Voltaire commentaire
Publié le 15/04/2013
Extrait du document


«
( L14).
Finalement l'étrangé est mise en valeur dans cet extrait, car il nous fait
paraître comme étant supérieur et instruit par rapport aux français puisqu'il est
polyglote " j'apprends très vite" ( L3-4 ).
L'abbé de Saint-Yves qui semble confiant
et sûr de lui , parait désormais comme ridicule.
La critique de la sociétè n'est pas masqué ici puisque nous l'aperçevons directement
dans la 1ère ligne où le grave bailli dit au Huron " Je m'aperçois,monsieur l'Ingénu,
dit le grave bailli,que vous parlez mieux français qu'il n'appartient à un Huron " ,
nous comprenons derrière celà que les Français ont un manque d'ouverture sur le
monde, et des préjugés sur l'étrangé car ils pensaient que tout autre personnes exclu
de la France n'avait aucune notion de la langue et aucune capacité à manier celle-çi.
De plus le grave bailli insiste sur le fait que les Français voient les étrangés comme
étant de bête humain (L1) avec sa surprise devant les capacités linguistiques d'un
Huron " j'apprends très vite " (L3).
Par la suite Mlle de Kerkabon nous annonce un
chauvinisme linguistique prononcé " J'avais toujours cru que le français était la plus
belle langue après le bas-breton" ( L11 ) ceux qui montrent que c'est plûtot les
Français qui en réalité sont inculte et renfermés dans leur nation.
Pour finir , nous
aperçevons un désordre et une curiosité impolie quant aux questions des
personnages désobligeantes, qui pourrait être interpretées comme accusatrice auprès
du Huron , où la question de sa réelle provenance apparait .
Est-il un huron ou non ?
Telle est la question que se pose l'abbé de Saint-Yves en particulier quand ce dernier
lui pose des questions linguistique pour vérifier si celui-çi n'est pas en plein
mensonge ( Sur le tabac ou le mot "manger" ) ( L12-13 ).La curiosité malsaine vis-
à-vis de l’Ingénu est critiquée par la naïveté des personnages l’incarnant, notamment
dans le premier chapitre de l’œuvre .
L'extrait de ce récit s’engage donc à réaliser deux choses bien distinct.
Amuser, par
l’intermédiaire plaisant du récit lorsqu’il emprunte au conte.
Mais se moquer
également, lorsque le monde civilisé ici reprèsenté par les Français rencontre
l'inconnu représenté ici par le Huron.
Dans ce monde civilisé,les religieux sont
faussement élogieux et ridiculisés.
L’extrait se place ainsi dans le registre du conte,
car il amuse et il divertit pour délivrer une morale.Voltaire utilise ici le conte
philosophique qu'il a déjà utilisé pour écrire son "Candide".
Nous pouvons conclure
que malgrès le registre comique que nous retrouvons ici , Voltaire admet une morale
sur la naïveté des personnes et leur centralité sur leur nation..
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