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Sur Racine

Publié le 16/12/2022

Extrait du document

« Sur Racine Sur Racine est publié en 1960 par le critique littéraire Roland Barthes.

Cette œuvre se compose de trois analyses présentées brièvement dans l’Avant-propos.

Selon les mots de son auteur cette analyse est “une sorte d’anthropologie structurale et analytique” I.

L’Homme racinien: La structure: Il s’agit de trois espaces chez Racine: Mediterranées antique, juive et byzantine.

Le lieu tragique se réside dans une terre située entre la mer et le désert.

Le seul espoir de cette vie: Fuir. La chambre: Malgré la règle de trois unités, on peut distinguer trois lieux tragiques. ● La chambre: c’est “le logement du Pouvoir et son essence”, ou règne le silence. Elle suscite la peur chez les personnages qui doivent s’armer du courage pour y pénétrer. ● L’Anti-Chambre: c’est “un milieu de transmission”ou le personnage libère sa pensée. ● La Porte: C’est à la fois “contiguïté et échange”.

Elle sépare ces deux espaces. Les trois espaces extérieurs: ● Mort: Le lieu tragique est protégé, sortir c’est mourir.

Et ne jamais mourir sur scène. ● Fuite: les confidents recommandent toujours la fuite vers l'extérieur. ● L'Événement: le héros attend la réception d’un événement extérieur soit par le messager soit par le confident.

Il s’agit d’une “incertitude irrémédiable" La horde: Le héros tragique est prisonnier,il ne peut sortir sans mourir.Dans les onze tragédies de Racine le chef est propriétaire, les fils se révoltent et l’eliminent.

La revolte, la rivalité et l’inceste sont les actions fondamentales du theatre racinien. Les deux Éros : Il existe deux Éros chez Racine : le premier: deux amoureux depuis l'enfance. Le deuxième est un Amour immédiat.

Les deux sont incompatibles.

En général, les confidents n'ont pas de vie sexuelle. Le trouble : Le corps racinien n'a rien de "plastique" mais est présenté en terme “magique”.

Il est souvent emoi, défection et désordre mis en scène par les vêtements qui assurent une double fonction de masquer et d'afficher.

Interdiction ou fuite de paroles, sont l'émoi le Maryem Sakhraoui M1 plus spectaculaire dans la tragédie.

Voir le corps adverse trouble le langage.

Il doit être juste image pour qu’il soit bonheur. La « scène » érotique : l'Éros racinien ne s'exprime qu'à travers le récit.

La naissance de l'amour est toujours vue comme une vraie “scène”.

Le personnage revit la scène à travers le souvenir: c’est l’hypotypose ou « l'image tient lieu de la chose ».

Le rêve aussi est un fantasme érotique.

Ces phantasmes sont de véritables tableaux: les couleurs, les lumières, l’ombre… Le tenebroso racinien : Le clair-obscur constitue le tenebroso racinien.

L’ombre et la lumière sont les composants des grands tableaux de Racine.Le fétichisme des yeux est considéré comme le tenebroso par excellence: “les yeux en larme et levés vers le ciel”. La relation fondamentale: Cela peut être résumé en: amour et autorité: “A a tout pouvoir sur B./ A aime B,qui ne l’aime pas”.

L’amour est fluide, mais l'autorité est constante.

Les couples raciniens se nourrissent d’un rapport d’obligation. Techniques d'agression : Une relation d'autorité attache le tyran et le sujet.

Il ne s’agit pas de combat, mais de "règlement de comptes”: A nie l’existence de B, A vole l'être de B… Le regard est l’arme commune de cet affrontement.

Ainsi, la menace de mort est une arme tragique. A cette frustration et ce chantage, s’ajoute l’arme de l'agression verbale: le mot est une puissance. On : La singularité de la relation d'autorité vient de l'éloignement de toute société de toute socialité.

Le bourreau et la victime se combattent dans un univers dépeuplé: “chacun n’est concerné que par l’autre”.

Cette cécité de l’Autre est presque maniaque.

Le monde est une masse qui ne sert qu'à justifier ou intimider.

Les pronoms indéfinis (on, ils, chacun) rappellent la solitude du héros dans ce monde hostile. La division : La division est la structure fondamentale de la tragédie.

Le héros ne se débat pas entre le bien et le mal, mais il se débat avec lui-même qui se traduit par le monologue.

Ainsi, la division est mise en relief à travers les doubles personnages. Le Père : Le Père est une figure primordiale.

Le père représente l’antériorité le passé et l’immortalité.

Son absence engendre le désordre et son retour déclare la faute.Se détacher de ce Sang est interdit.

Rompre avec lui annonce l’impasse catastrophique: infanticide ou parricide. Le revirement : Le revirement est la recette de la tragédie.

Le monde racinien chancelle.Ce revirement est toujours dépressif, sans durée et “éclair” sous forme de péripéties.

La Méchanceté du Dieu/Destin crée le tragique La Faute : Le paradoxe s’incarne lorsque l'enfant découvre que son père est.... »

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