Un jour, quand l'homme sera sage, Lorsquʼon instruira plus les oiseaux par la cage, Quand les sociétés difformes sentiront Dans lʼenfant mieux compris se redresser leur front(...) Et que le plein midi rayonnera pour tous, Savoir étant sublime, apprendre sera doux. Un tel programme vous parait-il de nature à constituer un enseignement idéal dans le monde dʼaujourdʼhui ?

« public.

Il a donc deux fois moins de chance d’intégrer une bonne école que son camarade.

Ce fait de mélangerargent et scolarité est certainement un frein au développement intellectuel homogène en France.

“Ce n’est pas uneâme, ce n’est pas un corps qu’on dresse, c’est un homme; il n’en faut pas faire à deux”.

Montaigne à son époqueavait déjà compris qu’il fallait harmoniser le corps avec l’âme, comme les deux idées maitresses qui résument selonl’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) le fait d'être en “bonne santé”.

Corps et esprit sont malheureusementrarement considérés ensemble....

Une solution, si l’on souhaitait appliquer cette philosophie, pourrait être par le biaisdu sport qui est une façon d’harmoniser les deux en même temps comme le fait Keating en faisant apprendre despoèmes à ses élèves en les faisant jouer au rugby.

Platon a dit aussi qu’ “il ne faut pas les dresser l’un sans l’autre,mais les conduire également, comme un couple de chevaux attelés à un même timon.” Pour réaliser cela il faudraitexaucer le rêve de Montaigne d’une société où “les jeux mêmes et les exercices seront une bonne partie de l’étude :la course, la lutte, la musique, la danse, la chasse...” un peu comme le font nos voisins allemands et anglo-saxons.Il faudrait aussi se demander pourquoi le système secondaire d’études aux Etats-Unis est très mauvais au point devue des résultats mais que leur système universitaire est par la suite excellent et est considéré comme l’un desmeilleurs au monde.

Premièrement, le sport a un place très importante tout au long du cursus universitaire (respecten quelque sorte “de l'harmonie du corps et de l’âme”) avec toutes les équipes universitaires de football, basket,baseball...

Des élèves mauvais dans les matières “normales” pourront tout de même grâce au sport intégrer uneuniversité, ce qui est certainement motivant pour eux, car grâce au sport, ils ne seront pas obligés d’arrêter leursétudes à un stade précoce.

Illustration dans le film Coach Carter de Thomas Carter, où l'entraîneur réussit àconvaincre ses basketteurs qu’avec un minimum de présence en cours et un entrainement sportif intensif, ilsarriveraient à intégrer une université prestigieuse.

Objectif réussi car sur les 5 principaux basketteurs 4 d’entre euxen ont intégré une et le dernier une grande école.

Deuxièmement, le système éducatif américain vise à ce qu’unmaximum d’étudiants puisse intégrer l’université après la fin du cycle secondaire.

Les élèves du secondaire, avec unminimum de travail et d’assiduité peuvent parvenir à y rentrer, le sport ayant là aussi son importance.

Ce sont doncdes étudiants “pas trop fatigués” mais très motivés qui se retrouvent sur les bancs de l’université.

Et pour finir,l’état américain verse un grand nombre de bourses à leurs étudiants ce qui permet de réduire les inégalités au seinde l’enseignement.

Ces trois points sont nullement présents dans l’éducation française.

Ainsi donc il parait que lasystème éducatif français actuel n’est pas idéal mais qu’il a tout de même bien évolué.

Certains diront positivement,d’autres négativement, mais l’essentiel est qu’il y ait du changement pour que l’on puisse un jour arriver à cetteéducation idéale tant attendue.

Certains de nos voisins politiques l’approchent déjà et sur lesquels nous devrionsprendre exemple.

Mais il ne faut pas croire que l’éducation est responsable en totalité, les parents ont un grand rôlea jouer et nous avons l’impression qu’ils l’ont oublié.

Il faut faire une multiple réflexion, comme le fait Pennac grâce àson roman, “sur les dysfonctionnement de l’institution scolaire, sur le rôle des parents et de la famille, sur lejeunisme dévastateur, sur le rôle de la télévision et des modes de communications modernes, sur la soif de savoir etd’apprendre qui, contrairement aux idées reçues, anime les jeunes d’aujourd’hui comme ceux d’hier.” Et comme le faitressentir Victor Hugo, acquérir du savoir n’est-il pas une source de bonheur intellectuel?. »