhétorique et son goût de la discussion, du théâtre et de l'histoire.
• Voltaire a pour condisciples des enfants de la noblesse, dont certains seront plus tard ses protecteurs : le marquis d'Argenson, futur ministre de Louis XV, et le comte d'Argental, notamment.
• Parallèlement, il est introduit dans les milieux mondains par son parrain, l'abbé de Châteauneuf, notamment dans la société du Temple qui regroupe libertins et bons vivante.
Il s'adonne à une littérature mondaine et compose des vers.
• A la fin de son année de philosophie, il déclare qu'il veut être homme de lettres à son père, qui lui impose toutefois de s'inscrire au barreau. En 1714, il entre comme clerc dans l'étude d'un procureur au Châtelet. C'est là qu'il se lie avec Nicolas-Claude Thieriot qui sera l'ami de toute sa vie et deviendra son agent littéraire.
• La veine satirique du jeune auteur se révèle bientôt dans un sonnet dirigé contre le poète La Motte, puis un autre contre le Régent qui le prend mal et l'exile à Sully-
• Un an plus tard, Voltaire prend de nouveau pour cible le Régent dans une épigramme en latin. Cette fois, son insolence le conduit pour onze mois à la Bastille. Il profite de sa réclusion pour rédiger sa première tragédie, Œdipe (1718) - la première « tragédie philosophique », qui traite de politique et de religion sans qu'aucune intrigue amoureuse y soit mêlée. Sitôt sorti de prison, en avril 1718, il entreprend la rédaction d'une épopée, la Ligue - publiée en 1723 -qui sera remaniée sous le titre de la Henriade (1728).

«
•
En 1747, devenu persona non grata
à la cour de Versailles, Voltaire suit
M � du Châtelet à la cour du roi Stanislas,
à Lunéville, en Lorraine, où il s'ennuie
bientôt.
Il s'acharne alors contre Crébillon
qui a les faveurs de M � de Pompadour,
reprenant -en les singeant -
les sujets du vieil écrivain tragique
dans Sémiramis, Oreste ou Catilina.
• La mort en couches de M � du Chatelet
son amie et protectrice, en 1749,
le plonge dans le désarroi.
• En 1750, Voltaire décide de répondre
à l'invitation de Frédéric Il et part pour
la Prusse.
Il demeurera quatre ans au
château de Sans-Souci.
À la cour du
« roi philosophe •• arrive le " philosophe
roi ».
Voltaire croit trouver en Frédéric Il
le déposte éclairé qui lui permettra de
réaliser son rêve philosophique :
devenir le conseiller du monarque pour
promouvoir une politique de réformes,
ce à quoi il n'est pas parvenu à Versailles.
Il reçoit la clef de chambellan et la croix
de l'ordre du Mérite.
Assez vite, toutefois,
les relations entre l'homme de pouvoir
et l'homme de lettres s'aigrissent.
Voltaire passe de l'enthousiasme pour
le« Salomon du Nord >> aux plus amères
déceptions, jusqu'à finir par se brouiller
avec Frédéric Il.
La correspondance
entre ces deux grandes figures reprendra
quelques années plus tard, à l'âge de
la maturité et du déclin des passions.
• À Berlin, cependant, Voltaire achève
et publie le Siècle de Louis XIV (1751),
écrit le Poème sur Jo loi naturelle (1752)
et découvre les vertus du dialogue
philosophique avec le Dialogue entre
More-Aurèle et un récollet et le Dialogue
entre un brochmone et un jésuite.
• Quittant la Prusse, Voltaire n'ose
pas rentrer à Paris et passe deux ans
en Alsace (1753-1755).
Il séjourne
notamment à l'abbaye du savant
bénédictin Dom Calme!, ce qui lui
permet de se familiariser avec les écrits
des Pères de l'Église en vue de la
rédaction de l'Essai sur les mœurs.
• Voltaire est décidé à chercher le calme
hors de France, mais près de la frontière.
Avec sa nièce Marie Louise Mignot,
épouse Denis, qui est aussi sa maîtresse
depuis 1744, il prend la route de
Genève où il arrive en décembre 1754.
À soixante ans, Voltaire, qui possède
l'argent et la renommée, entend devenir
son propre maitre.
Puisqu'il ne peut
disposer de l'appui des monarques
pour appliquer ses idées, il va les
diffuser par ses écrits en se lançant
à fond dans la bataille philosophique.
•
Au début de 1755, il s'installe dans la
propriété qu'il appellera « les Délices »,
aux portes de Genève.
Il découvre
la nature et la vie rustique et affirme
sa volonté de« cultiver son jardin ».
• L:actualité vient vite troubler sa
retraite.
Le 1" novembre 1755,le
tremblement de terre de Lisbonne
fait près de 30 ooo morts.
Bouleversé,
Voltaire consacre à la catastrophe le
Poème sur le désastre de Lisbonne
(1756) dans lequel il attaque les tenants
de l'optimisme, se demandant
comment concilier l'existence du mal
et les desseins de la Providence divine.
Par ce poème et les réactions qu'il
suscite, Voltaire réussit à laire du
tremblement de terre de Lisbonne
un événement intellectuel.
