Devoir de Philosophie

Tirer quelques conséquences pratiques, applicables à l'enseignement primaire, de la judicieuse maxime de Plutarque: L'enfant n'est pas un vase qu'il faille remplir, c'est une âme qu'il faut former.

Publié le 08/03/2012

Extrait du document

plutarque

 

L'instituteur qui, pour obéir à la lettre des programmes, et dans la crainte de se trouver en défaut lors d'une visite de l'inspecteur, se croit dans l'obligation de faire parcourir rapidement toutes les matières de l'enseignement, sans donner aux enfants le temps de s'assimiler ce qu'ils apprennent, manque le principal but de l'éducation. Il tombé dans un travers signalé par tous les auteurs qui, avant comme après Plutarque, ....

plutarque

« ne sont-elles pas la condamnation des programmes si ·étendus de l'enseignement primaire, qui semblent a voir pour but d'accumuler dans les esprits des enfants une multitude de connaissances, au risque de surcharger leur mémoire, de surmener leur intelligence et de les dégoliter de l'étude? Si elles ne condamnent pas l'é­ tendue des programmes, elles font du moins· pleine .

justice de l'interprétation qu'on en donne trop souvent, quand on les considère comme le bùt de l'éducation et de rènseignement, au lieu de voir simplement, dans 'les indications précises fournies par l'autorité, le moyen de développer les facultés intelleètuelles et morales de l'enfant.

L'instituteur qui, pour obéir à la lettre des program­ mes, et dans la crainte de se trouver en défaut lors d'une visite de l'inspecteur, se croit dans l'oblig·ation de faire parcourir rapidement toutes les matières de l'en­ seignement, sans donner aux enfants le temps de s'assi­ miler ce qu'ils apprennent, manque le principal but de l'éducation.

Il tombe dans un travers signalé par tous les auteurs qui, avant comme après Plutarque, se sont occupés de pédagogie.

Si Montaigne, dans son langage pittoresque, demande que le précepteur de son élève ait plidôt la tête bien formee que M-en pleine, c'est qu'il veut que cet élève ressemble à son maitre et non à ces Lieux régents qu'il avait rencontrés un jour sur la route d'·Orléans, lesquels étaient, disaient-ils, « l'un un gram­ mairien etl'autre un logicien, et non des gentilshom­ mes.>> Fénelon recommande également de ne point presser les enfants ; et J .-J.

Rousseau, poussant les choses) l'extrême, va jusqu'à dire, en s'accusantlui-mèmede pa,­ radoxe,.

que la plus grande, la plus importante,'laplus. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles