Un critique écrit : « Le réalisme grossier des Fleurs du mal souleva dès la publication de l'ouvrage les tempêtes de la critique et l'accueil favorable des Parnassiens reposait sur un malentendu. Nul ne semblait se rendre compte pleinement qu'il y avait dans ce recueil toutes les promesses d'un art nouveau. » Vous commenterez ce jugement.
Publié le 18/07/2012
Extrait du document
La citation vous invite à traiter successivement trois points: 1. Le réalisme dans Les Fleurs du mal. - II. Les parentés superficielles qui existent entre les conceptions poétiques de Baudelaire et celles des Parnassiens. - III. Baudelaire, précurseur du Symbolisme.
«
Baudelaire 213
perspectives nouvelles qu'il ouvrait à la poésie.
Baudelaire
ne
s'y trompait pas lorsqu'il confiait à Maxime du Camp :
> et que >.
Il est vrai que, dans ses pein
tures, Baudelaire s'attache
à reproduire avec une précision
et un relief impitoyables les aspects les plus repoussants de
la réalité.
Au hasard des rues de Paris, il suit et il observe ces
innombrables malheureux que recèle
la grande ville, les
vieillards aux guenilles jaunes, les pauvres petites vieilles
Monstres brisés, bossus ...
Sous des jupons troués et sous de froids tissus
les aveugles
Pareils aux mannequins ; vaguement ridicules,
Terribles, singuliers comme les somnambules,
Dardant on ne ~ait où leurs globes ténébreux.
Il se complaît égalem.
»
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