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VILLON

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

villon

Prénom : François Né en : 1431 Mort en : vers 1470

Famille : Orphelin, il est adopté par Guillaume de Villon, chanoine. Études : en 1443-1449, il est inscrit à la faculté des arts de Paris, reçu au baccalauréat et licencié et maître ès arts.

Une vie agitée

 

  1. : Il blesse mortellement un prêtre dans une rixe et part sans doute pour l'Anjou pour échapper à la justice.
  2. : Obtient la grâce du roi pour ce meurtre ; mais il participe avec deux complices au vol de 500 écus d'or au collège de Navarre.

    1458 : Séjour supposé à Blois à la cour de Charles d'Orléans.

    1. : En prison à Orléans.
    2. : En prison à Meung-sur-Loire.
    3. : Prisonnier au Châtelet pour vol.
    4. : Participe à une rixe ; il est condamné à mort (« pendu et estranglé «).

Un arrêt du Parlement annule le jugement, mais le bannit de Paris pour dix ans. On perd sa trace.

Œuvres

1456 : Le Lais, qu'on appelle aussi le Petit Testament.

 

1461 : Le Testament (ou Grand Testament) ; peut-être la même année le Débat

du cœur et du corps et la Ballade de la fortune.

1463 : Le Quatrain et la Ballade des pendus.

La Requête au Parlement et la Ballade de l'appel. 1489 : Première édition imprimée des Œuvres de François Villon, chez Pierre Levet.

1533 : Edition des Œuvres de Villon par Marot.

L'un des premiers « poètes maudits «, Villon nous touche par l'expression

pathétique, et parfois humoristique, des sentiments élémentaires.

 

 

villon

« VILLON « Aucun lyrisme n'est à la fois de nature plus personnelle et de portée plus générale ...

Aucun ne se situe de façon plus anecdotique dans l'espace et dans le temps, mais aucun ne se révèle aussi plus intemporel ni plus universel» (P.

Le Gentil).

Voilà, justement défini par 1 'un des meilleurs commentateurs de J'œuvre du poète, Je « cas Villon ».

C'est avec beaucoup de prudence et, si possible, une bonne information historique et philologique que Je lecteur doit aborder les quelques centaines de vers qui, plus que toute autre production de la fin du Moyen Age, émeu­ vent sa sensibilité.

L'œuvre qui nous fascine, cinq siècles après qu'elle fut écrite, est difficile, les savants commentaires qui J'ont éclairée et qu'il faudrait connaître n'ont pu en dissiper toutes les obscurités.

Obscures sont les expres­ sions d'un poète qui contrefait sa voix, mêle la vérité au mensonge, parle par antiphrase; obscures, les allusions à un univers quotidien disparu, à des personnages que la grande histoire n'a pas retenus; obscures, surtout, les intentions d'un homme dont la vie, fort agitée, n'est que partiellement connue, dont la personnalité mys­ térieuse suscite sympathie ou méfiance propices aux contresens et aux exagérations.

Mais qui consent à pratiquer la difficile appro­ che de l'œuvre ne peut résister au pathétique appel d'une conscience déchirée.

Sous Je rire équivoque de la dérision, à travers Je sarcasme et la cruauté, perce la voix pitoyable de no'tre « frère humain », sous la grimace de l'enfant perdu se dessine le visage nu d'un de nos plus grands poètes.

L'enfant perdu Les éléments dont on dispose pour recons­ tituer la vie de François Villon ne permettent d'établir qu'une biographie incomplète et fort inquiétante.

L'œuvre ne fournit que des confi­ dences excessivement discrètes et trop ambiguës.

Quant aux pièces officielles, il s'agit, pour la (1431-?) plupart, de documents de justice : lettres de rémis­ sion après un meurtre, séjours divers en prison, condamnation à mort commuée en bannissement ..

Le nom même de Villon est douteux.

C'est celui que Je poète se donne, mais des documents universitaires et de justice l'appellent François de Montcorbier et François des Loges.

On sup­ pose que, né en 1431 de parents pauvres, Fran­ çois Villon a emprunté le nom de son « plus que père », ainsi qu'il le désigne, Guillaume de Villon, chapelain de Saint Benoît le Bestourné, qui le prit sous sa protection et lui permit de faire de bonnes études.

Celles-ci ont dû se dérouler à l'Université de Paris, mais n'ont pas valu au maître ès arts Villon de bénéfice ecclésiastique.

En revanche, la vie d'étudiant a certainement été pour le faible écolier l'occasion de plaisirs et de jeux dangereux.

Dès 1455, la justice est saisie d'une affaire où Villon est impliqué; il s'agit du meurtre d'un prêtre, Philippe Sermoise.

La justice reconnaissant la légitime défense de maître François, et tenant compte de sa bonne conduite antérieure, pardonne.

Villon, qui avait fui la capitale, n'y rentre que pour commettre un nouveau délit, un vol avec effraction au Collège de Navarre, le soir de Noël 1456.

Il n'est dénoncé qu'en 1457, mais il a déjà fui Paris après avoir écrit le Lais.

De 1456 à 1461, il erre sur les routes de France; il passe par Blois où il séjourne à la cour de Charles d'Orléans, et laisse quelques poèmes dont la célèbre ballade « Je meurs de soif auprès de la fontaine ...

» On le retrouve en 1461 dans les cachots de Meung-sur-Loire, sans qu'il soit possible de déterminer les motifs de cette incarcération.

Il est libéré en octobre, lors du passage du roi Louis XI.

A la fin de 1461 et au début de 1462, il rédige son œuvre majeure, le Tes­ tament, et ne rentre à Paris que pour se retrouver en prison, pour vol.

Libéré contre promesse de remboursement, il est arrêté un mois plus tard pour s'être trouvé dans une rixe, il est cette fois condamné à être pendu.

Dans J'attente de l'exé­ cution, il compose l'émouvante Ballade dite des. »

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