Voltaire écrivait à Frédéric II (31 août 1749) que la langue française est « une gueuse pincée et dédaigneuse qui se complaît dans son indigence », et à Beauzée (14 janvier 4768) que c'est « une indigente orgueilleuse qui craint qu'on ne lui fasse l'aumône ». Les expressions de Voltaire vous semblent-elles s'appliquer justement à la langue des XVIIe et XVIIIe siècles ? Pourraient-elles être appliquées à la langue du XIXe siècle ?
Publié le 15/03/2011
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« C'est, comme on le voit, dit le Rapport, le développement du mot fameux : la langue française est une « gueuse fière «. Plusieurs aspirantes, pour n'avoir pas examiné assez attentivement le texte, n'ont traité qu'une partie du sujet qui leur était proposé.
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