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THÉRÈSE RAQUIN Émile Zola 1867

Publié le 28/02/2025

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« THÉRÈSE RAQUIN Émile Zola 1867 27 NOVEMBRE 2024 Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu'on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine.

Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pave de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. Par les beaux jours d'été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage.

Par les vilains jours d'hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble. À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau.

Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d'enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l'ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s'agitent des formes bizarres. À droite, sur toute la longueur du passage, s'étend une muraille contre laquelle les boutiquiers d'en face ont plaqué d'étroites armoires; des objets sans nom, des marchandises oubliées là depuis vingt ans s'y étalent le long de minces planches peintes d'une horrible couleur brune.

Une marchande de bijoux faux s'est établie dans une des armoires; elle y vend des bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit de velours bleu, au fond d'une boîte en acajou. Au-dessus du vitrage, la muraille monte, noire, grossièrement crépie, comme couverte d'une lépre et toute couturée de cicatrices. Énumération Connecteur de temps Connecteur d’addition spaciale temporelle illustration 1 Une des fonctions de l'incipit consiste à informer le lecteur.

Montrez que Zola construit la structure de son premier chapitre avec méthode.

Vous illustrerez vos explications par l'analyse de la structure du texte et des connecteurs utilisés.

[150 mots] 2 Une des autres fonctions de l'incipit consiste à intéresser le lecteur.Montrer que Zola parvient à créer une atmosphère sinistre et intrigante.Vous illustrerez vos explications par l'analyse des connotations, de quatre figures de style différentes, dont deux figures d'analogie.

(250 mots) 1.

En 6 paragraphes : Texte descriptif 1) 2) 3) 4) 5) 6) Description du lieu Description temporelle Description du lieu, de la partie gauche de la rue Description de lieu, de boutiques sombres Description du lieu, de la partie droite de la rue Description du lieu, d’un mur Connecteur spatiotemporel : au bout (l.

4) ; à gauche (l.

13) ; à droite (l.

22) ; au-delà (l.

19)  permet de situer précisément Adjectif descriptif : sens visuelle, Complément de lieu : 2.

Atmosphère sinistre : Atmosphère intrigante : Figure par analogie : - l.

30-31 : métaphore filée qui se base sur une comparaison, le comparé c’est la muraille noir et crépie, comparant c’est la peau (l’irrégularité, dégradation de la peau lorsqu’on a la lèpre), le domaine comparaison c’est elle se dégrade, elle a des trous, (Aussi une forme de personnification) - l.

20-21 : métonymie Des formes bizarres -l.

14 : métaphore Comparé ce sont les boutiques, le comparant à des cavots, domaine de comparaison la froideur, sinistre, obscure, bas, écrasé -l.

: parallélisme, antithèse -l.

8 : hyperbole -l.

15 : énumération, bouquiniste, cartelin, -l.

15-16 : personnification -l.

26-27 : Connotation : - Négative : sale, jaunâtre (l.

5), usées, déceler, humidité connote dans un lieu désagréable de vire, ténèbres, ombre, Dans l’incipit de Thérèse Raquin, Émile Zola réussit à instaurer une atmosphère sinistre et intrigante à travers une description minutieuse de l’espace.

En effet, il utilise des connotations négatives tels que “obscure“ (l.

13), “caveau“ (l.

14), et “lugubre“ (l.

20), qui évoquent un environnement oppressant.

Les boutiques “basses“ (l.

13) et “écrasées“ (l.

14) contribuent à ce sentiment de claustrophobie, tandis que les “souffles froids“ (l.

14) qui s’échappent met en place une ambiance glaciale et vide. Il utilise aussi diverses figures de style pour renforcer cette ambiance, tout d’abord, la métaphore (l.

14) qui compare les boutiques à des caveaux pour souligner leur aspect sombre, bas et écrasé. Elle évoque une image de froid et de claustrophobie, suggérant que les boutiques sont des espaces oppressants et lugubres, sans vie.

Zola choisi des caveaux afin de renforcer l’idée d’un lieu funèbre et inquiétant.

Ce qui renforce le côté sinistre et mystérieux de ce passage.

Ensuite, la personnification à la ligne 16-17 “les étalages…dorment vaguement dans l’ombre“ qui met en vie des étalages gris de poussières, accentuant la tristesse et le vide. Une métonymie (l.

