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Travail de lecture Corpus : La bruyère, les Caractères

Publié le 21/02/2024

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« Travail de lecture Corpus : La bruyère, les Caractères 1.

Etudiez la place du lecteur dans la préface. La Bruyère place le lecteur en position d’observateur.

Il explique que ce dernier devra lire, comprendre et assimiler les Caractères et les remarques de l’auteur.

En effet, il écrit : « Il peut regarder avec loisir ce portrait que j’ai fait de lui d’après nature, et s’il se connaît quelques-uns des défauts que je touche s’en corriger.

».

Ainsi, en tant que moraliste, l’auteur veut montrer à l’humanité ses défauts afin qu’elle les comprenne et puisse, si elle en est capable, les corriger. 2.

Relevez trois « remarques » qui convoquent des indices précis de la réalité contemporaine du XVIIème siècle. La Bruyère écrit ses Caractères pour dépeindre la société du XVII siècle telle qu’il la voit.

En effet, à travers remarques et portraits, nous pouvons comprendre cette société. Sur le plan social, l’auteur décrit le désœuvrement ruineux de la cour.

En effet, dans ces textes, nous rencontrons plusieurs personnages qui sont à la cour et qui veulent plaire au Roi.

La 5ème réédition de la 11ème remarque du livre « de la ville » nous le démontre.

Ici, La Bruyère nous décrit l’égarement de certains particuliers.

Il fait référence à ces hommes de la cour qui ont recueilli des successions et les présente comme des nouveaux riches.

Ces nobles dépensent toute leur fortune pour parfaire leur apparence mais selon l’auteur, dans six mois ils seront pauvres.

Ainsi, cette remarque illustre très bien la mentalité des courtisans de l’époque qui ne cherchaient qu’à plaire et qui en plus de cela ne le faisaient pas intelligemment.

Au XVIIème, la noblesse s’appauvrie. Sur le plan culturel, la XVIIème siècle est marqué par le courant du rationalisme.

De facto, c’est Descartes qui en est à l’origine.

Il place la raison et les procédures rationnelles aux sources de la connaissance.

La Bruyère tire de cette idée la remarque 56 du livre « des biens de fortune ».

Ici, lorsque l’auteur écrit Descartes né français et mort en suède, il nous fait part de ses peurs concernant les mœurs de son temps.

Selon lui, les hommes riches ne doivent prendre l’ascendant sur les savants car on perdrait tout.

Il argumente en écrivant que, certes, le présent est pour les riches mais l’avenir est pour les savants, ce sont les pensées savantes qui doivent prospérées dans le futur pour les prochaines générations.

A l’image de l’intérêt provoqué par les écrits grecs à cette époque, il souhaite laisser une trace raisonnée à l’humanité. Sur le plan politique, le XVIIème siècle marque un changement après des années de lutte entre féodalisme et pouvoir royal qui prends de l’importance au cours du siècle.

En effet, La Bruyère nous fait clairement part de son attachement à la monarchie.

Pour lui, le monarque est un homme bon, cultivé et qui sert la nation.

De fait, la remarque 28 dans le livre « du souverain et de la République » nous permet de comprendre la vision qu’à La Bruyère de son monarque et l’importance qu’il lui accorde.

Pour lui, certes le pouvoir du Roi est absolu mais cela lui permet de servir au mieux la nation et de rechercher l’assentiment de ses sujets. 1 DUPONCHEL Laura 1ère4 3.

Livre V : La société est-elle à fuir tout comme la conversation, selon La Bruyère ? Le livre V des Caractères de La Bruyère s’intitule « de la société et de la conversation ».

Dans ce livre, l’auteur exploite le thème des salons, des lieux de débats et de conversation très en vogue au XVIIème siècle.

En général, les salons étaient fréquentés par les personnages de la haute société qui cherchaient à faire de nouvelles rencontres et à se montrer.

Ici, l’auteur critique les salons mondains avec plusieurs arguments.

Il nous fait part de l’ignorance des hommes dans la remarque 6.

De facto, il écrit sur les gens qui parlent et prétendent connaître leur sujet mais détournent en fait la réelle signification des mots.

Ces hommes se complaisent dans cette situation et La Bruyère trouve cela déplorable.