• Dans la même lignée, l'Essai sur les
mœurs et l'esprit des notions (1756)
puis, dans un registre narratif, Candide
ou l'Optimisme (1759), sont animés
par son indignation devant l'intolérance,
les crimes, les guerres et l'oppression
qui accablent l'humanité.
·Aux" Délices», Voltaire installe
un théâtre, conviant les citoyens
de Genève à jouer certaines de
ses comédies comme l'Orphelin
de Jo Chine (1755).
• Toutefois, les calvinistes voient
d'un mauvais œil l'installation de
ce pamphlétaire redouté, qui projette
de gagner à la philosophie les pasteurs
protestants et de fonder à Genève le
culte de l'Être suprême.
Les autorités
genevoises interdisent son théâtre,
elles s'irritent de voir Calvin sévèrement
jugé dans l'Essai sur les mœurs (1756)
et n'apprécient pas l'article « Genève»
de l'Encyclopédie de d'Alembert.
que Voltaire est présumé avoir inspiré
et qui contient des critiques sévères
contre la République et la religion
calviniste.
• A ce propos, puis au sujet de la
Providence, Voltaire est pris à parti
par un autre philosophe, Jean-Jacques
Rousseau, avec lequel il entretient
une correspondance virulente.
• À Paris la campagne antiphilosophique
se déchaîne.
Après quelques hésitations,
Voltaire s'y engage à fond, accablant
de satires et de pamphlets les ennemis
des philosophes comme Fréron -dans
le Pauvre Diable (1758) et l'Écossaise
(1760) -et Le Franc de Pompignan
- dans Jo Vanité (1760).
LE PATRIARCHE DE FERNEY
LE SEICNEUR DE VILLACE
• En 1758, Voltaire espère obtenir,
par l'entremise du cardinal de Bernis,
devenu ministre, la permission de
revenir à Paris.
Son espoir est déçu.
Voltaire comprend que son exil est
définitif.
Il quitte alors « les Délices ••
et acquiert en 1759 les domaines
plus étendus de Ferney -où il restera
quasiment jusqu'à sa mort -et
de Tourney, près de la frontière de
la Suisse où il est prêt à se réfugier
à la moindre alerte.
•
Sur son nouveau domaine de Ferney,
Voltaire fait bâtir un petit chitet1u aux
lignes pures dont il a dessiné lui-même
les plans.
Il fait aussi construire pour
ses paysans une chapelle portant à son
fronton l'inscription Dea erexit Voltaire
-«Voltaire l'a fait construire pour Dieu ».
· Avec son sens inné des affaires et de
la vie pratique, il administre la région
de Ferney, asséchant les marais,
construisant des maisons, développant
les cultures et l'élevage -notamment
du vers à soie -, installant une tannerie,
une fabrique de bas de soie, une autre
de montres, délivrant enfin le pays
de la gabelle.
On l'acclame comme
un bienfaiteur.
Pour lui, Ferney est une
démonstration de ses idées : « un repaire
de quarante sauvages est devenu une
petite ville opulente habitée par mille
deux cents personnes utiles ••.
écrit-il.
LE JUSTICIER
• Plus que jamais engagé dans la
bataille philosophique, Voltaire acquiert
une nouvelle stature de justicier.
Défenseur de la justice dans ses textes,
Voltaire l'est aussi dans ses actes,
puisqu'il intervient publiquement dans
toutes les affaires où sévissent la force
de l'injustice et la violence des préjugés.
Il s'en prend ainsi aux jésuites d'Ornex,
à l'évêque d'Annecy et au curé de
Moens qui a battu un de ses paroissiens.
• En 1756, il prend fait et cause pour
l'amiral anglais John Byng.
exécuté
pour avoir perdu une bataille.
• De 1762 à 1764, il défend Jean Calas,
un huguenot accusé d'avoir tué son fils
et condamné sans preuves.
• De toute part.
on le sollicite.
Dès
qu'il estime que la justice est bafouée,
il répond, exigeant des explications et
menant des enquêtes.
En 1766, il fait
délivrer un protestant condamné aux
galères pour avoir entendu un prêche
clandestin.
Il œuvre à la réhabilitation
d e Lally-Tollendal, un officier français
décapité parce que tenu responsable
L'AFFAIRE CALAS
• À la suite de la condamnation en
1761deiH•
C.,IIS, accusé
indûment
d'avoir tué
son fils,
Voltaire mène
une campagne
d'opinion
à l'échelle
européenne,
mobilise des dizaines de correspondants
français et étrangers, lait paraître des
requêtes et des mémoires, puis publie
le Traité sur Jo tolérance à l'occasion
de Jo mort de Jean Calos (1763) qui
dresse de façon exemplaire le portrait
d'une justice féodale soumise par
fanatisme à la rumeur et à la haine.
Ce texte aura une influence décisive
sur la révision du procès et la
réhabilitation de Calas, en 1765.
de
la défaite de Pondichéry.
Il accueille
sur ses terres un couple de huguenots,
les Sirven, condamnés à mort à Mazamet.
et entreprend de faire réviser leur procès.
