sylvie germain
Publié le 21/01/2013
Extrait du document
«
complice de l'homme comme le texte nous le révèle : « Ils marchaient maintenant
en plein dans le halo de la lune et se suivaient de si près que chacun frôlait l'ombre
de l'autre.
» Ici, les deux êtres pourtant dit comme « ennemis » dans la nature sont
présentés comme des frères, des semblables .
On remarquera également que
l'homme dompte l'animal qui se laisse faire sans rien dire.
O n reconnaît ici le même
schéma que dans le récit connu de la mythologie romaine sur Romulus et Rémus.
La
dualité entre ses deux personnages étranges, nous fait penser à des jumeaux en
plein amusement.
Ensuite, parlons de ce qui rend le roman réaliste, Sylvie Germain veut nous faire
douter en rendant ses histoires crédibles et réels pour cela elle utilise des
événements historiques qui sont des repères aidant le lecteur à déterminer l’époque
dans lequel les romans se déroulent.
Même s’il n’y a pas beaucoup de dates
précises, des références aux guerres y sont bien présentes.
On voit que VF prend
quelques précautions avant de s'approcher de la lueur qu'il aperçoit de peur que ce
soit un soldat ennemis.
L'auteur montre aussi comment les actions s’organisent, si
elles sont lente, rapides, elle décrit le paysage : « Le fin croissant de lune qui brillait
très haut dans le ciel comme une infime virgule blanche parmi les étoiles n'éclairaient
que le centre de la clairière.
» On constate aussi qu'il n'y a pas beaucoup de
ponctuations dans le texte, mais SG insiste sur la virgule : c’est surtout avec le
croissant de lune qu'elle associe la virgule et elle insiste autant sur la forme que sur
la taille, c'est un aspect de finesse que développe ici l'auteur.
Elle utilise ici une
comparaison qui permet de nous donner des détails dans la nuit pour que le lecteur
s'imagine dans cette situation.
Elle veut nous faire croire au réel également
lorsqu’elle nous indique « Il restait là, cloué sur la pierre n'osant pas bouger ni même
tourner la tête.
», en effet le personnage qu'elle nous décrit à l'air inquiet et il prend
ses gardes face à la nuit, attitude que tout un chacun pourrait avoir dans une même
situation.
Elle nous pousse donc à croire à cette histoire et nous invite à nous mettre
dans la peau de VF.
Cependant, ce livre appartient bel et bien au genre fantastique qui est un genre
littéraire que l'on peut décrire comme l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste
d’un récit, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués mais théoriquement
explicables dans un contexte connu du lecteur par exemple, SG nous dit :« Le loup
se laissa mettre en laisse avec docilité.
» Nous remarquons que ce n'est pas un fait
réel, c'est impossible de dompter un animal tel que le loup, ennemis de l'homme
dans la nature.
Personne n'a encore, à présent réussi à apprivoiser un loup, nous le
croyions grâce au livre Survivre avec les loups de Misha Defonseca qui racontait que
les loups l'avait aidé à survivre , mais celle ci a été obligée de reconnaître que son
récit n’était pas autobiographique comme elle l’avait longtemps prétendu mais était
une histoire inventée.
Ce qui nous permet également de discerner ce genre
fantastique est le personnage principal, VF effectivement SG nous dit que « Grâce à
sa tache d'or qui donnait à son œil gauche une vison de chat » à nouveau c'est un
phénomène étrange, ce personnage est doté d'un regard inhabituel.
Par
conséquent, ce roman est donc un roman fantastique mais l'auteur n'hésite pas à
nous induire en erreur en mettant des éléments réaliste comme la description du
paysage ou encore celle de la nuit..
»
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