De plus, il tourne certains hommes en ridicule, notamment en faisant le portrait d’Acis dans le 7ème caractère du livre.

C’est un noble ignorant et présomptueux qui pense être au-dessus de tout le monde alors qu’il n’a pas d’esprit.

Ensuite, le moraliste nous explique ce qu’est « l’esprit de la conversation » avec la remarque 16.

Selon lui, la conversation est le symbole même de l’importance des apparences au sein de sa société.

Dans les salons, les hommes ne cherchent non pas à débattre ou dialoguer mais ils cherchent à plaire et à se montrer pour faire le plaisir d’autrui.

Par la suite, l’écrivain nous présente Nicandre dans le caractère 82.

Il est un homme riche et veuf qui s’entretient avec une certaine Elise mais il ne lui parle que de lui et de ses propriétés.

Elise n’a pas le courage de devenir riche en épousant un homme présomptueux, alors, lorsqu’un autre prétendant arrive, elle décide de fuir Nicandre.

Finalement, avec ce dernier caractère, La Bruyère nous montre surement que nous devons agir comme Elise et fuir la conversation et donc la société pour ce qu’elle présente de plus mauvais : les pédants et les ignorants. 4.

Livre VI : Quelle est position de l’auteur vis-à-vis de l’argent ? Le Livre VI s’intitule « des biens de fortune » et nous présente la position de l’auteur quant aux richesses acquises par le hasard et aux biens consistants la richesse.

De plus, ici, La Bruyère nous explique les conséquences néfastes que peuvent avoir l’argent sur l’homme. Premièrement, avec sa remarque Un homme fort riche, l’auteur nous averti en écrivant que certes l’argent permet de tout obtenir mais qu’il n’achète pas forcément le bonheur.

C’est dans ce contexte que le livre VI débute.

Alors le moraliste décide de critiquer les nouveaux riches qui ne méritent pas leur richesse.

C’est le cas de Dorus dans le 20ème portrait.

Il est fier de revenir à Rome avec son cortège mais il n’a pu revenir que parce que son père a échoué et que Dorus prends sa suite.

Ici, Dorus se réjouit de la chute de son père ce qui permet à La Bruyère de critiquer la cupidité de certains.

D’autres part, avec cette même remarque, l’écrivain critique l’étalage et l’envie de se montrer avec ses parures une fois devenu riche.

En effet, Dorus arrive tout juste de Rome et se présente devant le peuple avec un cortège faste, il veut assoir son pouvoir grâce à ses nouvelles richesses.

Mais La Bruyère trouve cette situation déplorable, il l’explicite dans la remarque 56 : Descartes né français et mort à Rome.

Ici, nous comprenons qu’il s’attriste de la situation, il ne veut pas que les riches prennent l’ascendant sur les savants.

L’argent ne devrait pas faire tourner e monde, c’est le savoir et la quête de connaissances qui devrait guider l’humanité. Malheureusement, le portrait 83 de Giton et Phédon nous démontre que l’argent attire les foules.

Dans ce caractère, Phédon est un homme très intéressant mais pauvre et il est donc insignifiant.

Au contraire, Phédon est riche et don écouté pas tout le monde.

Ainsi, selon La Bruyère, l’argent transforment les hommes et fait malheureusement tourner le monde. 2 DUPONCHEL Laura 1ère4 5.

Livre VII : Que désigne le titre du livre « De la ville » ? A travers le Livre VII, La Bruyère nous présente la ville et ce qu’elle symbolise.

Pour l’auteur, la ville est comme un écosystème qui représente la société et que l’on peut observer pour en déceler les mœurs, les habitudes et le fonctionnement.

En effet, il nous fait par de cette thèse des la première remarque, la ville est comme un aquarium dans lequel les poissons sont les citadins.

Dans « l’on voit des gens », nous comprenons qu’à Paris, tout le monde est observé.

Certains sont respectés et d’autres sont dédaignés à cause de leur apparence.

Par la suit, La Bruyère explicite cette idée d’écosystème dans la remarque 4 : « La ville est partagée en diverses sociétés ».

En effet, selon lui, au sein de la ville tout le monde cohabite bien que chacun ait des habitudes, des mœurs, des.... »

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