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TRUBLET Nicolas Charles Joseph, abbé (vie et oeuvre)

Publié le 08/11/2018

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TRUBLET Nicolas Charles Joseph, abbé (1697-1770). Né à Saint-Malo, séminariste chez les Jésuites de Rennes, il suit les leçons de l’abbé Desfontaines, s’enthousiasme pour La Motte et salue dans le Télémaque de Fénelon un véritable « poème en prose » (Réflexions critiques sur les « Aventures de Télémaque », 1717). Le voilà enrôlé dans le camp des Modernes, protégé par La Motte et Fontenelle. Sitôt ordonne prêtre, il se fixe à Paris pour y faire carrière. Sa Lettre sur M. Houdar de La Motte (1732) exalte l’« esprit philosophique » de son idole, défend ses thèses les plus outrées sur la supériorité de la prose, pourfend Voltaire, Mmc Dacier et les « homéristes ». L’amité de Fontenelle, l’introduit chez Mme de Tencin, où il glane la matière de ses Essais de littérature et de morale, sans cesse réédités et augmentés de 1735 à 1768, et dont le succès lui vaut d’entrer au Journal des savants. En 1739, le cardinal de Tencin l’emmène à Rome, puis lui fait attribuer le poste d’archidiacre de Saint-Malo. Trublet y prêche des Panégyriques des saints, qui seront publiés en 1755 avec des Réflexions sur l'éloquence de la chaire, dont le but est de frapper l'imagination en sorte que les auditeurs « croient voir évidemment dès qu’ils sentent vivement ». Un même souci d’efficacité le conduit, dans ses Essais, à affirmer contre Boileau et... Diderot, l’indépendance du beau et du vrai : « Ce n’est guère qu’en mêlant du faux au vrai qu’on donne de la force, de la saillie, du brillant, et c’est l’ouvrage de l’imagination et de la pas

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