• L:affaire du chevalier de La Barre
fournit aux magistrats l'occasion d'une
revanche.
On trouve, dans les papiers
d'un jeune aristocrate impie et convaincu
de blasphème, un exemplaire du
Dictionnaire philosophique (1764) de
Voltaire.
Le chevalier de La Barre est
torturé, puis décapité devant le porche
d'une église où on brûle sur son corps
le fameux Dictionnaire.
« L' AUBERCI5TE DE L'EUROPE »
• A l'origine de ce Dictionnaire
philosophique portatif réside le projet
rationaliste de réfuter la « fable »
de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Le choix de la forme du dictionnaire
illustre bien l'ambition des Lumières
qui anime son auteur, d'embrasser
la totalité des connaissances humaines.
Le Dictionnaire s'enrichit rapidement
d'articles défendant les idées de
progrès, de justice et de tolérance.
• Les multiples croisades qu'il mène
aiguillonnent chez Voltaire un désir
frénétique d'écrire.
li alterne les œuvres
de circonstance -De l'horrible danger
de Jo lecture ( 1765) -et les textes
philosophiques -le Philosophe ignorant
(1766).
Il procède encore à un large
tour d'horizon dans ses Questions sur
l'Encyclopédie (neuf volumes publiés
de 1770 à 1772).
Mais ses armes favorites
sont les dialogues et les innombrables
pamphlets par lesquels il associe
l'opinion à ses luttes tout en harcelant
ses adversaires, philosophes, parlements,
jésuites, érudits, journalistes ...
• La réputation de Voltaire est alors
immense à travers le monde.
Des
écrivains, des philosophes, des savants
viennent lui rendre visite à Ferney ou
entretiennent une correspondance avec
lui.
Par sa vaste correspondance qui
circule librement- 6 000 lettres durant
cette période -.
il est en relation avec
toute l'Europe.
Il correspond avec
Frédéric Il
et Ctltberine
d" Russ/,,
avec les
souverains
danois, suédois
ou polonais.
À Paris,
d'Alembert, Helvétius,
Condorcet diffusent sa propagande ;
le duc de Richelieu, Choiseul et Turgot
le protègent de leur influence.
• Voltaire devient.
selon son expression,
« l'aubergiste de l'Europe •• : Ferney,
étape obligée pour tout voyageur
qui entreprend le tour du continent,
accueille d'innombrables visiteurs,
princes, écrivains, admirateurs de tous
pays.
li y donne des représentations
dramatiques où il interprète lui-même
des rôles : il écrit encore à Ferney
une dizaine de tragédies.
• Le « ptdri•rche »vit entouré
notamment de
sa nièce Marie
Louise Mignot
et de sa fille
adoptive
Marie Corneille,
arrière-petite
fille de l'auteur
du Cid, de
son secrétaire, Jean-Louis
Wagnière, de son chapelain,
le père Adam, du docteur Théodore
Tronchin, des frères Gabriel et Philibert
Cramer qui impriment ses œuvres
complètes en quarante volumes.
LE RflOUR À PARIS
• A
l'hiver de sa vie, Voltaire fait encore
l'objet d'une surveillance tenace.
En
haut lieu, on suppute sa fin prochaine.
Quelques mois après son accession au
trône, Louis XVI donne des ordres pour
que les scellés soient apposés chez
l'écrivain à sa mort et que ses papiers
soient saisis.
Quand, deux ans plus tard,
Turgot entre au gouvernement, Voltaire
espère que cet homme politique
éduqué dans l'esprit de l'Encyclopédie
contribuera à obteni r sa réhabilitatiort
Mais en mai 1776, Turgot est disgracié.
• Pourtant, Voltaire veut revoir Paris.
Marie Louise Mignot et son secrétaire
l'encouragent à quitter le climat
rigoureux de Ferney pour un dernier
tour d'honneur dans la capitale.
Prétextant que l'on a besoin de lui pour
les répétitions de sa dernière tragédie,
Irène, qui va être jouée à la Comédie
Française, Voltaire se met en route
pour Paris le 5 lévrie r 1778.
• Le retour est triomphal, même
si les autorités font mine de l'ignorer
et si Versailles lui ferme ses portes.
Anciens et nouveaux amis défilent
dans sa chambre chez M.
de Villette.
Malgré les recommandations des
médecins, Voltaire multiplie les visites
et les réceptions.
Bientôt épuisé, il
commence à cracher le sang.
Le 2 mars,
il se confesse et obtient l'absolution.
C'est le prix à payer pour ne pas être
jeté à la fosse commune.
Soudain
revigoré, Voltaire assiste à une séance
de l'Académie, où il est acclamé,
et à la reprèsenttltion d'Irène,
à /11 Comédie-FrtlllftiÎSe, où son
buste est couronné sur scène.
Il est enterré presque clandestinement
l'Église lui refusant des obsèques.
• En 1791, 1e tr11nsfert de so
dépouille tiU Ptlnthéon sera
orchestrée comme un événement
majeur et donnera lieu à des
démonstrations de liesse populaire..
»
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