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Voltaire, Candide, chapitre XVII (commentaire composé)

Publié le 11/03/2012

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Nous somme au XVIIIème siècle, Louis XIV appelé Roi-soleil, fini son règne en laissant une économie déséquilibrée. Louis XVI sera le dernier monarque à gouverner la France : il n’est pas prédisposé à devenir roi et est très mal conseillé. Le tiers état, affamé fait une révolution : en commençant par la prise de la Batille en 1789. Les idées changes, l’Eglise et la politique est contestée notamment par des philosophes ; Voltaire en fait parti. Puisque ce dernier est un écrivain, poète, qui va découvrir durant un séjour en Angleterre la monarchie parlementaire, la tolérance religieuse, l’esprit d’entreprise qu’il va essayer d’apporter au français. Les philosophes qui œuvrent comme lui sont surnommés « Les Lumières «, ils exercent dans la continuité « des humanistes « du XVIème et « des honnêtes hommes « du XVII. 

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« voyageurs.

Les habitants sont heureux et montrent leur bonheur : ils rient « éclatérent de rire ». Il y a un équilibre : on compte autant de filles que de garçons « deux garçons et deux filles » : la population est par ce fait stable.

Les habitants sont généreux : après avoir servi un repas pantagruélique, ils s'excusent de la mauvaise chère qu'ils ont présentés aux voyageurs. Les personnages sont dotés d’une extrême politesse et discrétion, notamment les commerçants et les voituriers présents dans l'auberge ici (contrairement au monde de Candide, les voituriers sont les moins polis de tous).En plus de leur politesse, courtoisie et bonne éducation, les habitants sont honnêtes : aubergistes auraient pu profiter de l'ignorance de Candide et Cacambo et leur réclamer un dû pour le repas, mais ils les informent. Voltaire fournit absolument tout ce qui consitue un monde idéal : les gens sont heureux, riches et tout le monde s'entend bien.

Ce monde idéal émerveille Candide et Cacambo qui ne croient pas ce qu'ils voient.

Mais cette incrédulité est aussi celle du lecteur, car Voltaire force les traits de l'utopie à dessein. Nous somme rentré dans un monde plein de sensations agréables : le ravissement de tous les sens montre que les deux voyageurs évoluent dans un rêve.

Nous savons que ce n’est pas le notre.L’abondance du repas montre elle aussi que ce n'est qu'un rêve : tout y est trop abondant pour être réel : le morceau de viande qu'ils mangent « pesait deux cent livres » ; jamais, dans un monde réel, l'abondance est aussi extrême.

Cela provoque l'incrédulité de Candide, mais aussi celle des lecteurs d’autant plus que ce repas est gratuit, ce qui est impensable, surtout en période de crise économique. Voltaire, en exagérant, se moque de ce monde idéal, il le caricature. Il caricature ce monde pour montrer qu'il n'existe pas, qu'il est « trop parfait » pour être vrai. Dans la dernière réplique de Candide, c'est Voltaire qui s'exprime : quand il parle de ce monde idéal, il dit qu'il « faut absolument qu'il y en ait de cette espèce ».

Par cette phrase, il explique que l'on veut absolument qu'un monde parfait existe, mais que ce soit irréalisable. Voltaire insiste sur ce point : un monde parfait tel que l'Eldorado ne peut exister. Ce monde idéal nous est présenté avec ironie : ce pays est absolument merveilleux, tout le monde y est heureux, mais il n'existe pas.

Voltaire nous rappelle en quoi consistent nos rêves.

Il dénonce l'utopie, et avec l'utopie, il dénonce le rêve : il faut être réaliste, arrêter de rêver.
 Mais cet extrait pose aussi une question : après avoir vu ce monde idéal, que faut-il faire?. »

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