Devoir de Philosophie

Supervielle, Poèmes: commentaire composé

Publié le 05/11/2016

Extrait du document

supervielle

J'avais un cheval Dans un champ de ciel Et je m'enfonçais Dans le jour ardent.

Vous ferez de ce poème un commentaire composé, en étudiant par exemple comment le rythme et les image

 

 

Introduction : voyageur par nécessité (les traversées entre l'Uruguay et la France), Supervielle, qui s’est toujours senti partagé entre deux nationalités, a éprouvé le besoin de se créer un univers qui lui appartint en propre et dans lequel il puisse vaincre un poignant sentiment de solitude (se rappeler le titre d'un de ses plus grands recueils : Les Amis inconnus). D'où cette double quête que traduit Plein Ciel: s évoquent un voyage vertigineux, des désirs et des inquiétudes.

L’œuvre de Supervielle (1884-1960) s’est tissée en marge du surréalisme, dominée à la fois par l’appel des immensités (l’espace, la mer, la pampa) qui lui rappelaient son Uruguay natal et les sentiments de fraternité. Poésie de la rêverie plus que poésie du rêve donc, plus fabulée que fabuleuse.

supervielle

« Rien ne m'arrêtait J'allais sans savoir , C'était un navir e Pl utôt qu'un cheval, C'était un désir Pl utôt qu'un navire, C'é tait un cheval Comme on n'en voit pas, Tête de cour sier , Robe de dél ire, Un vent qui henni t En se répanda nt.

Je mo ntais toujour s Et fai sais des signes « Suivez mon chemin, Vous pouvez ven ir, Mes meilleur s amis, La route est ser eine, Le ciel est ouvert.

» Mais qui parle ainsi? Je me perds de vue Dans cette altitude, Me disti ngue zvous, Je suis celui qui Parlait tout à l'he ure, Sui s-je encor e celui Qui parle à pr ése nt, Vous-mêmes amis, Ê tes vo us les mêmes ? L'un efface l'autre Et change en montant, Su per vielle, Poèmes, 1939 1 945.

Vous ferez de ce poème un com mentair e compo sé, en étudiant par ex emple comment le rythme et les images évoquen t un voyag e ver tigineu x, des désir s et des inqu iétudes.

()-.,.

L'œuvre de Supervielle (1884- 1960) s'est tissée en marge du surréalisme, dominée à la fois par 1 'appel des immensités (l'espace, la mer, la pampa) qui lui rappe­ laient son Uruguay natal et les sentiments de frat ernité.

Poésie de la rêverie plus que poésie du rêve donc, plus fa bulée que fabuleuse.

107. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles