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Théâtre: le malentendu de Camus - Chapitre 11, scènes 1 et 6

Publié le 09/05/2022

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« Département de français Niveau : 1ère Année de la Licence fondamentale Cours à distance : Avril 2021 Module : Littérature Matière : Théâtre Groupes : 4 – 5 – 6 INTRODUCTION : - - - - Le Malentendu est une pièce de théâtre écrite par Albert Camus en 1943, pendant la seconde guerre mondiale.

Elle est représentée pour la 1ère fois en 1944 alors que La France était sous occupation allemande. Le Malentendu appartient aux écrits de Camus sur l’absurde. Le Malentendu est une pièce tragique en trois actes qui met en scène des personnages confrontés à leur propre destin et qui suscitent la réflexion sur l’homme, car étant libre, il doit assumer ses choix.

Toute situation, dans le cadre de sa responsabilité, l’engage face à lui-même et par rapport aux autres. Le Malentendu traduit une idée principale : *L’Europe, symbolisée par le personnage de La Mère, peut tuer ses propres enfants qui s’identifient à sa propre civilisation, d’où l’interrogation sur ses fondements qui produisent la mort. Albert Camus établit un rapport profond entre la philosophie et l’histoire en présentant un théâtre de l’engagement à travers une pièce théâtrale basée sur les trois unités (3 Actes ; unité de temps ; unité de lieu). Acte II : La décision de Martha. Dans cet acte, les scènes 1 et 6 déterminent le sort tragique de Jan. Scène 1 : La conversation entre Jan et Martha s’achève par la décision du meurtre de Jan. Scène 6 : La conversation entre La Mère et Jan qui n’aboutit pas à la reconnaissance du fils et dont l’issue est la mort. Ces deux scènes précisent l’aspect dramatique et tragique de la pièce : Jan boit le thé empoisonné et meurt.

Son corps est noyé dans le fleuve par La Mère et Martha, avec l’aide du vieux domestique silencieux dont la présence renforce l’atmosphère pesante, celle de l’attente. Par ailleurs, c’est à la scène 5 de l’Acte II que la mise en place du crime est établie, sans aucune possibilité de communication.

Il suffirait selon les propos de Maria (dans l’Acte I) de dire : « c’est moi ! » pour que la réalité s’impose autrement que par le biais de l’infanticide et du fratricide. L’incommunicabilité dans l’espace clos de l’auberge, est la toile de fond du malentendu entre les. »

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