20-21) qui se manifeste dans l’expression “formes bizarres“, provoque une sensation de mystère et d’inquiétude, comme s’il y avait quelque chose de menaçant dans l’ombre.

Pour intensifier le côté sinistre et intrigant de ce lieu, Zola utilise une comparaison à la ligne 30-31, qui compare la muraille noire et crépie à une peau malade atteinte de lèpre, couverte de cicatrices et d’irrégularité, ce qui intensitif cette l’atmosphère inquiétante.

Cela suggère non seulement une dégradation physique, mais aussi une sorte de maladie qui affecte tout l’environnement.

Zola transforme ce simple mur en une entité vivante marquée par le temps et la négligence. Ainsi, en utilisant des figures de style et connotation bien choisie, Zola parvient à plonger le lecteur dans une atmosphère à la fois sinistre et intrigante. Plus élégant : combiner avec l’énumération “jaunâtres, usées, descellé“, les dalles sont “jaunâtres, usées et descellé“ le passage est vu comme étroit et sombre.

Ainsi d’amblé le pasage est vu comme “sombre et étroit“.

Souligne le manque de place. Intégration des citations Faire des paragraphes séparer avec sinistre et intriguant.

1 paragraphe sinistre et un autre intriguant Créer une atmosphère dans laquelle l’intrigue va évoluer Rendre les liaisons des figures de style plus belles : IS1 Atmosphère pesante, l’aspect sombre des boutiques est soutenu par l’hyperbole Mettre d’abord le sens et après l’hyperbole Contribue à donner… Morbide = maladif Lugubre rapport avec la mort Sépulcrale IP  Explication de IP  IS1 … + Explication  Peu confortable  Étroit, manque de lumière  Connotation  Malsain, insalubre,  IS2 La Préface : analyse du texte: 1.

Je suis charmé de constater que mes confrères ont des nerfs sensibles de jeune fille Zola utilise un ton faussement admiratif (“charmé“) pour décrire la sensibilité de ses confrères face à son roman.

L’expression “nerfs sensibles de jeune fille“ suggère une fragilité inappropriée face à une œuvre qui explore des thèmes aussi sombres que l’adultère, le meurtre et la culpabilité.

L’ironie ici souligne l’hypocrisie d’une critique littéraire qui se scandalise de la représentation réaliste de la violence, tout en ignorant les réalités sociales et les pulsions humaines qu’elle reflète.

Zola par cette phrase, anticipe et se moque des critiques potentielles de son roman naturaliste. Zola utilise un ton sarcastique pour critiquer ses confrères écrivains et critiques littéraires qui ont réagi de manière excessivement sensible à son roman.

Zola compare critiques littéraires à des gens supposément matures et expérimenter à des jeunes filles qui sont considérées comme naïves et émotives.

L’utilisation de “charmé“ met en évidence l’ironie de Zola car il fait paraitre qu’il est ravi de cette sensibilité alors qu’en vrai, il l’a méprise. Cette ironie sert à ridiculiser la réaction disproportionnée de ses critiques littéraires face au naturalismes cru de son roman, tout en souligne le manque de professionnalisme qu’ils ont dans leur approche critique. Ironie sert a mettre à distance ou pour refuter les thèse de l’adversaire Ironie = un écart entre ce qui est dit entre la manière de dire Il vise à ce moquer des critiques Zola dit le contraine de ce qu’il pense, Lorsque zola dit qu’il est charmer de constater… il est en realité en colère Moqueur 2.

Suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions. Regarder attentivement l’évolution de ces individus sauvages insensible aux émotions. Perte de sens moral qui peut provoquer une rupture de sens psychique Ce ne sont que des animaux = brutes Le travail sourd = l’influence cacher, la manière dont ils agissent latent De ces affecte qu’il subisse, qui leur font perdre leur sens moral = passions 3.

Tempérament : physiologique, des humeurs qui influe sur le moral, le comportement Caractère : psychologie Nerf : influence le comportement, dominer par cet organe qui modifie le comportement Nature sanguine : dans la classification d’Hypocrate définit un individu, social, optimiste, actif, emporter et violent l.

36 : détraquements cérébraux : disfonctionnement du cerveau l.

43 : rébellion du système nerveux : il se retourne contre, car réprimer, se révolte, organe qui influence ce comportement, époque ou on découvre le système nerveux plus en détail donc le système nerveux vient s’ajouter à l’humeur bilieuse l.

38 : contentement d’un besoin : l.

31 :.... »

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