Un des sentiments dont procède l'amour de la patrie est l'amour du village natal. Après avoir parlé de la commune aux enfants du cours moyen et à ceux du cours supérieur, vous insistez sur les motifs qui doivent nous faire aimer celle ou nous sommes nés. Vous indiquez comment doit se manifester cette affection. Vous terminez en rappelant l'exemple d'Eustache de Saint-Pierre, et en conseillant aux enfants de ne pas quitter plus tard, sans de graves raisons, le village natal

« rassés pour~ me répondre, et cependant il y a bien des ra:i~c,ns pour que vous l'aimiez plus que toute autre.

C'est d'abord un sentitrient_naturel à l'homme que d'aimer le pays natal : le sauvage tient à sa hutte · comme un prince à son palais, et l'Esquimau, dont je vous parlais l'autre jour, vit heureux dans un trou en­ fumé, creusé dans la neige.

Combien ê!c choses nous attachent à ce village l C'est la maison paternelle, c'est l'école où l'on nous a instruits, l'église OÙ nous avons été baptisés, le cime­ tière même où nous venons volontiers nous rappeler les bienfa~ts _et les vertus d'un parent ou d'un ami que la mort nous a enlevés.

Nous aimons les habitants de notre village, parce qu'ils sont tous Français, qu'ils ont les mêmes int. »