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Texte 14, cahier de Douai, Le Mal

Publié le 30/11/2024

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« Texte 14, cahier de Douai, Le Mal Introduction générale Arthur Rimbaud (1854-1891) est un poète français né à Charleville et mort à Marseille à l’âge de 37 ans.

Arthur Rimbaud avait 16 ans quand il écrivit les Cahier de Douai recueil de 22 poèmes repartis en deux liasses.

Il renonce à l’écriture pour se consacrer à une vie aventureuse qui l’emmène au Yémen et en Ethiopie où il devient négociant et explorateur.

Arthur Rimbaud était une personne avec des idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires.

C’est son professeur de rhétorique George Izambarrd puis le poète Paul Démeny qui recueille le jeune adolescent révolté lors de ses fugues.

Dans le poème Le Mal Rimbaud dénonce la guerre Franco- Prussienne et l’hypocrisie de la religion qui profite de la naïveté et du malheur des pauvres gens.

Ce poème est composé de deux quatrain et de deux tercets, Les deux premier quatrains nous expose l’horreur de la guerre et les deux tercets met en regard le tableau d’un Dieu qui se roule dans l’opulence tandis qu’on se meurt de part et d’autre. Un problématique nous guidera dans l’analyse du poème ; Comment le poète parvient ’il a suscité l’indignation chez son lecteur et à dénoncer « le mal » qui corrompt la société ? Mouvement 1 2 quatrains Introduction Dans les deux premiers quatrains nous verrons donc la dénonciation par Rimbaud des atrocités de la guerre D’emblée, le subordonnant « tandis que » associe au présent et complément du temps « tout le jour » marque une continuité de l’action décrite.

Il s’agit d’une violence ininterrompue comme l’indique l’expression « les crachats rouge de la mitraille ».

Ici le terme « crachat » péjoratifs et répugnants signale la laideur esthétique et morale. En deux vers Rimbaud met déjà en opposition l’horreur de la guerre et la beauté paisible du ciel « l’infini du ciel bleu ». L’absurdité de la guerre est déjà a dénoncer. Les deux armées qui s’affrontent sont donc représenter « qu’écarlates ou verts » « croulent les bataillons », les uniformes écarlates sont donc ceux des français, les Prussiens sont en vert.

Ici comme dans un tableau qui montrerait la scène de loin, ils ne sont plus que des taches de couleur qui se mêlent « en masse » et s’effondrent dans le « feu ». Le présent du verbe « croulent » marque l’aspect continu et répète de ce massacre que personne ne vient interrompre.

Les Monarques n’accordent aucune valeur à la vie de leurs soldats, l’expression « près du roi qui les raille » au singulier vaut pour chaque armée.

Le « roi » avec majuscule a une valeur universelle et représente aussi bien le monarque prussien que le monarque français. Dans le second quatrain on franchit un degré dans la violence et l’horreur avec des termes qui dépeignent un véritable charnier « broie » « un tas fumant ».

La folie épouvantable est celle des rois et de leur ambition meurtrière. L’idée d’un massacre en masse déjà exprimer au vers 4 se retrouve au vers 6 « fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ».

Le.... »

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