Un critique écrit au sujet des Confessions: « On y voit, plus que l'autoportrait d'un homme tourmenté, le récit rétrospectif d'une destinée malheureuse, tracé par un écrivain pathétique à force de crier son excellent naturel, malade de ses contradictions, avide de s'attirer la sympathie du lecteur. » Commentez cette réflexion d'après votre lecture des quatre premiers livres des Confessions de Rousseau.
Publié le 09/11/2010
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- L'écrivain Michel Leiris, dans la préface de son autobiographie L'Âge d'homme, écrit qu'il essaie de trouver dans le lecteur « moins un juge qu'un complice». Pensez-vous que Rousseau cherche à établir, dans les quatre premiers livres des Confessions, le même type de relation avec son lecteur ?
- Quels intérêts un lecteur du XXe siècle peut-il trouver à la lecture des quatre premiers livres des Confessions de Jean-Jacques Rousseau ? Qu'est-ce qui en fait, selon vous, la modernité ?
- Après le premier des aveux que fait Jean-Jacques Rousseau dans Les Confessions, il écrit: «J'ai fait le premier pas (...) dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions.» Une telle image pourrait-elle rendre compte de l'impression que vous a laissée la lecture des quatre premiers livres ?
- Un critique contemporain écrit : « Les Confessions n'ont pas seulement pour fonction d'être une justification et un témoignage : pour un Rousseau meurtri, elles sont ... une consolation, une chanson qui berce la misère humaine. » Vous direz dans quelle mesure cette phrase peut servir de définition aux quatre premiers livres des Confessions.
- Dans une lettre à M. de Saint-Germain en 1770, Rousseau écrit : «J'étais homme et j'ai péché ; j'ai fait de grandes fautes que j'ai expiées, mais jamais le crime n'approcha de mon coeur (...)». Comment les quatre premiers livres des Confessions illustrent-ils cette déclaration ?