Un critique évoquait à propos d'un roman de Malraux « l'intensité de certaines descriptions ou de certaines scènes qui appellent l'image, la reproduction cinématographique ». Qu'en pensez-vous ?
Publié le 22/02/2012
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Ce propos met l'accent sur la part du « visuel » dans les romans de Malraux. Les notions d'« image » et de « reproduction cinématographique » suggèrent l'idée d'un lecteur-spectateur. Celle d'« intensité » évoque un art de frapper l'imagination dont il faut expliciter les liens avec les techniques cinématographiques et photographiques. Pourtant, les romans de Malraux sont d'abord des récits : en tant que tels, ils ne sont pas soumis aux contraintes qui sont celles du cinéma. Le problème peut alors être posé dans les termes suivants dans les romans de Malraux, quelle relation la part du visuel entretient-elle avec l'efficacité du récit ?
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- A propos d'un roman de Malraux, un critique parle d' a une conception révolutionnaire de la littérature, qui ne serait plus de consommation pure, mais réaliserait comme une coopération dans la production de l'écrivain et du public, celui-ci étant invité par un effort de prolongement et de reconstruction à la création de l'oeuvre ». Qu'en pensez-vous ?
- « La fascination qu'exerce l'univers romanesque de Malraux vient de ce qu'il a réinscrit la poésie immémoriale de l'aventure dans la prose brutale de son temps politique. » Vous commenterez ce propos d'un critique en vous appuyant sur le roman que vous avez étudié.
- Un critique écrit : « On ne referme jamais un roman de Malraux sans une sorte d'enthousiasme humain, » Vole direz ce que vous pensez d'un tel jugement en vous appuyant sur la conception de l'homme qui se dégage du roman que vous avez étudié.
- À la parution de La Condition humaine en 1933, le critique Robert Brasillach, dans un article sur les romans de Malraux, affirme: «ses livres apparaîtront en définitive comme des manuels de cruauté». En vous appuyant sur des exemples précis extraits du roman de Malraux que vous avez étudié, discutez cette affirmation.
- À la parution de La Condition humaine en 1933, le critique Robert Brasillach, dans un article sur les romans de Malraux, affirme: «ses livres apparieront en définitive comme des manuels de cruauté». En vous appuyant sur des exemples précis extraits du roman de Malraux que vous avez étudié, discutez cette affirmation.